dimanche, mars 09, 2008

L'intimidation

Pourquoi est-ce que cela me révolte autant d'entendre Grand-Homme me parler de son élève, garçon de quatorze ans intimidé depuis l’an dernier par une jeune fille du même âge?

Chaque jour, la belligérante trouve des moyens sournois, constants et renouvelés d’écoeurer, d’humilier, de jouer hypocritement, de narguer, de taper sur la tête usée du clou qui n’a rien demandé. Amusement, exutoire, divertissement, sentiment de puissance? Le garçon, vulnérable et à bout de nerfs, utilise les vaines voies officielles pour dénoncer la situation d’intimidation et de harcèlement, qui ne fait que s’aggraver davantage à tous les coups.

Cette usure des moyens qui vient avec l’intimidation et qui rend la victime de plus en plus vulnérable, je l’ai connue. Au même âge.

À l’école, on prône et affiche fièrement un « tolérance zéro » pour toute forme de violence. Dans l’application des règles du code de vie cependant, on n’est réellement outillé que pour sévir contre la violence physique. On a besoin de faits, de marques et de pleurs. Et dénoncer la violence psychologique revient à, tut tut tut, une forme de rapportage, de faiblesse. Tant qu'il n'y a pas de menaces ouvertes, on n'a rien de tangible pour agir. Donc soit on dénonce et risque pire, soit on se tait et endure (ce que moi, à l’époque, j’ai fait).

Évidemment, étant cruellement insidieuse, la violence psychologique imposée par la petite bitch continuera de faire son œuvre, la mignonne continuera de taper sur le clou hypocritement derrière ses airs angéliques.

Éthiquement et moralement, aucun prof, aucun parent, aucune direction d’école ne dira à une fille intimidée (donc encore moins à un garçon) de se défendre. Oui, je veux dire se défendre physiquement. Quitte à se faire suspendre quelques jours, se défendre parce que les voies officielles, malheureusement, encouragent l’hypocrisie. Se défendre physiquement. Pas pour blesser ou maltraiter, non. Se défendre pour heurter la bulle de sécurité et d’insensibilité de l’autre, pour secouer son ego, pour ébranler son apparente outrecuidance, pour préserver ce qu’il pourrait subsister de notre estime personnel fortement massacré. À l’adolescence, un estime massacré, ce n’est pas beau à voir. Je suis dure, vous trouvez?

C’est pourtant ce qui, à 14 ans, a sauvé mon estime. On s’en était pris à moi toute une année durant. Chaque jour, entre chaque période, des moqueries non fondées, un plaisir de luxe entretenu pour quelques filles légères et ricaneuses. Le dernier jour d’école, elles s’en s’ont pris à ma meilleure amie. Je suis accourue et j’ai bousculé une fille de la gang. Oh, pas grand-chose : je l’ai plaquée, poussée, secouée. Je l’ai insultée avec tout le plaisir que la situation imposait. Je ne l’ai pas frappée, mais grandement déstabilisée. J’ai porté atteinte à ce petit corps frêle pourtant dense de méchanceté.

J’ai retrouvé ma solidité intérieure, ma dignité et surtout, la sainte paix. Chaque jeune opprimé devrait pouvoir défendre son intégrité de la sorte.

La force physique ne règle rien (triste frère de Léolo), mais elle peut aisément démontrer à l’intimidateur que sa bulle n’est pas inébranlable.

L’élève de Grand-Homme, doux et bon élève, si j’étais sa mère, c’est ce que je lui recommanderais, maintenant qu’il a tenté tout ce qu’il pouvait pour se défaire du parasitage de la garce. Un croche-pied pour faire planter son joli minois et l’humilier parmi ses livres éparpillés, un bon coup d’épaule pour qu’elle embrasse de près les casiers, what else? Pas une baffe de dur comme celles que les gars peuvent se permettre, mais quand même, voyez le genre? Les garces tenaces, c'est malheureux, mais c’est parfois le seul langage qu’elles comprennent.

19 commentaires:

Tania a dit...

