Article intéressant dans Le Devoir d'hier sur une section du mur de Berlin offerte à la ville de Montréal pour son 350e anniversaire. J'ignorais que Montréal possédait un pan symbolique de ce mur. Nous en possédons même l'une des plus grosses pièces jamais offertes au monde! Ce pan de mur est exposé au Centre de commerce mondial.
Le mur est tombé en 1989. À l'été 1990, ma famille recevait la visite de la tante de la femme de mon père (demeurée prisonnière de l'est durant la guerre alors que sa soeur et sa famille avaient pu s'enfuir). Elle était si heureuse de pouvoir sortir de son Allemagne de l'Est!
Aussitôt débarquée chez nous avec sa petite-fille (qui avait 16 ans comme moi à l'époque), Heike sortit de son sac un grand carré de tissu dans lequel elle avait enveloppé des morceaux de ce mur maudit qu'elle avait elle-même délogés et nous les distribua.
Ma pièce à moi, c'est un morceau de béton à peine plus gros qu'un kiwi sur lequel subsiste des vestiges de graffitis. Un morceau bien anodin quand on ignore ce qu'il représente mais qui est porteur de sens pour ceux qui sont familiers avec son histoire.
4 commentaires:
Woua trop cool, un bout d'histoire!!! Je savais pas moi non plus qu'il y en avait un morceau considérable à Montréal...
C'est bien vrai que les bouts de roches n'ont de signification que lorsqu'on sait d'où elles viennent... moi je ramasse un peu trop de roches au goût de mon copain, mais après coup, il est bien content d'avoir une roche du sommet du Vésuve, ou de la mer du Nord en Écosse! (par contre l'Acropole, interdiction totale de même soulever un caillou du sol, je me suis faite avertir juste parce que je voulais jeter un oeil à la couleur...sans avoir même PENSÉ (ça s'en venait sûrement) à en garder une...
La chute du mur de Berlin a dû être une célébration incroyable...je suis un peu triste d'avoir été trop jeune à l'époque pour réaliser ce que cela signifiait, ou simplement pour réaliser que ça se passait...Ah, l'historienne en moi souffre de l'ignorance candide de mes 6 ans...*hahaha* (ok, elle ne souffre pas, en fait elle est bien contente qu'à 6 ans je ne me questionnais pas sur ce qui se passait avec l'ex-URSS) ;oP
L'URSS, pardon... l'historienne en moi m'a vertement sermonné sur ma grande erreur; puisqu'en 1989, l'URSS n'était pas encore démantelée, elle avait encore 2 ans à vivre... impardonnable de la part de la rectitude d'une historienne qui tente de démontrer son sérieux (humm...c'est rarement crédible... ;o))
@Tania: À genoux dans ta chambre!!!!
Oh wow, un vrai bout d'histoire tangible. C'est quelque chose... comme on conserverait en souvenirs un bout de carton ou de tissus ayant une signification particulière.
C'est peut-être du béton, mais qui renferme tellement.
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