mardi, mai 11, 2010

Le jardinage dans tous ses états

Inspiration zéro pour le jardinage cette année. Tout comme l’an dernier. Et puis celle d’avant.


Résultat : je donne un go au printemps, débroussaille grossièrement, puis laisse la nature faire son œuvre, qui avec ma piètre préparation fait son possible pour un résultat désastreux en fin de saison.

Par manque de soins, j’ai perdu des dizaines de plants ces trois dernières années. Des vivaces que j'adorais. À présent, des plants étouffent faute d’avoir été divisés, des plants disparus je ne sais où, des plantes étouffées par leurs voisines ambitieuses.

J’ai même une plate-bande complète qui a changé de zone d’ensoleillement et donc par conséquent, je devrais presque tout déménager pour trouver à mes fleurs des coins soleil. Bon, ce n’est pas si mauvais, moi qui adore les astilbes et la ligulaire mais qui n’avais point d’ombre pour faire leur bonheur, je pourrai remédier à la situation.

Si j’ai été aussi négligente, c’est que je n’ai eu ni l’envie ni le temps et encore moins le courage de nettoyer mes plates-bandes envahies par les mauvaises herbes, le gazon et les vivaces envahissantes.

Qu’à cela ne tienne, j’ai pris mon courage à deux mains et décidé que je bichonnerais UNE plate-bande à la fois cette année. Après plusieurs heures, deux d’entre elles commencent à me faire moins honte. J’ai arraché, désherbé, divisé, relocalisé, rempoté, redécoupé, transporté des brouettes et des brouettes de tourbe et de plantes mortes et/ou en voie de l’être. Du gros boulot, tout cela sous l’œil attentif de Frédéric qui portait fièrement SES gants de jardinage et m’encourageait inlassablement dans mes efforts dans le but avoué que je lui déniche des vers de terre et des bestioles originales.

(La question qui tue…Qu’est-ce qui est le plus éprouvant : s’éreinter à jardiner ou s’étourdir à écouter jacasser durant DES HEURES un jardinier-entomologiste de quatre ans dont l’engouement pour les vers ne trouve son comble que lorsqu’il est partagé en totalité?).

6 commentaires:

ophise a dit...

Hélas... tu m'impressionnes... !

Dotée d'un jardin un peu trop loin et beaucoup trop grand je n'ai eu d'autre choix que décider que la loi de la jungle sévirait : que les meilleurs gagnent (non pas les orties de préférence :D ). Finalement, cela donne quelques résultats : aucun arrosage (on survit ou l'on meurt) ; deux désherbages annuels pour les plantes chéries (rosiers en général) ; aucun traitement et pas assez de présence mais cela prend doucement forme...

A peine de quoi maintenir la nature à un état raisonnable... mais l'émerveillement devant les iris, pivoines et fruits l'été ! Allez on y retourne :)

Grand homme a dit...

La joie avec les vers, c'est que même "brisés", chaque moitié continue à se tortiller de son coté! Deux fois plus de plaisir !

Méli a dit...

J'aime bien le jardinage, quand on fait ça, on oublie tout, ça fait du bien et ensuite, je m'émerveille de voir les plantes pousser et changer et s'épanouir ! ;-D

Anonyme a dit...

Je dirais que le plus fatiguant, ce n'est pas le jardinage mais la jasette qui vient avec. ;0)

Je manque aussi de temps pour mettre en beauté ma grande plate-bande. Je me dis toujours que je vais m'y mettre mais je remets toujours au lendemain... qui a aussi un lendemain malheureusement. ;0S

Matty

Anonyme a dit...

Les anciens proprios de notre maison avait créé (et non entretenu!!), une plate-bande qui fait le tour de la piscine... Aujourd'hui, après des heures de désherbage (car il faut tout arracher...), j'ai décidé que la plate-bande se terminerait au tournant de la piscine qui n'est plus visible du patio!

Une femme libre a dit...

Le jardinage. Quand j'ai acheté la grande maison à l'immense terrain, mon but était de remplacer tout le gazon par des vivaces. Au bout de vingt ans de dur mais joyeux labeur, j'avais réussi! À partir de là, je n'ai plus trouvé aucun attrait à l'entretien, même minimal, de cet immense jardin. C'est avec joie que j'ai vendu cette corvée l'année passée. Les étapes de la vie...