vendredi, février 20, 2009

Mon choix

Elle me draine, vous n'avez pas idée!

Cela fait une dizaine d'années que je la connais. Je la vois régulièrement pour une unique raison. Si j'ai par le passé souvent pesté devant ses jugements de valeur constants, j'ai fini par m'amuser de la voir étaler ses idées toutes faites et ses nombreux stéréotypes.

Suis arrivée dans son salon après dîner. Après avoir déshabillé ma fille, je me suis installée dans un fauteuil.

Quelques instants plus tard, elle s'est approchée de Béatrice en voulant lui faire de la façon.

-Allooooo mon amoouuuuuur, t'es dont bien beeeeelle!!

-Ne t'approche pas trop brusquement que je la mis en garde, elle est un peu craintive avec les inconnues.

Les yeux de ma petite Béatrice s'emplirent de panique et elle se mit à hurler d'horreur en voyant la femme qui se fit un peu trop insistante.

Elle tenta de la prendre, affirmant "qu'il fallait qu'elle apprenne". La CRIIISE! Je repris ma fille, dont les sanglots ne faisaient qu'augmenter dans les bras étrangers. Elle finit par se calmer bien calée contre moi et si la dame osait la regarder, Béa laissait tomber sa suce qu'elle tétait goulûment pour se remettre à pleurer de plus bel.

Je sentis dans le refroidissement de l'ambiance que les pleurs de ma fille l'avaient vexée mais puisque je suis la mère à l'origine de ce bébé craintif, c'est vers moi que le jet de froidure se dirigea.

-C'est parce que c'est une fille, trancha-t-elle. Les filles sont plus braillardes.

Je fus offusquée qu'on accuse ainsi la féminité de ma fille et j'osai dire que certains de mes fils avaient aussi été craintifs mais elle réfuta catégoriquement mon hypothèse. Je réitérai que beaucoup de bébés passaient par là, qu'ils devenaient plus inquiets à un certain âge avec les étrangers.

-Non-non, c'est parce que c'est une fille. J'te l'dis. C'est comme ça. Mon fils était pas sauvage, lui.

Pas eu envie de m'obstiner.

Pour tuer le temps, elle finit par me demander si mon bébé avait commencé à manger.

"Non", que je lui répondis.

Il n'en fallut pas plus pour qu'elle s'offense qu'à presque cinq mois, cette pauvre enfant ne mange pas encore. Son fils à elle -enfant unique-, mangeait déjà à trois semaines.

-Pas mes enfants. Ils ont tous mangé entre trois mois et demi et sept mois.

La suite de son discours (servi avec beaucoup de conviction) visait à me conscientiser sur le fait que notre génération avait mangé tôt et avait été nourrie au lait de vache et que personne n'en était mort. Je pouvais donc faire manger ma fille sans problème, elle allait survivre (comme si la question était là).

-Mais de toute façon, c'est sûr que c'est ton choix qu'elle me concéda.

Je lui expliquai que c'était une croyance populaire que de penser que si un bébé réclamait à boire plus souvent qu'il fallait absolument introduire les aliments solides. Je lui parlai de la maturité du système digestif. Elle renchérit en m'expliquant, toujours avec cette conviction à tout rompre bonifiée de ce petit air de désolation pour ma fille que sa mère n'ait toujours pas compris ses besoins réels que son fils (aujourd'hui âgé de cinq ans) avait toujours bu des quantités fixes de lait maternisé à heures fixes.

Je lui parlai des bébés allaités, de l'assimilation quasi complète du lait maternel par le bébé, des poussées de croissance, du caca aux deux-trois jours du bébé allaité par rapport au bébé nourri aux préparations lactées, de l'allaitement à la demande sans se scandaliser que bébé boive deux fois dans l'heure plutôt qu'aux quatre maudites heures auxquelles elle tenait tant.

Elle me parla de l'introduction des solides très tôt à laquelle elle semblait tenir comme une valeur profonde. Devant la divergence de ma pensée, elle justifia son choix sous prétexte que tsé, son bébé pesait dix livres à la naissance!