Moi aussi j'ai vécu la même chose à 14 ans...semble que ce soit l'âge où les garces, comme tu dis, aiguisent leur méchanceté. Mais étonnamment, pour moi, il n'y avait pas que des filles, mais ça revenait au même; les garçons qui s'en donnaient à coeur joie étaient, pour le premier, le plus cool de l'école, et pour le second, le petit nouveau un an plus jeune qui a décidé de taper sur une proie facile, et encore plus fort que tous les autres, pour se monter une réputation de dur à cuire et se faire de nouveaux amis. Le plus révoltant, c'est que ça a marché. Les filles aussi s'y sont mises...en fait, toute une classe à deux occasions. Et même la prof, qui, je suppose, ne voyait pas ce qu'il y avait de mal à rire gentiment d'une élève réservée *hum*. La défense physique était plutôt à oublier dans mon cas, puisque c'était des garçons ou des petits groupes... sans "leaders". Mon gros défaut; j'aimais un groupe de musique impopulaire. Et même, je ne m'en étais jamais vantée...je savais qu'il fallait garder ça secret. Aujourd'hui je trouve ça aberrant qu'on puisse être dénigré pour des goûts musicaux. Mais à cet âge-là... le plus petit prétexte est bon. Ce que les jeunes sont méchants... Mais quelle ne fut pas ma satisfaction profonde lorsque le plus jeune et hypocrite des 2 gars est venu "squatter" mes amis lors d'un party à l'université...j'ai même été d'une gentillesse qui l'a totalement déstabilisé... le pauvre n'avait plus ses amis derrière lui... j'aurais pu me venger, mais non, pire, j'ai été gentille et je l'ai inclus dans ma bande...pour mieux le voir dans le summum de son pathétisme. Même pas besoin d'entrer dans son jeu pour être vengée; je n'avais qu'à rester moi-même, et je sais qu'il savait tout le mal qu'il m'avait fait... eh bien... ça m'a payée d'avoir été magnanime...;o)
PS: Je crois moi aussi que les "recours officiels" sont impuissants... quoique je ne les ai jamais utilisé. Je le plains...mais quoi faire, hum? Je n'espère qu'une chose; que ça le rende plus fort... une fois sorti de l'environnement malsain de l'école secondaire, il pourra se faire connaître pour ce qu'il est, et pas ce qu'on dit de lui... Mais en attendant... la route est longue :o(

Une femme libre a dit...

Ce serait terrible si le jeune Quatorze ans s'attaquait physiquement à la bitch. Pas pareil pour les garçons, Grande Dame. Un garçon qui frappe, bouscule ou fait mal à une fille est toujours toujours coupable. Qu'elle l'ait écoeuré depuis des années quotidiennement n'y change rien. C'est ce garçon qui devra porter l'opprobe de ses actes. Pour arrêter le harcèlement de la persécuctrice, il faut vraiment s'y prendre solidement. Les parents, la direction, les professeurs, ^la psychologue de l'école,la travailleuse sociale, le jeune harcelé et la jeune harcelante doivent avoir une réunion sérieuse. C'est ce qui a été fait pour ma jeune aux dents croches. La police était aussi de la partie parce qu'il y avait aussi une lettre incriminante dans laquelle on la menaçait de mort. Il y a eu suspension dans un cas, les parents de tous les élèves concernés ont été rencontrés par la police ce qui aide à prendre le cas au sérieux. Des mesures tièdes ne suffisent pas. Il faut une solide concertation.

La Souimi a dit...

Je suis d'accord avec toi. Ma fille a vécu ce genre de situation pendant toute l'année dernière et elle ne m'a rien dit. Elle endurait.
Ma fille n'a rien d'une petite poupée, elle se fiche de la mode, elle est naturelle et bien dans sa peau. Une petite gang a décidé de s'en prendre à elle et à ses amies en les traitant de tous les noms, en leur garochant des mouchoirs ou des déchets, en leur faisant des jambettes dans les escaliers etc.
Au début de cette année, ma fille en a eu assez et s'est défendue.
Bien entendu, cela a fait éclater une bulle, la direction s'en est mêlé, nous avons été appelés etc.
J'ai rempli un rapport de 7 pages pour dénoncer l'intimidation, le harcèlement et la violence envers ma fille et ses copines. Ce qu'elles ont vécu est absolument atroce.
Je lui ai demandé pourquoi elle ne m'en avait pas parlé avant. Elle m'a dit que je lui aurais dit de les ignorer et de ne rien faire...
J'ai été très bouleversée par cette situation. La seule chose positive est bien le fait qu'il y a eu ouverture d'un dialogue très important entre elle et nous. Ce fut très bénéfique.

