Nous avons été visiter il y a quelques jours San Gimignano, une ville médiévale fortifiée magnifiquement conservée. Après un repas sur une terrasse (où nous avons entendu des accents québécois qui nous ont fait chaud au coeur), nous avons été visiter un musée bien particulier.
Quelques unes des tours de San Gimignano.
Une rue étroite de cette magnifique ville fortifiée.
La visite du musée de la torture fut assez ébranlant. D'apprendre que le but de la plupart des instruments de torture était de prolonger les souffrances de gens du peuple, souvent condamné pour des offenses banales par rapport au châtiment m'a causé plusieurs hauts-le-coeur.
Voici quelques outils utilisés par les bourreaux...
Une ceinture de chasteté, souvent imposée aux femmes durant les absences de leur mari. Il n'était pas rare qu'elles les blessent au point d'en mourir de septicémie. Les ceintures lacéraient le corps et si la femme était enceinte sans le savoir au moment du départ de son mari, cela pouvait lui être fatal.
Une poire que l'on pouvait insérer dans la bouche, l'anus ou le vagin. Une fois insérée, on l'ouvrait et elle déployait des sortes de griffes qui lacéraient l'intérieur des orifices.
Des griffes servant à déchirer la chair.
Une image d'empalement. On "asseyait" le condamné sur un long bout de bois à l'extrémité arrondie (qui était enfoncée dans l'anus). Tranquillement, le pieux s'enfonçait et ravageait l'intérieur du corps. Le pieux était fait de telle manière qu'en s'enfonçant, il évitait les organes principaux afin de prolonger l'agonie. Le sujet pouvait mettre plusieurs jours à mourir, en plein soleil, tué ainsi à petit feu sous les yeux de ses pairs dans une abominable souffrance, jusqu'à ce que le pieux lui ressorte par la bouche.
Voilà des haches à dépecer qui intéresseront sans doute Fils Aîné.
Une chaise à interrogatoire recouverte de piquants. D'autres types de chaises étaient faites avec des lames.
Ici, toutes sortes de pinces à torture. Celle qui impressionnera mes garçons est en bas, à gauche. On voit peu les détails, mais elle est magnifiquement gravée en tête de serpent. Ce type de pince était chauffée à rouge puis était utilisée pour écraser et déformer le pénis des suspects interrogés. Le même type de pince existait pour les mamelons. Quel supplice! Je ne puis croire qu'on ait puisse être aussi insensible...
Frédéric s'intéresse au panier de la guillotine dans lequel il n'y a pas de tête à admirer. On raconte qu'une tête guillotinée, en roulant dans le panier, avait encore conscience pour quelques secondes de son sort.
Ici, le marquage au fer rouge portait atteinte de façon définitive à l'intégrité physique de la victime. Le poids de l'humiliation sociale se chargeait du reste.
Cet instrument de torture servait à "emprisonner" les victimes à la manière de la femme sur l'image. La position prolongée obligée suscitait rapidement inconfort puis insoutenables crampes. Le supplice pouvait durer des jours.
La dernière que je vous présente inflige des souffrances telles que vous ne pouvez les imaginer. Des cris de terreur alarmant les voisins les plus éloignés sont suscités à la simple vue de l'instrument de torture. Le cruel principe consiste à étendre une sorte de pâte odorante sur la tête de la victime après lui avoir préalablement enduit le crâne d'eau tiède (malgré l'envie du bourreau parfois de carrément immerger la tête dans l'eau glacée). La tête est ensuite frottée vigoureusement ou avec douceur (à la discrétion du bourreau). Il arrive occasionnellement qu'en dépit des précautions prises, de l'eau mélangée à la potion s'écoule dans les yeux de la victime, créant de ce fait un catalyseur d'agonie. Les cris d'épouvante émis par la victime sont susceptibles d'éveiller des soupçons réels sur ce qui se passe derrière la porte de votre chambre d'hôtel...
11 commentaires:
Serait-il possible que tu te sois délectée de tes "maux", crampée de rire en écrivant la dernière torture?
Qui est masochiste? Nous qui te lisons ou la torture en soit?
La poire déchireuse d'anus me fait peur, j'en ai des frissons. Mais il me semble que le dernier instruments rendrait d'autres bourreaux jaloux.
Ouf, voilà le premier billet de toi que j'ai douté de terminer jusqu'au bout!!!
Misère!!! J'en suis toute retournée!
Le savoir c'est pas comme le voir hein?
merci merci merci d'avoir terminé par un peu d'humour!!!!!!
Quelle barbarie n'est-ce pas. Ces pauvres femmes qui en mouraient souvent à cause des infections. Je parle des ceintures de chasteté bien sûr. Mais tu m'en apprends sur les autres systèmes de torture de l'époque. Quelle horreur. On peut bien parler de ces milles ans du moyen-âge comme de l'âge sombre...
Mais est-ce bien mieux aujourd'hui...
Quelle finale, j'adore! :)
Merci pour la finale sur note amusante; un peu plus et j'étais malade!
;O)
bonsoir, j'y suis également allée au musée de la torture lors d'un voyage ou je faisais plusieurs villes. J'ai trouvé ce musée, très réaliste sur les techniques de l'époque, on pouvait comprendre et presque sentir la souffrance des personnes qui ont subis tous ces supplices. Ce musée fait réfléchir.
salut.. j'ai moi aussi?eu l'occasion il y a quelques années de visiter a 2reprises le musée de la torture,lors d'un voyage a venise et l'autre a florence...ces quelques images que tu nous montres,sont a couper le souffle mais ce n'est qu'une minime partie de ce que j'ai pu voir co moyen de "faire parler" et meme apres autant d'annees,on pouvait encore sentir le sang et la "douleur"...ce qui ma le plus marqué, c'est le sarcofage rempli de pointes enormes de part et d'autre et qui ne touchaient pas les points vitaux de la pers... et ben..BEURK!!je vous laisse imaginer...la derniere photo est surement efficace co punition mais ,a cette époque,les condamnés n'auraient certainement pas etés lavés de tout soupçons pour autant..bien malheureusem d'ailleurs. voila fini mon ti comment.lol biz
J'adooooooooore ! ♥
j'ai pas fini la visite trop horrible insupportable
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