Aaaaah!! Voilà qui explique tout!!!! (Non mais! Quelle honte! Mes gros bébés de neuf livres n'ont pas mangé si tôt! Voilà qui explique sans doute pourquoi Benjamin est aujourd'hui si maigrichon!)

Qu'on ne fasse pas comme moi, je m'en tape. Sincèrement. Ce qui me sape, c'est ce petit air d'incompréhension-dégoût-mépris qui teinte le non-verbal chaque fois avant un: "Mais je te juge pas hein, c'est sûr que c'est ton choix".

"Tsé, qu'elle me dit avec presque désolation, c'est comme pour tes allaitements. Toi tu allaites tes bébés passé un an (ceci dit en secouant la tête comme si on venait d'aborder un sujet très délicat). Moi je comprends pas ça. C'est pas normal (ceci dit en secouant la tête comme si c'était absolument dégoûtant que d'allaiter un bambin de cet âge), mais c'est ton choix et je respecte ça. Parce que tsé, t'es spéciale toi, je te l'ai toujours dit. Moi, une fille bizarre comme toi, j'ai jamais vu ça. Mes autres clientes...."

Ouch! La puissance du non-verbal, je vous dis pas! Quel discours de mépris, encore étonnant qu'elle ose encore me couper les cheveux!

Béatrice s'était remise à chigner. Comme je ne fus pas toujours en position de la prendre pour la calmer, je m'étirais le bras pour lui redonner sa suce. Lorsqu'il m'était impossible de le faire, elle (la dame qui me faisait l'honneur de me coiffer malgré mes tendances marginales), s'approchait doucement pour ensuite, vexée de ses pleurs récurrents, se détourner d'elle en ressassant son caractère pleurnicheux comme si c'était de la mauvaise foi.

Vint le sujet du vilain virus attrapé cette dernière semaine. Ça m'a achevée (la discussion, pas le virus.) et mise en rogne pour l'après-midi.

Son verdict tomba assez rapidement: j'avais choppé l'influenza. Ah. Possible. Connais pas le nom du virus mais il ne m'a pas manquée.

-Il faut te reposer! qu'elle me scanda entre deux coups de ciseaux.

Je tentai de lui expliquer que ce n'était pas facile à faire, pour une mère, de se reposer, sans devoir assumer le double ou le triple de boulot par la suite.

Le couperet tomba sec: "Quoi? Ton chum ne t'aide pas?"

-Je...

-Moi mon chum fait la vaisselle, passe l'aspirateur,...

-Tu...

-...lave les salles de bain, s'occupe de notre fils, sort les poubelles,...

-Je constate que...

-...nourrit le chien, fait du lavage, du repassage. C'est pas vrai que je vais tout faire pour un homme! Ooooh, que non! Je ne suis la bonne de personne moi Madame! Je travaille, je vois pas pourquoi je me taperais tout alors qu'on partage tout!

Tentant de placer un mot à nouveau avorté, j'abandonnai l'idée et la laissai aller au bout de son indignation contre mon chum dont elle massacrait l'image sans pitié. Pas envie d'élever le ton en quête d'une justification à tout prix. Elle se pompa, piétina mon homme, le condamna pendant plusieurs minutes encore.
Je ne dis pas mot. J'observai, déconfite, Madame-Connait-Tout patauger dans ses présomptions et ses jugements préconçus à tours de bras.

Elle finit par conclure par un cinglant: "En tout cas, moi j'aurais pas fait plusieurs enfants avec quelqu'un qui est pas capable de s'occuper de la maison! Je l'aurais quitté bien assez vite! Mais c'est sûr que c'est ton choix et je ne te juge pas..."

Au bout d'un moment, elle se rendit compte que je ne parlais plus et chercha mon approbation. Haussement d'épaules.

-Quoi?

-Je sais pas, tu sembles avoir déjà tout dit, ton jugement est définitif, que veux-tu que je rajoute? Ton idée est toute faite, j'ai pas envie de devoir me justifier.

