J'ai un peu (euphémisme) de misère avec les gens (et la tendance) qui cherchent à tout monnayer. Perso, j'abhorre. Je vends très rarement, n'aime pas les ventes de garage et encore moins accumuler du stock non utilisé.
Beaucoup de gens nous donnent de beaux vêtements pour les enfants, à notre tour, nous donnons les vêtements trop petits à la Saint-Vincent-de-Paul. De la même manière pour un meuble dont on n'a plus besoin: si on trouve preneur dans l'entourage, go. Pas question de tout monnayer.
Marie-Pascale m'a fait découvrir via Facebook le site Deuxième vie , pour ceux qui ont un penchant pour la même philosophie que moi.
En jardinage intensif depuis deux semaines, je dois diviser plusieurs vivaces. Qui plus est, nous excaverons bientôt devant la maison et par conséquent je dois déménager une plate-bande entière. J'ai donc offert des fleurs à ma voisine et le soir venu, un homme s'est présenté timidement chez nous pour venir chercher des fleurs. "Euh, vous êtes qui ?"
-Votre facteur.
Pendant qu'elle transplantait "mes" fleurs, il lui a demandé en lui livrant son courrier si elle en avait de trop. Comme je lui avais dit que j'en avais beaucoup trop, elle l'a envoyé chez nous.
J'ai trouvé cela bien sympathique. Offrir et se faire offrir des fleurs est bien plus agréable que de les acheter soi-même. Les fleurs possède alors une histoire.
Mes fleurs sont déménagées à St-Jérôme.
Tout à fait charmant.
4 commentaires:
Tu as bien raison!
Bonjour Grande Dame,
J'ai mis votre blogue à mes favoris il y a quelques temps. Je me retrouve souvent dans vos billets. Merci pour ces petites pauses qu'ils me procurent.
Je me suis déja posé la question quant à pourquoi les gens attribuent à tout une valeur monétaire. Il y a quelques générations, on pratiquait plutôt le troc et souvent en différé.
C'est cette approche qui me vient plus naturellement. Si on m'offre gratuitement un objet dont j'ai besoin j'aurai tendance à ''repayer'' en petits plats, en rendant service ou autre le donateur.
On m'a souvent dit ''je ne veux pas avoir l'impression d'avoir une dette envers quelqu'un.''
Je me demande si le rythme de notre société y est pour quelque chose.
Moi aussi, je donne et je reçois beaucoup aussi. La générosité appelle la générosité.
Vous avez raison Femme Libre, on donne d'un bord, on reçoit de l'autre. Ainsi va la vie !
RAnnieB, merci pour votre commentaire.
Comme quelques uns de vos proches, je n'aime pas avoir de dette envers les autres. Apprendre à accepter n'est pas toujours la voie la plus facile !
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