La directrice a été très correcte et efficace dans le dossier. Ma fille s'est sentie entourée et protégée. Et depuis qu'elle a osé défier les "bitches" et montrer sa force, on le l'a plus jamais intimidée. Jamais. Elle dit qu'elle a la paix et qu'elle est maintenant libre d'être différente de ces filles.

Depuis que j'enseigne, je trouve que plusieurs enfants et adolescents vivent ce genre de situation inacceptable. Lorsque j'en suis témoin, je protège de mon mieux les victimes. Mais souvent, je n'en sais rien. C'est la loi du silence et ça me fait suer.

Nanou La Terre a dit...

À 10 ans, ma mère m'entendait me plaindre qu'un tel me bloquait toujours le passage pour aller diner chez moi. Elle me dit: "Veux-tu que j'y aille moi?" Non non maman. " Alors défends-toi ma petite fille!!"Le lendemain je lui administra un de ces coups de poing déstabilisants en pleine mâchoire. Ce fut terminé, je n'entendis plus jamais parler de lui...
À 13 ans,durant toute une année,je me suis fait harcelée par une poignée de filles malveillantes. Un soir d'été, alors que je me promenais tranquillement avec ma grande amie, l'une d'elle m'a croisé en me disant un mot méchant... de trop. Il n'en fallut pas plus pour diriger une seconde fois mon poing à la mâchoire de cette dernière. Je n'ai pas eu besoin de me plaindre à ma mère, j'avais compris le message.

Ce jeune homme dont tu parles ne peut poser un tel geste sans qu'il s'attire des ennuis.Il va se retrouver en cours.

La violence psychologique, sournoise et dévastatrice n'est malheureusement pas encore considérée comme un crime.On parle cependant du harcèlement au travail, alors çà viendra un jour.
Je comprends ta rage.

¤Enidan¤ a dit...

L'intimidation, c'est tellement sournois...

Mon fils a vécu une période difficile au début de son secondaire... il supportait, encaissait et revenait en pleurant...On ne savait plus quoi faire...

Mon homme, qui travaille à son école, en a parlé aux agents de sécurité, qui ont rencontré mon fils... comme il ne connaissait pas les noms des agresseurs, il a tout de même été possible de les "identifier"... et de les garder à l'oeil...

Nous, et les agents, avons incité mon fils à se "défendre"... mais verbalement... Il a été capable de le faire... en retournant les niaiseries lancées contre les agresseurs, mon fils a fini par avoir la paix... ça n'a pas été long... quand les agresseurs ont vu qu'ils n'avaient pas affaire à une "bonne victime"... ils ont lâché prise...

C'est la loi de la jungle... il faut savoir montrer les dents...

Moi je n'ai pas été capable et j'en ai bavé tout mon secondaire... Je ne voulais pas que mon fils vive la même chose...

Grande-Dame a dit...

C'est précisément ce que je trouve regrettable Femme Libre, que les garçons (ou l'intimidé) soient toujours coupables de violence physique même lorsque les filles ont longuement, patiemment et cruellement. Elles finissent toujours pas s'en sortir indemnes en passant par les voies officielles.

Quand on parle de violence conjugale, c'est une autre histoire et je suis d'accord avec vous.

Là, on se parle d'un harcèlement continu et c'est aussi très grave. L'intimidation, dans les cas extrêmes, peut détruire complètement une estime, une vie sociale, mener au suicide. Il ne faut pas prendre cela à la légère.

Si mon fils était victime d'une telle violence sournoise, je préfèrerais nettement justifier ses actes devant la directrice après un bon croche-pied et endosser une suspension que laisser une situation rendant mon enfant très malheureux se dégrader davantage après des recours vains.

C'est vraiment regrettable que la violence psychologique ne reçoive pas d'emblée le même traitement de la part des autorités à l'école que la violence physique dès le départ.

Grande-Dame a dit...

oups, intimidé est le verbe qui manque à ma première phrase!

Une femme libre a dit...