-Ben, j'attends que tu dises quelque chose, que tu réagisses, que tu me dises que je me trompe! J'ai pas raison?

-Je n'ai rien dit de tel et tu es sautée aux conclusions...

-Mais tu m'as dit que tu devais assumer doublement après quand tu étais malade, non?

-Oui. C'est une façon de parler. Ça fait référence à toutes ces petites choses qu'une femme sait voir mais qu'un homme, si on ne le lui signifie pas, ne verra pas. Tu sais, c'est la plupart du temps la femme qui sait que vendredi, untel doit amener ses patins à l'école, untel doit rapporter un chèque pour telle activité, untel doit étudier ses verbes le matin, qu'il faut appeler pour le rendez-vous d'untel, que tel pantalon est trop petit, qu'il faut acheter des culottes à untel, qu'il manque de crème foufounes, que le lavage de couches est dû, qu'il faut partir une brassée de chandails et tout le reste. C'est la femme qui coordonne tout, qui oriente tout le monde. Mais sois rassurée, mes enfants mangent même si je suis malade.

-...

-Si mon homme a une période de libre en après-midi et que nous décidons de faire une sieste ensemble, lui peut dormir tranquille. Moi je m'endormirai d'un oeil en songeant à ce que je préparerai pour souper et ce que je préparerai comme collation à mes enfants qui rentreront bientôt de l'école. Mon homme a beau faire les devoirs avec les enfants, me donner un coup de main pour le souper lorsque je lui demande, nettoyer le comptoir en soirée, me préparer de belles étiquettes pour mes savons et sortir les poubelles, si je désire lui déléguer la préparation du souper, il faut que je le lui demande. Par défaut, c'est comme si c'était ma job de le faire. (Oui c'est plus lourd mais je suis à la maison actuellement et j'assume en faire un peu plus et si je ressens de l'insatisfaction face à cela, c'est à moi de voir ça avec lui, non à quelqu'un d'autre de venir me dicter l'organisation qui devrait primer dans mon couple).

-Ouin. Tu as raison. Ouin, c'est sûr.

-Et s'il prépare le souper, ce sera du Kraft Dinner, des grilled-cheese, une omelette, des croquettes de poulet et pas de légumes. Si je veux un break, je dois accepter ses "spécialités" (qui ne sont pas dramatiques).

-Ouin. Le mien aussi. Ouin...

Béatrice pleurait toujours et j'attendais avec impatience le dernier coup de ciseau.

Qui pour ma santé mentale finit par enfin venir.

Je me précipitai sur ma fille, que la cliente suivante calmait doucement depuis un moment à doux coups de "Good girl, yeah, you're nice. Shhht, good girl." De loin, il va sans dire.

Ma fille cessa de pleurer dans mes bras. Je payai la coiffeuse, que Béatrice considérait d'un oeil méfiant et la lèvre tremblotante dès qu'elle regardait dans sa direction.

-Viens t'en ma Choupinette. On s'en va maintenant. On s'en va loin de la méchaaante madame, que je lui dis à voix haute en horrifiant à moitié ma coiffeuse.

Quelqu'un saura peut-être m'expliquer un jour pourquoi je demeure craintive de ne pas trouver meilleure coiffeuse ailleurs. Peut-être une autre moins épuisante avec tous ses jugements vaudrait bien un fiasco capillaire?

30 commentaires:

Caroline (La Belle) a dit...

Ouff... Pas reposante... Et dire qu'elle respecte tes choix, même si tu sens dans le non verbal le contraire ! Quel culot. Tu as bien fait de garder tes commentaires pour la fin.

Ça ma pris beaucoup de temps me trouver une coiffeuse et je l'ai trouvé par hasard dans une salle d'entraînement pour femmes. Depuis je suis super contente. On discute rapidement de nos vies, sans aller dans les détails, ni jugements.

Je sais que c'est difficile de trouver une coiffeuse, mais si tu discutais avec les gens qui t'entoure, peut être que quelqu'un en connait une proche de chez toi ?!

