Il y eut cette dernière année réforme dans plusieurs pans de ma vie. Rien de véritablement digne de mention mais pourtant, si. Nous, humains, tolérons mille situations inconfortables parce qu'elles ne sont pas intolérables mais qui nous grugent suffisamment d'énergie à la longue pour nous épuiser psychologiquement.
J'ai réformé. De ces réformes qui nécessitent parfois de faire d'abord un pas en arrière pour pouvoir mieux avancer ensuite. J'ai fait des choix, du ménage dans mes relations drainantes, changé mes attentes stériles en investissement minimum, mais sincère. Certains choix rendent notre vie plus complexe mais nettement plus agréable.
Je voudrais toute ma vie ainsi : ne pas étirer advitam aeternam une situation qui me tue à petit feu, faire des pas en arrière lorsque nécessaire pour demeurer fidèle à mon coeur et mes principes, ne pas hésiter à écarter de ma vie une situation ou personne pourtant bien intentionnée même si elle ne me convient plus, demeurer libre. Libre, libre, libre comme l'air. Libre de mes choix, libre d'esprit, libre d'être heureuse ou candidement et éternellement tolérante.
Dans les faits, pourtant, l'énergie disponible pour servir ses principes passe parfois ailleurs : les responsabilités, l'interminable liste de tâches et de feux à éteindre, les exigences du quotidien, la fatigue.
Par contre, lorsque dans l'esprit, une décision est prise, watch out. La perspective avec laquelle on regarde une situation, un problème, un pan de notre vie change. Grand sentiment de pouvoir sur sa propre vie.
Plus complexes, que certains pans de ma vie, oui. Mais est-ce que je renoncerais au bien-être procuré par certains choix?
Non.
1 commentaire:
Publier un commentaire