Un des pires renoncements de la grossesse pour moi: l'alcool. J'adore prendre un apéro, partager une bonne bouteille qui accompagne un repas cochon en agréable compagnie, j'aime le rituel de servir le vin, j'aime savourer un Amarula ou un porto en fin de soirée, j'aime la légèreté et les sourires qui viennent avec le verre que l'on sert, j'aime les toasts, j'aime le partage, j'aime l'amitié, j'aime l'amouuur!.
Si j'ai été très raisonnable (voir héroïque) dans mes consommations (ou l'absence de) à mes grossesses passées, il m'arrive de me permettre le plaisir d'une bière à celle-ci (directement pendant la campagne d'Educ'Alcool destinée aux femmes enceintes!).
Hier soir, mon homme et moi avons été satisfaire l'envie capricieuse de mes papilles dans un excellent resto italien. J'avais une envie folle d'accompagner mon repas d'un verre de vin, ce que je ne me suis pas privée de faire.
Est-ce la privation, ce fut orgasmique. Un excellent vin rouge rond-fruité-équilibré-un brin corsé, juste comme je les aime, un verre unique rendant chaque gorgée plus précieuse que jamais.
Dieu que c'est interminable une grossesse! Dire qu'il m'en reste encore la moitié!
Note: Parce que ses mots sont bien plus beaux que les miens, je vous suggère ici à ce sujet un très évocateur billet d'un inspirant blogueur.
11 commentaires:
Amarula!!!!
Et dire que c'est si difficile à trouver en France...
Tu as fait tes provisions avant de partir de Montréal? J'ai vu à l'aéroport qu'on en vendait dans les boutiques hors-taxe. De toute façon, depuis le temps, tu aurais eu le temps d'épuiser tes provisions! :P
Enceinte j'avais toujours soif et ce qui me faisait rêver c'est une bonne bière en fut bien froide. Quand j'ai pu en avaler une, après ma grossesse je l'ai bu d'un trait et ça m'a tombé dans les jambes! oufff!
Il faut savoir dire stop !!!! Aux dictatures en l'occurence ! Oui, oui, oui c'est le maaaaal de boire de l'alcool pendant une grossesse mais peut-on vraiment croire qu'un (et unique) verre de bière ou de vin va lourdement peser sur le bon développement de notre bébé ? Enfin, je me trompe sûrement et c'est maaaaal mais du haut de mon unique grossesse j'ai toujours aimé le principe qui consiste à dire que le stress engendré par le manque (d'alcool, de cigarette, d'huitres, de sexe, de fantaisie, de chocolat, etc...) était peut être plus préjudiciable qu'une mère épanouie :)
Tout est dans la mesure...
Je trouve que le verre de vin occasionnel ne fait rien de mal. Mon gynécologue l'encourageait même lors de mes grossesses. Je ne parle pas de vider la bouteille mais une bonne coupe de rouge une fois ou deux par semaine ne causera certainement pas de dommage. Quand je regarde mes filles, je sais qu'il n'y a rien de mal à cela.
Je suis entièrement d'accord avec Isophe. C'était le discours de mon médecin, d'ailleurs. Le bébé ressentira certainement l'énergie d'une mère frustrée qui se prive de tout, ce qui est loin d'être une bonne chose.
Je ne crois pas qu'un verre à l'occasion puisse faire du tord. La privation est peut-être plus dommageable.Il faut toujours des curés pour toute les causes
Le problème avec le syndrôme d'alcoolisation foetale, c'est justement qu'il n'y en a pas de dose d'alcool sécuritaire. Des jumeaux ayant été soumis au même taux d'alcoolémie de la mère, l'un s'en tirera sans séquelles, l'autre souffrira du saf. Il y a énormément de variables. Pour avoir côtoyé plusieurs familles adoptantes aux prises avec un enfant souffrant de ce trouble invisible dans sa forme bénigne, (dans sa forme la plus grave, il y a aussi des anomalies physiques), je sais qu'il ne faut pas banaliser ce problème bien réel pour plusieurs familles. Voir l'excellent site de Safera, mis sur pied par une de ces mères adoptantes.
Même dans le milieu médical, les avis divergent. Il y a quelques décénies, on saoûlait les femmes en plein travail pour mieux faire passer les douleurs et nos mères faisaient le party au même titre que les autres durant leur grossesse (est-ce mon père ou ma mère qui aimait tant me raconter ma mère, saoulée au Caribou, sautant par-dessus les bancs de neige du Carnaval de Québec?).
Certains prétendent que mieux vaut éviter l'alcool à tout prix durant le premier trimestre tandis que le bébé est en pleine formation mais que par la suite, un verre à l'occasion n'est pas "si" dramatique.
C'est vrai Femme Libre, aucune étude ne démontre un seuil minimal d'alcool requis pour que l'enfant soit atteint du SAF. On prêche donc la tolérance zéro.
Le problème avec l'alcool durant la grossesse, c'est l'immaturité du foie du foetus. L'alcool demeure dans son sang plus longtemps que pour un adulte (avant d'être retourné à sa mère) car il ne peut le traiter lui-même.
Isa, mon amie pharmacienne me disait que c'est une tendance, cette tolérance zéro pour bien des sujets qui pourraient demander un certain dosage de bon sens, de conscience, de responsabilité. Comme ces éléments sont difficilement quantifiables, on préfère prôner la tolérance zéro.
Cela devient donc un choix très personnel. On condamnera tant qu'on voudra les femmes enceintes qui prennent un verre à l'occasion, je vis très bien avec le fait de faire partie de celles-là.
Bof! Je ne comdamne pas, je suis pour l'information tout simplement. Votre blogue est très lu et vous êtes un exemple pour plusieurs. Merci d'avoir donné des informations plus complètes. Chacune et chacun feront leur choix en conséquence.
Est-ce à ce point? Je dois dire que je ne me suis jamais penchée sur la question, mais je me demande tout d'un coup si en France on est si strict... je suis sûre sûre que des femmes enceintes de ma connaissance buvaient du vin, pas beaucoup, mais un peu. Mince alors. Le syndrome d'alcoolisation foetale, jamais entendu parler. Enfin je ne suis pas enceinte. Mais la toxo, oui, j'en ai entendu parler, par exemple.
Merci infiniment du commentaire dithyrambique. J'en suis autant flatté que surpris.
Cependant, je ne veux en aucune façon être associé à votre vice. Mon blogue est à des fins de divertissement seulement et ne propose nullement un mode de vie ;)
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