jeudi, juillet 09, 2009

La villa

Journée relaxe aujourd'hui. Grand-Homme désirait visiter le musée Leonard de Vinci. Comme je suis fatiguée de courir et d'imposer ce rythme aux enfants, je suis restée ici avec eux pendant que l'homme explorait. Nous avons quand même fait un arrêt au parc en fin d'avant-midi. Frédéric est en manque d'enfants, l'esprit du jeu avec ses frères ou les amis de la garderie lui manque.

Habituellement, il est timide avec les enfants étrangers et sollicite un peu de support parental pour établir le contact. Depuis que nous sommes en Italie, il se mêle plus facilement à eux même s'ils sont plus âgés et qu'il ne comprend rien à leur langage. Parmi les enfants, il retrouve son sourire, devient joyeux et rayonnant. Le besoin intense des autres semble le rendre plus autonome pour socialiser.

Nos voisins de villa sont des Français qui ont des enfants dont un jeune garçon de six ans. Frédéric cherche sa compagnie, aime courir avec lui et est triste quand Valentin ne peut pas jouer avec lui. Il se plante à côté de la terrasse des voisins et attend piteusement. Je me sens un peu mal vis-à-vis des parents que mon fils attende autant du leur.

Depuis notre arrivée ici, nous avons croisé deux fois mes mousquetaires sur msn. La dernière fois, nous avons pu leur parler de vive voix. Frédéric s'est alors emballé d'entendre leur voix, de pouvoir leur parler de son ami Valentin. "Grand-Charme, Grand-Charme, est-ce que tu m'entends? Z'ai un ami, il s'appelle...(en aparté: "Il s'appelle comment déza maman?" -Valentin"....il s'appelle Laventin...Laven...Valentin!"



La villa. Petite mais sympathique et chaleureuse avec ses murs de pierre dignes des faux-finis de ma copine Joselle.





Il y a de la lavande partout ici. Il faut faire gaffe en les humant et en marchant tout près: un seul plant compte des dizaines d'abeilles et de bourdons.



Le chien bien sympathique qui nous attend souvent à la porte.



La piscine avec vue sur les collines environnantes.



Moi dans la campagne toscane.



Le grand terrain derrière où Frédéric aime s'amuser avec Valentin lorsque ce dernier a (enfin!) un peu de latitude...

La villa est vraiment la formule idéale pour se familiariser avec une région. Ce type de pied à terre est plus avantageux que l'hôtel pour le prix et la possibilité d'y préparer nos repas. Nous allons à l'épicerie à tous les deux jours, découvrons de drôles d'emballages (comme des croissants au chocolat qui ont vraiment l'air d'être emballés dans un plastique de serviettes sanitaires). Observation étrange: j'étais persuadée que tout coûtait plus cher en Europe, coût de la vie oblige. Je suis étonnée: la bouteille de Bailey's que nous payons 26$ au Québec ne coûte que 10.90 euros ici (donc près de 10$ canadiens de moins). J'ai pensé à toi hop mama, en m'achetant une bouteille de Sheridan (que je culpabilise à acheter chez nous vu le prix)...

Quel ne fut pas notre bonheur aujourd'hui de découvrir du pain MOU! Comprenez que le pain italien ordinaire a un avantage majeur: on peut le mettre au fond du sac d'épicerie et l'ensevelir de boîtes de conserves, il s'en sortira toujours intact, protégé par sa dureté brise-dents...

7 commentaires:

Anonyme a dit...

Tu as bien fait de prendre une pause d'une journée Grande-Dame. C'est ça aussi l'Italie faire la Dolce Vita ! C'est ce que nous avons fait avec les enfants, une journée repos par semaine juste pour profiter de la vie.

Mélanie

Christiane a dit...

Bon, çà sent la relaxation par chez vous. J'aime bien çà te sentir comme çà, surtout avec une bouteille de Bailey's...

Tendresses

Anonyme a dit...

J'espère qu'il n'est pas trop tard pour te conseiller fortement de boire du Passito....c'est une spécialité de la région et c'est vraiment sublime....

Laurence

Anonyme a dit...

Je trouve que tu as pris la bonne décision! une peu de repos bravo!! tu es resplendissante et quel belles photos!!!

Bonne fin de parcours!!!

Joselle

Pur bonheur a dit...

Comme c'est joli cet endroit! Profites en au max !

moi m'aime a dit...

Wow!!

Hop mama a dit...

Aaaaah Grande Dame, quel délice de savoir que malgré la distance, le Sheridan t'a fait avoir une pensée pour moi! Tu es magnifique, tes photos sont magnifiques, ton récit est magnifique...

Belles bises du fond de la Beauce où je siroterai un verre en pensant à toi...