Bonne recherche ;-P
Parce que je trouve que tu mérites une coiffeuse beaucoup plus sympatique !

Anne a dit...

Oh lala! Faut qu'elle ait un bon coup de ciseaux pour que tu acceptes ainsi toutes ces balivernes!

Je te souhaite qu'une amie te recommande une super coiffeuse super sympa!

Anonyme a dit...

Je suis tellement difficile pour mes coupes de cheveux que je te comprend à 100%...

Pour ma part, très à l'aise avec mes choix marginaux, je me délecte de ces gens qui savent tout et se permettent de juger! Tu aurais dû me voir allaiter Sara, agée de 2 ans, en plein aréna...

Finalement, les gens trouvaient des côtés positifs eux-mêmes devant mon refus à me justifier.. ;-DD

Hortensia a dit...

Ohlala, quelle plaie.
Partez sans vous retourner.
Vous ne pouvez pas faire autrement que trouver mieux que cette mégère.

Anonyme a dit...

Woow...Essoufflant! Personnellement j'en essayerais une autre, qu'une âme charitable et bien coiffée me recommanderait!
Je peux pas croire qu'il n'en n'y ait pas une autre dans toute l'île de Laval! À moins bien sûr que ces longs monologues ne te fasses sentir comme dans une pièce de Tremblay, et sommes toutes juste plus heureuse de te retrouver chez toi, avec ceux que tu aimes!
Portes-toi bien
J'espère que la coupe est belle et que tu te sens superbe!
France

Anonyme a dit...

Calvette flush moi ça au plus sacrant...

C'est épuisant à l'os ce genre de "pseudo-relation".

KidouE a dit...

J'ai changé de coiffeur l'an dernier. Comme je suis difficile et que je ne connaissais personne à qui confier ma tignasse, j'ai eu l'idée d'appeler l'école de coiffure de ma localité et de demander aux professeurs quelles personnes ils pourraient me recommander en tenant compte de mes eigences.
Le profeseur a tout de suite compris ce que je recherchais et m'a référée à la meilleure spécialiste coloriste de mon coin de pays. Je suis totalement satisfaite ...
Je te la souhaite compétence et empathqie dans tous les cas.

Kina

Anonyme a dit...

Pénible à endurer le temps que ça dur, mais drôle à se remémorer tellement la dame aux ciseaux est ridicule avec ses idées toutes faites.

J'espère juste qu'elle ne crie pas à voix haute pour l'ensemble des clientes présentes dans le salon.

Et puis "Choupinette... On s'en va loin de la méchaaante madame" !!! J'adore... Il faut avoir le culot de le faire et tu l'as fait. Bravo.

Véro a dit...

Les enfants s'entent ce que nous humains ne pouvons percevoir...

Quand tu passeras par Qc... J'ai un super coup de ciseau ;)

Anonyme a dit...

Vous avez pensé grande dame à vous faire allonger les cheveux??
Sans blagues, disons que votre patience et votre sagesse m'impressionnent encore dans ce billet.

MIKA

Anonyme a dit...

Des coiffeuses, de bonnes, il y en a partout !!! Il faut juste que tu cesse d'avoir peur qu'elle te scrape les cheveux et tu vas vite te rendre compte que tu peux facilement remplacer la méchaaante!! Elle te coupe les cheveux....c'est débile !! Elle agit sur ton corps physique en t'envoyant tout un tas d'énergie négative en extra, gratis et avec plein de venin en plus !!! Sors de là, elle ne mérite pas de t'avoir comme cliente.

¤Enidan¤ a dit...

Tu peux continuer d'aller dans son salon et te faire juger à tour de bras... c'est ton choix... je ne te juge pas... ;op

MAIS des bonnes coiffeuses, il y en a tout plein... faut juste en essayer quelques-unes pour trouver la bonne !!

La Mère Michèle a dit...

Il est de certaines coiffeuses qui ont vraiment intégré le rôle que leur reconnait le floklore: psy/conseillère/femme je-sais-tout-j'ai-tout-vu ...

