La plus choyée est celle dont le désir réciproque avec son homme est au prorata de l'intensité de leur amour partagé.
Maintenant, laquelle est la plus choyée: la femme profondément et sincèrement aimée mais pour laquelle l'homme n'éprouve plus de désir ou encore la femme qui n'est plus vraiment aimée mais qui a su (!) conserver le désir de son homme pour elle?
18 commentaires:
Je choisis... C!
Ouais moi aussi je choisis C...
A) n'apportera que des problèmes d'infidélité à long terme...
B)C'est une relation vide...
Donc ces femmes... seraient mieux ailleurs!
Moi c'était C pour le meilleur des deux mondes.
Mais s'il faut vraiment choisir... je dirais l'amour, car à 80 ans je préférai certainement être aimée que désirée.
D'un autre côté Madame Couvée, la grand-mère d'Alexandre Jardin souffre, vieille dame, de ressentir le désir autant que dans sa jeunesse mais de ne plus faire bander un homme (Le roman des Jardin).
J'imagine qu'à cet âge, plusieurs ont cette désolation de la perte du pouvoir d'exciter l'autre. Et que dire quand cette perte de pouvoir surgit plus jeune?
Grande Dame,
tu m'étonneras toujours avec tes intenses questions à débat!
Pour ma part, voici dans l'ordre:
A, B, et C en dernier...
Idéalement, "A" en premier en ajoutant que pour maintenir cette réciprocité, il faut traverser ensemble bien des épreuves et pouvoir aussi les résoudre ensemble.Et j'ajouterais que le véritable travail de l'amour commence lorsque la passion s'éteint, ce qui est inévitable.Et lorsqu'après les épreuves, le désir revient, il est transformé en quelque chose de plus profond.
"B" en 2e car je préfère de loin être profondément aimée que désirée, le désir en tant que tel n'étant pas de l'amour mais que du désir.
"C" en dernier définitivement car j'aurais le profond sentiment de n'être qu'un objet et çà ne m'intéresse pas. Çà me fait penser à cette maîtresse à qui on donne rendez-vous avec l'amour mais jamais avec l'engagement.
Toutes les femmes auront des réponses différentes car nous avons toutes nos besoins personnels, mais je dirais que je ne serais heureuse dans aucune des situations...
Là journée où je ne réussirai plus à exciter mon chum ou à en être aimée, même après une reconquête en bonne et due forme (ne pas baisser les bras à la première difficulté), il sera temps que je parte...
Tu me donnes envie de relire 'Le zèbre' !
Si je ne l'ai pas prêté/donner à quelqu'un...
Sinon, je suis comme Gooba. C'est trop triste comme choix.
Je choisis le désir car, si un homme peut simuler l'amour, le désir, lui, ne ment pas.
C'est tellement commun, ces hommes qui ne déairent plus leur femme et se cherchent une maîtresse, en ne voulant surtout pas la quitter leur femme, parce qu'ils l'aaaaiment!,qu'elle est la mère de leurs enfants et qu'elle fait bien la cuisine. La femme aimée non désirée comme source de sécurité, de réconfort, la femme-mère, celle à qui il ne pense surtout pas quand il a des pensées cochonnes. Que reste-t-il quand le désir est parti? La routine, le souper avec les beaux-patents le dimanche soir, l'épicerie du samedi matin, l'espoir de s'échapper un moment pour aller retrouver sa maîtresse et se sentir enfin vivant? Plus de désir, plus de libido et c'est la petite mort.
Comment peut-on être profondément et sincèrment aimée si l'homme n'a plus envie de toucher notre corps et de s'y répandre! Quel genre d'amour est-ce là? Celui qui s'apparente à l'amour porté à une soeur, à une mère. Commennt une femme dont on renie le corps peut-elle se sentir choyée?
Je suis une vieille qui vit avec le même homme depuis presque 30 ans. Je crois sincèrement que ce n'est pas par rapport à l'homme que le débat doit se faire. C'est par rapport à soi. Me concernant, j'ai de la difficulté à assumer la vieillesse, le fait que je fasse maintenant partie des "matantes". Cependant, je dois dire que plusieurs jeunes femmes de 30-35 ans se négligent et ne prennent pas soin d'elles. Pour moi, ce n'est pas une question d'âge. C'est une question de présence, de confiance, d'amour de la vie et de soi. Quand ce qui sort de soi est radieux, le charme opère, c'est certain. Et ce, peu importe l'âge. Je connais des femmes de 60 ans qui sont si séduisantes, si charmantes! Comme je connais des jeunes femmes de 30 ans qui se donnent toutes les excuses du monde pour ne pas se prendre en main.
