Il m'est arrivé d'activer sur ce blog la fonction qui enlève la possibilité de laisser des commentaires anonymes. Je l'ai cependant remise car plusieurs de mes lecteurs l'utilisent en ayant l'amabilité de s'identifier comme propriétaires de leurs propos à l'intérieur de l'encart de texte. En activant cette fonction, je m'étais privée de la précieuse interaction avec une partie de mon lectorat.
Je vais vous confier un truc: je suis mal à l'aise avec les commentaires anonymes, particulièrement s'ils véhiculent un contenu qui demande un minimum trop minimal d'intégrité pour l'assumer. Et on s'entend, assumer peut parfois être un bien grand mot sur le net: il est tellement aisé de signer un billet d'un pseudonyme qui préserve l'anonymat!
Je tente de répondre le plus souvent personnellement à mes lecteurs-trices qui ont la générosité d'alimenter mon blog de leurs opinions et ce, même si elles diffèrent des miennes. J'éprouve d'ordinaire de l'estime pour ceux qui savent articuler leur pensée, apporter des nuances à mes propos, démontrer de l'ouverture, de l'objectivité, qui savent me faire réfléchir et nourrir mon jugement vis-à-vis certaines situations. Doublement s'ils ont la délicatesse à mon égard de s'identifier et l'intégrité pour eux-même de ne pas se dissocier de leurs opinions, aussi respectables et valables soient-elles.
Je tenterai de rédiger sous peu un condensé de ce billet à insérer dans la colonne de droite.
Ne soyez donc pas étonnés si vous constatez que je m'accorde la liberté de ne pas répondre à certains commentaires anonymes. J'aime écrire sur mon blog, encore plus au fil du temps lorsque j'ai l'impression de tisser un lien avec un lectorat que j'apprends à connaître avec ses similitudes, ses différences, ses réflesxions et son souci de s'assumer.
8 commentaires:
Moi ce qui me fâche c'est savoir qui à fait le commentaire, mais que la personne n'ose pas le dire...
Je partage ton avis, Grande-Dame.
-Anonyme.
L'internet permet l'anonymat et beaucoup de personnes utilisent cet anonymat pour dire des choses qu'elles ne diront pas normalement. Personnellement, lorsque je prend le temps de laisser un commentaire, j'aime qu'on sache que j'en suis l'auteur ! :-D
J'aime l'anonymat que m'offre l'internet...je suis ici seule et inconnue tout en étant entouré. Ce paradoxe me plaît. Lorsque je signe un commentaire, je l'assume pleinement et j'abonde dans votre sens...
Je suis de votre avis l'illustre inconnue. Internet nous procure un confortable anonymat mais nous permet également d'affirmer notre "identité" par nos idées, notre façon de voir la vie, nos opinions.
Ainsi, lorsque vous (ou une autre) commentez sur mon blog, même sans vous connaître réellement, je finis par me construire mentalement une image de vous, image qui est confirmée sur votre propre blog ou sur les autres blog de la toile. J'aime aussi cette possibilité.
Seulement, si vous avez une opinion différente de la mienne ou qui pourrait positivement alimenter ma réflexion mais que par crainte de me heurter, vous préférez vous en dissocier et postez sous le couvert d'un "double anonymat", là, je deviens inconfortable...
Ça prend effectivement parfois, un certain courage pour assumer ses idées et ses opinions surtout lorsqu'elles diffèrent de celles des autres. Cependant, il y au toujours manière de procéder avec élégance et courtoisie. Tant qu'à moi, cette manière est la seule d'ailleurs qui tienne la route.
Il est certain qu'en choisissant de m'afficher, je doive parfois censurer mon blog. Je le dis tout le temps, l'internet c'est comme se trouver au centre Bell devant 20000 personnes. On a tendance à oublier, dans le feu de l'action, que c'est vaste, le web. Pour les commentaires, je ne me censure jamais; je crois que je peux être en désaccord et ne pas provoquer de flammèches.
D'autre part, le seul anonyme qui me donne des plaies de lit, c'est celui qui se pavane sur tous les blogues francophones et laisse le même message copié-collé à tout le monde concernant ses vues schizophréniques sur Sarkozy. Vous ne l'avez pas encore reçu chez vous? Mais quelle chance Grande Dame!
Hélas l'aubergiste, je ne m'en suis pas sauvée!
Lundi le 9 mars, si vous êtes au rassemblement de mamans blogueuses en l'honneur du lancement des webisodes de Mère Indigne, hé bien, ce sera l'occasion de briser une bonne part de l'anonymat... ;0)
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