Et si la personne qui recevait un croche-pied tombait accidentellement sur la tête et se tuait? Une histoire semblable est arrivée dernièrement à un jeune de 14 ans justement et ça a été très médiatisé. La violence physique, c'est la loi du plus fort contre le plus faible. Ça ne règle pas grand chose très longtemps. Il y a risque de boule de neige. La personne qui a mangé une volée (même méritée, on s'entend) peut bien s'acoquiner avec d'autres pour battre l'agresseur. Ça n'a plus de fin. Je pense que la violence psychologique devrait être prise très au sérieux. Vous avez tout à fait raison: elle peut mener au suicide. Votre Grand Homme pourrait peut-être s'impliquer plus directement dans le dossier vu qu'il est au courant du harcèlement et que ça se passe à son école. Chose certaine, il faut que ça cesse et ça presse. Si tout le monde observe le harcèlement sans rien faire, il va continuer. Cette jeune bitch, pas moyen de lui parler, de l'arrêter fermement, de lui faire savoir qu'on a vu son jeu et qu'on l'a à l'oeil? La direction est-elle au courant? Et la psychologue de l'école? Dans le cas de l'amie de ma fille, la jeune est allée voir la psychologue de l'école et c'est elle qui a tout mis en branle. C'est elle qui a appelé les policiers.

Grande-Dame a dit...

La T.E.S. est dans le dossier et déclare ne plus pouvoir rien faire pour cette situation. Le garçon est passé à l'étape suivante: la direction.

Si on dramatise en imaginant ce qui pourrait arriver avec un simple croche-pied, on arrive à un pronostic aussi sombre que l'issue la plus triste de la violence psychologique.

Comme il n'y a pas de menace de mort dans ce dossier, le garçon se fait dire de l'ignorer. Les tentatives de discussion entre les deux parties sont vaines. Le problème ne se règle jamais et les enseignants ne savent plus que faire de leurs chicanes informelles.

Dobby a dit...

J'ai presque l'impression que la direction ne veut pas faire quelque chose, nuance. Pourtant, après les discuissions, il y a autre chose à faire.

La direction de l'école de ce garçon pourrait faire comme la directrice-adjointe que j'avais au secondaire et qui m'a défendu contre de "petites" bitches.

Elle m'a rencontrée, m'a soutenue, a regardé avec moi les événements et les racontars, m'a permis d'aller chercher des preuves pour ensuite affronter la bitch-en-chef de visu pour la casser et lui répondre. Un tête-à-tête où je répondais à ses niaiseries qu'elle continuait à soutenir même devant la directrice. La journée d'avant, ma titulaire rencontrait le reste de la classe pour vider la question. Elle m'avait offert d'y être, mais ça aurait été au-dessus de mes moyens. En affrontant la chef des racontars, j'ai repris pied, elle a été sévèrement mis en garde d'être renvoyée (pour le 3e fois en 3 collèges privés).

Pour ce qui est de la défense physique, effectivement vient un temps où elle arrive en ligne de compte. Pas la plus reccomendable, surtout pour un garçon envers une fille, car il sera vertement réprimendé et puni parce qu'on ne touche pas "à un membre du sexe faible". Dieu sait pourtant qu'il y en a plusieurs filles et femmes qui profitent de cette "faiblesse" pour pousser à bout un ennemi masculin pour ensuite aller pleurer devant les autorités et le mettre dnas le trouble. Pourtant, ce n'est pas plus beau ni socialement correct une fille qui frappe une fille ou qui frappe un gars; par contre, si on frappe un gars, ça passera pour de la légitime défense.

Pas facile, mais quand on est à bout, vient un temps où les ressources sont épuisées, et la prochaine étape est souvent, malheureusement, la claque.

Grande-Dame a dit...

Dobby, vous avez eu un soutien indéfectible de votre direction! La menace de renvoi, est-ce cela, l'ultime solution avant la baffe?

J'aime bcp votre point vue.

Grande-Dame a dit...

À vous lire, on passe à peu près tous par un épisode du genre. Je le dis avec tristesse et désolation.

Anonyme a dit...

Tiens on dirait mon histoire....;-)

J'ai tellement souffert d'intimidation toute mon enfance que mon adolescence en a été hypothéquée !...enfin...
Je ne me suis jamais défendu " ca va être pire" disait ma mère...donc je laissais faire et j'endurais....

