jeudi, juin 14, 2007

Lu dans le journal local


Une chronique vétérinaire. On y relate le cas de madame Tanguay, qui jardinait tranquillos par une journée splendide. Carlos, son petit chien, était au comble du bonheur.

Un peu plus tard, alors que la famille était attablée, le pauvre petit Carlos attira leur attention: il titubait, perdait l'équilibre, son corps s'affaissait. Son état s'aggravait rapidement, il fallait réagir!

Après contact avec la vétérinaire et questionnaire d'évaluation rempli, on diagnostiqua que Carlos s'était intoxiqué avec une dilution d'engrais. S'ensuivit une visite à la clinique vétérinaire et un traitement approprié.

Le cabot finit par retourner chez lui sain et sauf. Fiou.

On termine la chronique en spécifiant que l'histoire est véridique, mais que le nom du chien a été modifié, ainsi que celui de sa propriétaire. Pour préserver leur anonymat, bien entendu.

Heureusement, car avoir été "Carlos", j'aurais ressenti une forme d'humiliation sévère de savoir que mon histoire avait été publiée dans le journal. Cela aurait pu grandement affecter mon estime canin que Brutus, Fido et la belle Daisy sachent que j'avais manqué de jugement et léché un produit hautement toxique.

S'il avait fallu que la vétérinaire n'ait pas la présence d'esprit de songer à la préservation de mon identité, ç'aurait pu anéantir toutes mes chances de séduire Daisy, qui est si adorable depuis que sa propriétaire lui a affublé les oreilles de ces splendides bouclettes roses estivales.

Ce n'est pas parce qu'on est un chien qu'on n'a pas droit à des services confidentiels. Cette vétérinaire l'a compris.

Wouaf!

2 commentaires:

moi m'aime a dit...

ce billet m'a fait sourire! Merci!

Fragments de lucidité a dit...

Quelle délicatesse d'esprit de la part de cette vétérinaire, vraiment y'en a qui ont vraiment le sens du professionnalisme! ;)