Nous avons branlé dans le manche tout l'avant-midi avant d'oser braver le monstre. Frédéric était tout heureux de voir dehors des petits garçons jouer à côté de notre villa. Ce fut un motivateur suffisant pour qu'il s'habille pour aller les rejoindre. Il s'est mis à pleurer quand il a réalisé qu'ils étaient partis. Il voulait tellement zouer avec des garçons! La maison lui manque, il voudrait voir ses frères.
Nous sommes finalement partis, moi armée des bons conseils d'Elena et Grand-Homme de ses cartes routières. J'ai triomphé: j'ai bravé la côte et ça m'a étampé un sourire dans la face dont les effets se font encore ressentir. En arrêtant au village, nous avons aperçu un parc. Frédéric a vu quelque chose de très convoité: DES ENFANTS. Nous n'avons pas pu lui refuser. Aussitôt lâché lousse, pas de petite gêne habituelle, juste le grand bonheur de circuler, errer, aller et venir, bouger parmi ses semblables à la langue étrange. Nous étions heureux de le voir heureux. Il ne comprenait rien à l'italien autour mais on s'en fout puisque le langage du jeu est universel.
Comme vous le constatez, j'ai aussi survécu aux routes sinueuses et escarpées. C'est donc une belle journée. Nous avons fait les courses, nous nous sommes baignés et en ce moment de siesta, ça commence à ressembler à la dolce vita. Jusqu'à la prochaine sortie sur le réseau italien.
3 commentaires:
Profitez-en pour vous ressourcer à fond :)
C'est vrai que la vie hors du foyer a quelque chose d'épuisant, on est pas dans ses commodités et tout.
Tâchez de voir et de gouter le meilleur, d'emmagasiner les souvenirs ! :)
La dolce vita! Enfin! C'est à ça qu'on associe l'Italie. Savourez chaque instant de dolce vita.
Repose-toi bien...
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