Mais celle-là, en plus d'être nouille un peu, semble même malveillante.

Tes cheveux sont si compliqués à couper? loll

Anonyme a dit...

Ta...
Je suis énervée juste à vous lire! J'ai souvent traîné mes mousses (avant, pendant, après l'allaitement) chez le coiffeur, que je choisis un peu au gré du hasard et de mon emplacement géographique lorsque l'envie me prend de me faire mettre en pli (!), sans que jamais de désastre capillaire ne se produise! Peut-être suis-je chanceuse ? Ou peu exigeante ? Ou les deux ?

En tout cas, si vous prenez le chemin de Montréal, il me fera plaisir de vous pistonner vers des salons maman-friendly.

Enne

Unknown a dit...

Mouarf, j'y retournerais pas moi lol. Ma fille aussi est "timide". Il faut y aller doucement. Et puis sinon, on a droit à des gros yeux lol. Plusieurs disent que c'est parce qu'elle ne sociabilise pas en garderie et toute sorte de niaiseries du genre ;) Mais non elle est juste comme son papa. Elle observe avant d'approcher. Tandis que fiston, parle à tout le monde.. c'en est stressant :)

Pur bonheur a dit...

Je me demande pour qui elle se prend, ayant eu qu'un seul enfant, pour essayer de vous dire quoi faire!
Mon fils aussi pesait 10lbs. Je l'allaitait aux 2 heures durant le jour. À un mois il pesait déjà 13 lbs avec mon lait comme seule nourriture.
Par contre, vers 4 mois il a eu une poussée et le doc m'a recommandé de commencer à lui donner du solide. Parce que là, il se réveillait deux fois par nuit et j'étais sur le point de lui faire cuire un steak à 5 heures du matin!(passé au blender quand même! )

Anonyme a dit...

Au secours ! Tous les préjugés de générations en une seule personne ! Parfois je me dis qe les gens qui réagissent ainsi le font parce qu'ils se sentent menacés par nos nouvelles façons de faire. Cette pensée m'aide parfois à ne pas pogner les nerfs !!! :)

grenouille verte a dit...

ouffff!! tu n'as pas besoin d'entendre tout ça.....va voir au salon perfecto dans le vieux terrebonne....les filles sont fines ,les prix sont super bons et l'ambiance reposante......tu mérites de souffler un peu quand tu sors....pas revenir "à boutte" !! bonne chance ma belle !!!

Une femme libre a dit...

Surtout gardez-la! Elle vous fait une belle tête (j'ai vu des photos) et elle vous permet d'écrire des billets savoureux, décapants,rigolos! Je l'adore votre coiffeuse. Elle dit tout haut ce que tant de gens pensent tout bas et vos silences, tout comme votre attitude, vont peut-être l'influencer subtilement. C'est une oeuvre sociale de conscientisation que vous faites tout en devenant belle. Et puis Béatrice va s'habituer et ça va favoriser son adaptation sociale, vous verrez!

Anonyme a dit...

Maman s'est esclaffée en lisant la réaction d'une maman à sa fille devant la méchaante madame!

Je connais bien ce genre de discours ...

et oui, on se demande pourquoi on choisit de continuer à vivre cette situation??? un choix conscient, tu aimes les coupes de cheveux, mais peut-être es-tu là pour la conscientiser parce que tu es une drôle de mère - :-) et rappelles-toi que tu as eu une mère à part aussi; mais aussi la plus merveilleuse et tu as une adorable petite merveille qui sent bien ce que tu ressens...

Oui, je voterais pour un nouvel essai avec une nouvelle coiffeuse, c'est comme ça à tout hasard que j'en ai trouvé un bon, mais $$$.
Tu mérites ce qu'il y a de mieux ma chérie

Tu pourrais peut-être lui demander comment elle arrive à avoir autant de finesse avec les ciseaux alors qu'avec la langue - elle bousille tout!

Anonyme a dit...

