Je fais de gros efforts pour être zen, lâcher prise, accepter les choses comme elles viennent sans me faire trop de mauvais sang pour ce que je ne peux changer.
Je sais maintenant m'étonner. J'ai réussi à refuser une entrevue pour un poste intéressant la semaine dernière, je ne suis pas stressée à outrance parce que je n'ai pas encore posté un document important pour un autre poste allléchant et je n'ai pas fait de cas du fait que je n'aie presque pas touché à la révision de mon livre ces derniers jours.
Bon d'accord, je suis enceinte ET frappée depuis huit jours par un vilain virus qui me réduit à un lamentable état larvaire où mon besoin absolu est de dormir vingt heures par jour, mais pour l'angoissée de la performance que je suis, avoir su établir des limites MALGRÉ mes contraintes physiques est une première. Je m'étonne, vraiment (et m'auto-congratule aussi pour cela).
La situation n'est par contre pas encore parfaitement réjouissante. C'est que les enfants ne cessent malheureusement pas de se provoquer, se chamailler et de venir rapporter des inepties parce que leur mère est un monstre d'intolérance. Les responsabilités ne s'envolent malheureusement pas durant le premier trimestre de la grossesse de ces gentes dames pour leur permettre de récupérer de tant de fatigue.
La moindre tâche m'épuise et malgré tout le sommeil gagné, je n'ai pas l'énergie de ma volonté. Ce sont hélas mes Amours autour qui paient pour...
Je revendique sauvagement le droit de répondre aux demandes des enfants UN À LA FOIS sans être dérangée ou interrompue (qu'est-ce que je serais heureuse de gagner ça de façon permanente!!). Je suis irritable et grimpe dans les rideaux quand on coupe la parole (un gros problème pour certains ici), qu'on lance des petites flèches empoisonnées à ses frères en espérant que je n'aie rien vu, qu'on me dise devant la mystérieuse disparition du XXième aiguisoir de la maison (ou le plat qui traîne sur le comptoir, ou le motton de dentifrice dans le lavabo de la salle de bain, ou la pinte de lait vide rangée au frigo) un unanime: "C'est paaaas moiiii!".
Fils Aîné affirme qu'il est le plus malchanceux de la fratrie car son statut d'aîné fait de lui celui qui m'a endurée le plus grand nombre de fois dans cet état d'irritabilité extrême (qui empire hélas de grossesse en grossesse).
Je partirais en voyage. Il me semble que, fin du premier trimestre, énergie et patience revenues, une petite escapade en amoureux loin-loin-loin me revigorerait...
J'y songe...Faire le vide pour mieux faire le plein...
11 commentaires:
Tu as toute ma compassion, car il me semble aussi que je grince et montre les dents plus souvent à cette grossesse-ci qu'aux autres. Bon, je suis dans le 2e trimestre, la fatigue est moindre, mais je monte aussi souvent sur mes grands chevaux (au grand dam de Némo!)
CALISSER LE CAMP EN ESPAGNE, LÀ EST LA SOLUTION.
si ton "loin, loin, loin" passe par ici, bienvenue chez moi, dans le nord de la france. Ne restent plus à la maison que 2 de mes 6 poussins, qui ont oublié pour l'un et pas connu pour l'autre leur maman en état de grossesse.
Bon continuation
Voyez ça comme de la pratique pour l'adolescence. Gardez-vous des forces pour ce proche futur.
Spamoi est un membre à part entière dans notre famille de trois adolescentes. Il a le dos large, le pauvre.....
Je pense que l'escapade serait grandement méritée ;o) Je la recommande aussi ;o) (Moi Voyou, je conseille plutot la Grèce, sur laquelle je phantasme particulièrement depuis quelque temps...Bon sinon au plus près, Magog moi j'avais adoré, juste faire des balades en voiture autour du lac c'est de toute beauté ;o))
Tania, Grèce (mon historien de chum l'adore!) et Italie était notre destination de choix pour cet été...c'était avant le projet bébé. Là, on devra remettre.
Pour mars ou avril, j'aimerais bien le Costa Rica ou encore le Yucàtan...
Naaa, Grand Homme est historien?? Et moi qui pensait qu'on était une espèce rare et en voie d'extinction!! ;o) Je peux poser une question indiscrète qui ne demande qu'une réponse vague? Est-ce qu'il a trouvé quelque chose dans son domaine d'étude? (la question qui tue pour les historiens diplômés...*hahah*). Quant à la destination soleil, c'est effectivement celle qui fait le plus de bien au cerveau et au corps; ne rien faire au soleil en se trempant les orteils dans l'eau (aaarrr le paradis). Moi et mon copain planifions un voyage du style plutôt épuisant; Paris-Barcelone-Florence-Venise-Athènes, tout ça en un mois, en espérant avoir les moyens (et l'énergie) de tout faire, et même de s'arrêter parfois entre les grandes villes... Malheureusement, malgré les copains parsemés en cours de route, c'est surtout l'argent qui nous limitera....*soupir* la torture, être en Europe et ne pas pouvoir tout voir ;o) Je souffre, sérieusement!!!
Tania, que de beaux projets! Bcp plus complexe à faire avec des enfants! :S Il nous coûterait aussi cher de les "caser" dans des camps que de les emmener avec nous...
Grand-Homme est enseignant d'histoire...probablement le domaine le plus accessible pour un féru d'histoire...??
Effectivement, l'enseignement de l'histoire est le moyen le plus sur d'avoir un emploi dans ce domaine. C'est moins poussé comme études et certe un peu plus superficiel encore quand tu dois voir 10 000 ans d'histoires en deux ans, mais c'est si agréable de travailler l'histoire et de la faire connaitre jour après jour !
Ici comme en Europe, à part les Universités et les musées... On a tendence à oublier l'importance de l'histoire!
Mais c'est vrai qu'il est triste d'habiter l'Europe et de ne pas prendre les moyens de toute la visiter.
@ Grand homme: merci d'etre venu donner des détails toi-meme ;o) Effectivement, l'enseignement est l'aboutissement le plus évident à des études en Histoire...c'est d'ailleurs de ce coté, au collégial, que se dirige mon copain qui a fait sa maitrise en Histoire en meme temps que moi... Pour ma part, je me sens limitée meme là-dedans; une maitrise en Histoire permet d'enseigner au cégep, mais pas au secondaire faute de formation en pédagogie, et pas non plus à l'université, faute d'avoir un vénérable Ph. D...Au cégep, selon les cours que j'ai suivi lors de ma formation en sciences humaines, aucun ne me passionne autant que mon sujet d'études; le seul qui m'irait, c'est l'histoire de la civilisation occidentale. Histoire des E-U, du Québec ou du 20e siècle, très peu pour moi. N'ayant jamais eu d'expérience d'enseignement, et en compétition directe avec mon copain qui veut faire la meme chose que moi sur le meme territoire... je me sens un peu à l'étroit dans cette avenue, quoiqu'elle a de gros avantages (surtout les longues vacances!!). Quoique je sais aimer l'Histoire suffisamment pour ne pas etre trop ennuyante devant une classe... En tout cas une chose est sure, je ne me vois pas faire de la paperasse toute ma vie comme je le fais là... aucun controle sur ma vie au travail, cerveau sur le mode automatique et en manque de sollicitation... arf au secours. On verra bien à notre retour au Qc, les ouvertures qui s'offrent à nous... Merci à tout le moins à vous deux pour votre avis! ;o)
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