vendredi, août 01, 2008

Le pénis: un être à part entière

Je savais ce constat véridique à l'âge adulte en entendant certains hommes parler de leur membre viril en le désignant par un sobriquet affectueux ou en lui attribuant une volonté indépendante de la leur.

Cependant, j'avais tendance à penser que cela était un acquis de construction sociale, non un réflexe inné.

Lorsque, à l'âge de trois ans, mon premier fils dû subir un examen de son appareil masculin par un médecin et qu'il me confia (le fils, non le médecin et encore moins l'organe) que son pénis avait peur, je n'avais pas compris alors que selon la perception de mon enfant, son pénis possédait ses sentiments propres. Cela m'avait amusée, point.

D'accord, je ne suis pas toujours vite vite mais il me fallut six garçons et le commentaire de mon petit dernier cet après-midi pour comprendre que le fait de considérer son pénis comme un être à part entière n'avait rien d'une construction sociale ou culturelle tel que je l'imaginais mais résultait bien d'un rapport inné à son corps.

Tandis que Grand-Homme retirait le maillot de notre fils qui sortait de la piscine, notre bonhomme se pencha pour saisir entre ses mains son appendice masculin et s'adresser à lui tendrement afin de lui livrer une information capitale: "C'est fini dans l'eau, ben oui pénis, c'est fini. Papa l'a enlevé maillot, maintenant on va mettre couche. Ben oui, une belle couche pour toi."

Honnêtement, est-ce qu'il serait venu à l'esprit d'une petite fille d'informer ses organes génitaux d'un changement dans la programmation vestimentaire de la fin d'après-midi?

10 commentaires:

Une femme libre a dit...

Ben oui, un homme, petit ou grand, n'est jamais seul, il a son pénis comme compagnon. Il peut lui parler, le dorloter, le tripoter. Fascinant!

Pur bonheur a dit...

Certaines femmes parlent du 'petit' et 'gros' cerveau de l'homme. Le gros se trouverait dans le pantalon. Le petit n'a rien à dire, sauf subir ce que le gros lui fait vivre. Ça doit pas être facile tous les jours, j'vous jure!!!

Nanou La Terre a dit...

Là Grande Dame tu m'as bien fait rire avec ton sujet du jour! Et ton petit bonhomme aussi!

Wow les filles, quel sujet de discussion hot et comique en cette belle journée pluvieuse!

Va falloir que je questionne mon conjoint...Je serais bien curieuse de savoir ce qu'il en pense. La question ne m'a jamais effleuré l'esprit.

Anonyme a dit...

Après discussion avec "mon ami", celui-ci a été très affecté par vos propos et s'est replié sur lui-même. Je lui ai dit de ne pas s'en faire, que les femmes ne peuvent pas comprendre; ça lui a fait du bien.
Que voulez-vous, dans ces cas-là il a besoin de se faire secouer un peu !

Grande-Dame a dit...

Femme Libre, l'homme ne connaitra donc jamais la solitude? :)

Pur Bonheur, bien oui, déjà entendu cette expression populaire. Il faut croire qu'elle est tirée de faits vécus!

Nanou, il n'est jamais trop tard pour en apprendre sur ceux qui partagent notre vie. Prends moi par exemple: après six garçons, j'en apprends encore! ;)

Grande-Dame a dit...

Grand-Homme...euh...non laisse faire! :)

Anonyme a dit...

Pur bonheur, sais-tu ce qu'est un hermaphrodite ? une personne avec l'équipement génital d'une femme et d'un homme, un vagin ET un cerveau. héhéhé...

Nanou La Terre a dit...

Excusez-moi tout l'monde mais...

Permettez? C'est plus fort que moi.

Hum,hum:

La femme ne connaîtra jamais elle non plus la solitude!

Une femme libre a dit...

Pur Bonheur, je trouve ta vieille blague affreusement sexiste. Ouache! Et celle de Fils aîné est pas le diable mieux.

Pur bonheur a dit...

@ Femme Libre : Après 31 ans de vie commune avec un homme, je peux te dire que lorsqu'on maitrise à fond ce fascinant organe , on peut faire ce que l'on veut du reste du corps de l'homme en question. Cerveau inclus ! Et il n'y a rien de sexiste là-dedans, je t'assures!