COMBIEN D ARGENT PUBLIC SARKOZY A T IL DETOURNE DEPUIS LE DEBUT DE SON MANDAT POUR SERVIR SON INTERET PERSONNEL ? En ce qui me concerne, lynchage, plagiat...etc En période de crise, voilà une question politique intéressante à débattre, avec du courage et de l'indépendance ?

Parfum a dit...

coucou
dis moi quel coin tu habites que je te trouve une nouvelle coiffeuse...ca urge!!! ;)

M a dit...

J'ai une voisine (qui habite trop près de chez-nous à mon goût) qui est comme ta coiffeuse. Et crois-moi, je ne pourrait jamais, ô grand jamais, l'endurer le temps d'une coupe de cheveux!!

Parfois il vaut mieux pour la santé mentale de prendre notre courage à deux mains et d'aller se faire chouchouter les cheveux loin, très loin, de ces pollueuses d'ambiance! Tu sais quoi? Elle ne mérite pas que tu lui confie ta tête! Un point c'est tout!

Mais...ça faisait une excellente histoire à lire...;-)

Nanou La Terre a dit...

Plus je lisais ton billet, plus mon corps s'emprisonnait dans un espèce de malaise vraiment très très malsain.

Ces êtres négatifs, je les éloigne de ma vie sur le champs.

Ce moment devrait être pour toi un moment de repos. Personne n'a le droit de nous empoisonner l'existence de cette façon.

Je ne connais pas de coiffeuses, mes cheveux étant très longs mais je suis certaine qu'avec tous ces commentaires, tu trouveras autre chose qu'une méchaaante madame!

Anonyme a dit...

J'admire ta patience à écouter de telles bêtises juste pour avoir une tête à ton goût !!!!
Mais franchement.... ça vaudrait peut-être le coup que tu ailles voir ailleurs, non ???!!!

Élisou a dit...

J'ai peine à comprendre comment une telle personne puisse encore avoir des clients! Faut qu'elle soit diablement talentueuse avec ses ciseaux, parce que pour le côté psycho, c'est désastreux! J'ai une tante qui a été coiffeuse pendant 50 ans, et elle nous a souvent dit qu'elle a travaillé aussi longtemps parce que ses clientes avaient besoin d'elle, de son écoute et de son merveilleux sens de l'humour. Ta coiffeuse ne pourra jamais se targuer d'une telle chose, de toute évidence!!

Grande-Dame a dit...

Je suis une personne extrêmement tolérante, c'est vrai.

Je vous avoue cependant que lorsque mes limites sont étirées au max, il est souvent trop tard.

Magasiner une nouvelle coiffeuse me tente. Avis, donc, à celles qui en connaitraient dans l'est de Laval ou Terrebonne.

Ma coiffeuse est sympathique. Le problème c'est qu'elle n'a aucune discrétion, aucun discernement et aucune délicatesse.

Je ne suis pas de celles qui croient que dire tout haut nos vérités en se targuant de n'être pas hypocrite soit une bonne affaire.

Anonyme a dit...

Bonjour grande-Dame,

Dis-donc, elle a le talent pour devenir maîresse d'Hérouxville, celle-là! lol

Anonyme a dit...

le Peignoir, 3e avenue à Québec. Je ne sais pas d'où tu viens... mais Amélie c'est un coeur, une pause dans la journée, c'est du pur bonheur.

Le Peignoir, 1157, 3e avenue, Québec, 418-523-9053

Yasmina

Marie-Chaton a dit...

rooh :) Je ne savais pas jusqu'à la moitié du texte que c'était ta coiffeuse et là je me demandais pourquoi tu allais visiter régulièrement cette personne qui te tombe sur les nerfs depuis 10 ans... quand j'ai réalisé que c'était ta coiffeuse, j'ai souris :) En ce qui me concerne, visiter la coiffeuse = moment de détente plus que le produit final, alors j'aurais vite fait de me trouver une autre personne quitte à avoir l'air ridicule en sortant du salon... du moment qu'il y a du bon café, qu'elle masse bien les cheveux au lavage et qu'elle soit sympatique :)