Un abcès était en attente d'être crevé depuis longtemps. Un longtemps qui fut nécessaire le temps de prendre une certaine distance par rapport à une situation. Personne ne voulait y toucher car ça impliquait trop émotionnellement. La situation étant délicate, ça compliquait les choses.
Dans certaines situations, on n'a pas envie de blesser mais il faut aussi savoir se dire les vraies affaires. Ces vraies affaires, on s'est épuisés à les tourner et retourner dans notre tête jusqu'à les rendre les moins menaçantes possible. On les a mises de côté parce qu'elles nous sollicitaient trop, on les a approchées à nouveau jusqu'à ce qu'on les sente suffisamment mûres pour être exprimées calmement et qu'on se sente assez solides pour en assumer les (possiblement explosives) conséquences.
L'abcès a été crevé ce matin.
Une période d'attente débute.
10 commentaires:
Tu es pleine de mystère ce matin!
Tu m'intrigue...
Est-ce encore cette histoire avec cet oncle devenu distant?
Lorsque les pensées sont claires,mûries et surtout dites avec le délicat soucie du respect, dans mon vocabulaire à moi j'appelle çà de la droiture.
Et peu importe de quoi il est question ici. Je pense que le chemin de la droiture et de l'honnêteté n'ont pas de prix.
Christiane xxx
Je t'accompagne durant ce temps d'attente. Puisse-t-il t'être bénéfique.
Colle
Rassurez-vous chères camarades bloggeuses, rien n'est dramatique.
Il est de ces abcès que l'on est soulagée de crever pour en avoir le coeur net une fois pour toutes malgré notre affection envers la personne concernée.
Je suis empathique mais pas malheureuse et j'ai passé une excellente journée. ;o)
Parfois ça marche, parfois non. Tu sais, j'ai souvent évité d'exprimer le fond de ma pensée pour ne pas blesser mais je recevais un char de m.... quand même. D'autres fois, avec d'autres personnes, j'étais étonnée de l'ouverture et de la compréhension. Finalement, comme dirait ma mère, il y a de ces fois pendant lesquelles j'ai réalisé que certains ne comprennent rien, ni du c... ni de la tête. Donc, j'ai abandonné et coupé la relation. Et ce fut pour mon plus grand bonheur.
Je te souhaite bonne chance!
Mon commentaire n'a rien à voir avec votre dernier message.
Je voulais tout simplement vous dire que dans le dernier numéro (février-mars 2009) du nouveau magazine Vita, il y a un reportage susceptible de vous intéresser.
Ainsi, aux pages 114 et suivantes, on fait la rencontre d'une femme qui a fait de sa passion son gagne-pain. Et oui, elle a maintenant sa savonnerie.
Je suis persuadée que cet article vous plaira.
Mais cà se peut pas, c'est exactement ce que j'ai vécu(ton deuxième paragraphe) et n'ai pas eu autre choix que de m'expliquer calmement mais.... (lire ma réponse à Lily sur mes commentaires de mon dernier billet). Je fais maintenant comme toi! J'attends, je crois que je vais attendre longtemps! ''soupir''
Je ne vous connais pas mais je vous sens zen dans cette situation. Souvent, attendre et peser ses mots, ça rapporte davantage que "péter une coche", tant pour la personne qui les dit que pour la personne qui les reçoit. Au fil des années, j'ai eu à traverser de multiples conflits de tous acabits (professionnels, familiaux, amicaux, etc) mais ma position "retirée et songée" a toujours été payante.
J'espère pour toi que c'est ce que je pense :)
Virginie
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