D’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours eu un faible pour l’esprit et la folle folie de mes chers cousins du lac Libby. Mes cousins, ce sont depuis toujours des trippeux, des artistes, des musiciens, des personnalités éclatantes. Je dis mes cousins, mais ils ont aussi une sœur. Comme chez nous, leur famille compte six garçons et une fille.
Je ne peux réprimer mes élans d’affection pour cette bande de joyeux lurons qui comptent parmi les personnes les plus intègres que je connaisse. La gang est unie, solidaire, attachante, a du coeur. Les frères – la sœur savent se tenir solidement. Ils sont beaux à voir, tous différents mais avec ce je-ne-sais-quoi de commun dans le coeur. Leur père m’a expliqué un jour les guéguerres fraternelles inévitables qui avait précédées cette cohésion.
Réunis pour des occasions, ils font de la musique. Chacun possède son instrument : percussions, plusieurs basses/guitares, piano. Une famille de musiciens qui jamment, qui rient, qui trippent, qui songent.
Ado, j’aimais suivre l’un d’entre eux dans les bars. Ses frères n’étaient jamais bien loin. Leur authenticité, leur esprit festif, leur générosité m’enivrait. Leur père, que j’aime à la folie, quand il se met aussi de la partie avec guitare ou accordéon, c’est l’un des plus émouvants tableaux qui soit. C’est lui qui a initié sa gang à la musique.
Fils Aîné m’a demandé de prendre des cours de basse, un intérêt que je n’avais pas vu venir mais que je n’aurais su lui refuser. La musique, quand on en joue, apporte tellement de positif dans une vie. La musique draine, éveille, apaise, défoule, nourrit, égaie, parle et/ou sait traduire les mots cimentés. Nous avons donc loué un instrument pour le mois, verrons ensuite si nous décidons de l’acheter. Les cours débutent cette semaine.
Mon ado était bien heureux de s’y mettre. Bien qu’il n’y connaisse pas grand-chose encore, il a bien maîtrisé les quelques notes que lui a apprises le conseiller-vendeur et le son de la basse ici fait vibrer les planchers. Ça me rend heureuse. J’entends le son de la basse, j’entends le son de mes cousins qui devient aussi celui de mon grand garçon.
Grand-Charme m’a demandé si nous pouvions acheter une batterie; il aimerait en jouer. On verra s’il change d’idée. Et puis il faut amortir le coût des instruments.
Les intérêts de Fils Aîné colorent souvent chez nous les intérêts des plus jeunes. Je ne serais pas étonnée de voir un effet d’entraînement. Si le cas se présente, ce ne sera sans doute pas moi qui m’en plaindrai.
6 commentaires:
Plus jeune, je jouais du violon et j'adorais ça.
Un jour, mon cousin, âgé de 3 ans à l'époque, est entré dans ma chambre alors que je n'y étais pas et a réussi à ouvrir mon étui...Il a littéralement détruit mon violon et je n'avais pas les moyens de le faire réparer. J'ai donc cessé de jouer de la musique.
Par contre, tout le temps que j'en ai joué, il est vrai que ça m'énergisait...on a l'impression d'être dans un monde à part, presque inaccessible pour les autres, on se sent privilégiés.
Bravo à ton fils pour cette décision, je lui souhaite d'être heureux avec sa basse!
ah moie, j`ai déja jouer de la gitar , non non éssaier mais je tapaie sur les oraille de mont ex non sur les ner,
je luie souette pas cas, il va y avoir a coussur un veulour dans t`aie yeux, donque il a une chance,
bonne chance mont grand ..
charme ta mére avec ta bas et le le sont oui oui LE SONT !! BONNE CHANCE.
Merci de tes encouragements, papa. Je vais faire de mon mieux pour vite devenir un grand bassiste !!
Moi et Grand-Slack, on pense déjà à former un groupe: The brothers.
En plus, vous êtes assez de "brothers" pour accoter les "jackson five" !
Ça donne envie de faire partie de ta famille ahahah :)
Rayon d'ange, quel bel instrument que celui-là! J'imagine la déchirure de voir son instrument massacré de la sorte. Ouch. Et maintenant, l'envie de jouer à nouveau?
Anonyme, avec un cours, ç'aurait été plus facile, non ? Je veux dire, pour les oreilles de ton ex ?
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