Voilà une bonne nouvelle!
Il y a quelques semaines, j'écoutais à la radio un reportage sur un couple de l'ouest canadien ayant décidé de relever le défi de ne consommer que des produits locaux durant toute une année. Ils expliquaient les problématiques rencontrées et les démarches entreprises pour s'approvisionner en aliments particuliers (le sel, par exemple) et tout ce qu'ils ont tiré de cette expérience.
Celle-ci fut marquante pour eux (je n'ai hélas pas réussi à retracer le reportage) et fort inspirante pour moi (quoique je ne suis pas certaine que je réussirais à me priver à très long terme de clémentines du Maroc, de fleur de sel de Camargue, du bain mousse aux amandes du Petit Marseillais, du bon vin australien, italien ou français, d'Amarula d'Afrique du Sud, de pamplemousses roses de Floride, d'avocats du Mexique, d'olives, de jambon de Bayonne ou de Caprice des Dieux). Je fais de grands efforts pour acheter local, mais je m'octroie tout de même le droit à certains divins plaisirs!
Je suis heureuse qu'enfin on se décide à légiférer sur l'étiquettage! Bon d'accord, ce ne sera que sur les produits frais (donc très limité), mais c'est tout de même un début (Le Devoir écrivait justement un article fort intéressant sur l'étiquettage et les produits locaux dans son édition du 1er décembre.)
Je n'ose toutefois encore rêver du jour où le gouvernement osera braver les lobbys alimentaires pour enfin obliger l'identification des produits issus des OGM. Les médias conscientisent de plus en plus la population sur les bienfaits environnementaux (et éventuellement, économiques) de la consommation locale. Mes enfants connaîtront peut-être le jour où un étiquettage pertinent permettra aux consommateurs de faire des choix éclairés sur les produits consommés.
4 commentaires:
A savoir ce que cela vaut mais sur le vieux continent différents produits doivent afficher obligatoirement la présence éventuelle d'Ogm (genre : les boites de maïs qui affichent fièrement un petit logo "sans OGM")... A l'occasion je regarderai une boîte de soja tiens...
ca avance coté étiquetage..quand on avait 15 ans, c'était impossible de savoir la quantité de gras trans dans un aliments. Ou la quantité de sucre....
On doit tout de même se considérer chanceux. Je voyage pas mal et je tente de garder une saine alimentation en voyage. Mon désaroi arrive quand je suis au prise aved des aliments d'épicerie ne contenant AUCUNE étiquette d'ingrédients ! c'est très fréquent un peu partout en europe...
Il y a aussi l'excellente auteure Barbara Kingsolver qui a fait l'expérience, aux États-Unis, de ne manger que du local pendant un an. Elle a relaté cela dans un livre, pour le moment non-traduit, Animal, Vegetable, Miracle.
http://www.kingsolver.com/home/index.asp
Si cela vous intéresse.
Héhéhé, Amarula, un souvenir non?
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