Alors OUI pour le croche pieds qui ferait bêchée la petite en avant de tous dans la cour d'école....

Solange a dit...

Ces situations sont si fréquentes que c'est à vous décourager de la race humaine. Il n'y a pas d'autre issu que de s'endurcir moralement et jouer sur le même tableau.

Anonyme a dit...

Grande-Dame, je sais que c'est un sujet "sensible" et que je devine aussi que Femme libre de ne sera pas d'accord avec moi.

Mais (malgré l'avis contraire de mon mari) j'ai enseigné à mes enfants à se défendre. Toutes leur vie ils auront à se défendre, contre des élèves harceleurs, des conjoints manipulateurs, des patrons abuseurs, des gens qui leur marchent sur les pieds, qui les dépassent dans les files d'attente.

Attendre d'autrui qu'on prennne notre défense est malheureusement une attitude passive et perdante.

J'ai utilisé des mots durs. J'ai même montré à mes filles des remarques plus bitch que celles dont elles pouvaient être victimes. J'ai enseigné à mon garçon que s'il était battu, il devait se battre, de toute ses forces.

Tu sais, il l'a fait. Il se faisait bousculer tout le temps par le même ti-cul. Mon fils dénonçait, mais il n'y avait jamais de témoin. Puis il s'est battu, une fois.

La retenue et la fiche rouge en ont valu la peine. Il a gagné en assurance et il a imposé, par lui même, le respect.

La petite harceleuse ne mérite pas de se faire rentrer dans une case mais bien de se faire servir la même médecine. Mais en pire. Jusqu'à ce qu'elle craque.

Je refuse moi-même d'être une victime. Et je ne veux pas que mes enfants en soient non plus.

Michèle

Anonyme a dit...

Ma meilleure amie a été victime de harcèlement durant des années, au primaire et au début du secondaire. Je l'ai donc été aussi, un peu moins directement. Nous avons toutes les deux beaucoup souffert de cette méchanceté.

J'ai toujours été de nature authentique et très optimiste. C'est probablement ce qui m'a sauvé. Malheureusement beaucoup de jeunes n'ont pas cette chance. Je ne suis même pas convaincue que mon amie serait encore en vie aujourd'hui si elle n'avait pas eu un certain support de son entourage. Et je sais qu'elle a été marquée à jamais par ces évènements.

La lecture de ton texte, Grande Dame, ainsi que des commentaires qui ont suivi, me touche profondément. J'ai mal pour ces enfants qui sont victimes à leur tour et je hais (bien malgré moi) les agresseurs. J'ignore quelle est la solution au problème car je crois que le résultat sera souvent différent selon le cas. Certains égos sont si solides que même une jambette ne réussira à les déstabiliser. Parfois ça ne fera que jeter de l'huile sur le feu.

S'il y a une chose que j'ai appris cependant, c'est que le respect va dans les deux sens et le contraire de même. Personnellement, j'aurais tendance à ignorer la méchanceté de quelqu'un au début mais à ne pas me laisser marcher sur les pieds si ça continue.

Karim'Agine a dit...

L'intimidation est tellement présente à l'école où je travaille. Les victimes ont différentes manières de réagir; coup de poing, plaintes, bitcheries, ...

Je crois que chaque école à sa manière de gérer un tel problème. Chez nous, c'est tolérance zéro. il y a des conséquences à ces gestes ou à ces paroles intimidantes. Selon la récidive de l'intimideur, les conséquences augmentent en intensité et cela peut aller jusqu'à la suspension.

Personnellement, je ne suis pas d'accord avec la défense physique. C'est efficace serte, mais adulte, peut-on gérer nos problèmes ainsi? Nous devons apprendre à régler toutes ces situations frustrantes autrement.

Je crois que je ferais une scène à la direction afin d'obtenir plus de soutien de leur part. Apprendre à vivre en société fait parti d'un objectif prioritaire scolaire.

bonne chance à vous.

Anonyme a dit...

Les enfants sont bien cruels entre eux, c'est dommage.

Grande-Dame a dit...

Merci de vos points de vue, c'est intéressant de lire les sons de cloche de ses semblables!