Bien non, on ne fait plus siffler les gars en marchant sur le trottoir. Cependant, on attire d'autres gars. Des gars qui ont changé, grandi, vieilli et qui en ont marre du crémage à gâteau. Bien oui, il y a des gars à poupounes, ça les valorise. Sommes-nous perdantes parce que ces gars-là nous ignorent? En tout cas, je n'en voudrais pas une miette.
Je choisis aucune de ces réponses. Un des plus beaux moments de mon quotiden est de me glisser sous mes draps après lui, sachant qu'il lit, que je lirai aussi et que peut-être, on s'endormira tout de suite après, peut-être que non. On ne compte pas les tours. Il n'y a pas de barême. C'est ça.
Propos d'une vieille qui se dirige vers la cinquantaine.
Moi aussi je disais C pour un monde idéal ou les deux y seraient loll
Autrement, dans A ou B, aussi bien pas perdre mon temps...
Imagine: l'Homme que tu aimes et qui t'aimes, pas envie de toi, de te toucher, de contact prolongé, etc... un jour ou l'autre, le perdre tout de même car c'est
Humain, le sexe, le désir.
De l'autre côté: L'homme qui te désire, tu le lis dans ses yeux, tu te donnes à lui, pour ensuite te sentir utilisée, le voir se désintéresser de toi.. voir son coeur choisir ailleurs, qui sait?
Comment on appelle ça déjà un choix perdant dans les deux sens? Y a un terme me semble...
Mère Michèle,
Je ne connais pas le terme. Peu importe le choix, l'important est de VIVRE, à mon avis....
Poser la question en reviens a demander ce qui est le pire pour une fleur, manquer de soleil ou manquer d'eau?
Je crois que dans les deux cas c'est dramatique, elle finira par se flétrir et y laisser une part d'elle même.
C'est celle que l'homme désire. Je pense sincèrement que le désir entraîne l'amour et pas nécessairement le contraire.
J'ai peur de l'amour qui devient platonique à long terme. Celui du confort mais où les conjoints ne se désirent plus et ne baisent plus dailleurs. Quand c'est la facilité qui retient l'amour entre deux personnes vaut mieux changer !!
Je partage l'opinion de femme libre, impossible de feindre le désir, mais possible en masse de feindre l'amour par lâcheté de s'assumer pour aller voir ailleurs !
Un homme qui ne me désire plus...? Et je perdrais du temps à vivre avec lui? Mais pourquoi? Pour faire les lunchs aux enfants, les voir partir un à un de la maison, pour passer l'aspirateur, et puis quoi encore? Laver les bobettes de ce... conjoint? Pfff!
Oh! J'espère ne jamais arriver à ce moment. Sinon, j'aurais raté ma vie.
Bonjour Grande-Dame,
Je ne me prononcerai pas sur le fond de la question, puisqu'elle s'adresse aux femmes, mais plutôt sur la forme qui m'amuse particulièrement. Je suis étonné qu'à cette question qui propose un choix de deux réponses, la plupart ait compris qu'il y avait en fait un "C". Était-ce si implicite?? :)
"Nous avons du café et du thé, que préférez-vous?"
- Merci, je vais prendre un verre de lait. lolll
Je sais très bien que je suis aimé énormément, mais je suis moins désiré avec le temps qui a changé les priorités.
Voilà le dilemme qui se présente alors que moi je la désire énormément, mais mon coeur est chancelant de par le manque.
Vous avez touché plusieurs personnes, mais je suis en accord que la vie doit être vécue avec la joie de vouloir la vivre.
ni l'un ni l'autre, il faut être aimée et désirée, voilà ! et par quelqu'un qu'on aime et qu'on désire en plus !!! hi hi hi !!!
Tiens moi, pour être fidèle à moi-même, je garderais l'amour de celui qui m'aime et j'irais ailleurs chercher le désir et le sexe débridé... ;-) lol Je ne pense pas que je pourrais être fidèle à un homme qui ne me désire plus et ne me baise plus... :-)
Valéry xxxxxxx
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