lundi, avril 28, 2008
Existe-t-il...
...un bonheur supérieur à...
...celui de pouvoir nager dans la mer turquoise avec son amoureux en respirant la liberté?
...celui de se réjouir de pratiquer une autre langue quotidiennement?
...celui de rire à n'en plus pouvoir s'arrêter (et à en avaler de grosses vagues salées) en ramassant des bestioles avec ses orteils dans l'océan?
...celui de pouvoir s'envoyer aisément en l'air à toute heure du jour sans contrainte enfantine?
...celui de ne se taper aucun repas, aucun lavage, aucun ramassage, aucun "répétage" durant plusieurs jours?
...celui de prendre le temps de sentir les premiers mouvements de son tout-mini bébé?
...celui de n'avoir pas de technologie à proximité (même si c'en est parfois désespérant) en guise de divertissement durant plusieurs jours?
...celui de se faire dire par son homme qu'il ne nous a pas vue si souriante depuis fort longtemps?
...celui de rentrer chez soi le corps reposé, la tête vide et prête à affronter sereinement plusieurs "dossiers" en latence à la maison?
Bien sûr.
Il n'y a pas bonheur plus intense que celui d'arriver à l'aéroport, de hâter le pas avec une énergie maternelle inégalable pour retrouver et serrer dans ses bras tous ces petits garçons fébriles qui nous ont tant manqué (et pour lesquels on s'était imaginé mille scénarios aussi horribles que pathétiques en notre absence qui auraient pu compromettre ces bienheureuses retrouvailles).
Ils me sollicitent d'une tape sur l'avant-bras, d'un tirage de bout de robe, les "Maman!" fusent de tous côtés, je n'ai pas le temps de répondre à un que trois autres "Maman!" naissent autour, ils se coupent la parole plus que jamais pour s'informer des détails du voyage ou raconter tous les incidents que nous avons malencontreusement raté à la maison, mais je les aime et suis heureuse plus que jamais de les avoir retrouvés et de savoir maintenant qu'ils peuvent tous survivre sans moi (dire que je me croyais indispensable!).
PS. Mille mercis à Papi, Mamie, Grand-Maman et tante A-I-A-A qui ont naturellement fait en sorte qu'aucun des enfants n'ait été kidnappé, frappé par une voiture, empoisonné par un bulbe toxique, démembré par un jeu trop dangereux, étouffé par une allergie subite diagnostiquée trop tard, attaqué par un chien enragé, succombé aux blessures de l'effondrement de notre maison par le météorite qui devait s'y écraser durant notre absence ou noyé dans l'eau glacée de notre piscine.
Je sais, je suis paranoïaque. Mon homme me l'a répété maintes fois ces derniers jours lorsque je ne le faisais pas moi-même...
Libellés :
Réflexions,
Voyage
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
4 commentaires:
Hola querida
N'aurais-tu pas oublier un point important :)
Existe-t-il un bonheur supérieur à celui de se dire... vivement la prochaine escapade sans enfant puisque c'est possible.
Bon retour et bravo pour ce ressourcement!
Contente que tout se soit bien passé pour toi là-bas et pour la fraterie à la maison!
Je comprend ton état d'âme face aux enfants. Je pouvais aisément partir quelques jours lorsque j'avais deux enfants, et même avec le troisième. Aujourd'hui, maintenant que j'en ai 5, je trouve très difficile de partir sans eux ne serais-ce qu'un après-midi. Ça prend beaucoup de travail sur soi et de lâcher prise.
Bien heureuse que tu aies pu profiter de ces vacances!
Publier un commentaire