Nous avons, il y a quelque temps, proposé notre famille comme famille d'accueil pour un chiot Mira. Comme il était hors de question d'avoir un chien à nous (et donc une (autre) grande responsabilité supplémentaire pour les prochaines décennies), nous trouvions qu'un chiot pour une durée d'environ 10 mois était un compromis acceptable pour satisfaire les demandes des enfants et notre tolérance à un nouvel engagement. Je dis "engagement" mais en fait, il s'agit d'un engagement familial. Tous les membres de la famille se sont engagés personnellement (naïve Grande-Dame, me direz-vous) à s'impliquer dans les soins du chiot.
Celle qui devait arriver au milieu de l'été arriva plus tôt que prévu. Plus âgée que prévu, aussi, ce qui constituait un plus pour nous puisque le chiot s'avérait être déjà propre.
C'est donc avec grand bonheur que les enfants accueillirent Kuna et avec grande désillusion que je découvris ma véritable faiblesse devant mes semblables. Grand-Homme amena la petite chienne faire quelques courses. Obéissante, joviale et docile, il n'eut aucun problème à la faire accepter par les différents marchands.
Nous avions une expo avec La Prétentieuse ce week-end, donc beaucoup de préparatifs de dernière minute. Si les premières heures avec la petite chienne de 7 mois furent prometteuses, la nuit fut plus pénible: pleurs, jappements (elle était dans sa cage), bruits inquiétants (nous n'avons jamais eu de chien) et sommeil sur une seule oreille.
Au matin, le spectacle dans la salle à manger fut décourageant: cage pleine d'excréments et d'urine, odeur fétide, chien enjoué piétinant tout ce beau bordel et profitant du moment où l'on ramasse pour aller faire ses besoins plus loin dans la maison juste après que Grand-Homme l'ait sortie pour faire cela dehors.
Un peu plus tard dans la matinée, il y eut d'autres incidents dont un nécessitant un bain complet avec le boyau d'arrosage et le shampoing (je vous rappelle que nous avions une expo ce même matin), ce qui généra une situation des plus ridicules: Grand-Homme tenant la laisse, moi qui arrose, entortillée à la fois dans le boyau et la laisse de la chienne excitée par ce nouveau "jeu". C'est donc soulagés que nous laissâmes le chiot au papa de mes grands (qui avait revendiqué à la blague en venant chercher ses fils une garde partagée de l'animal).
En fin de journée, nous récupérâmes le chien et je fis avec lui à la station-service ma première sortie publique (et découvris ma faiblesse vis à vis le regard et l'agressivité des autres). Au comptoir, alors que j'attendais pour payer, la petite chienne, tenue en laisse (mais pas assez serrée contre moi), eu le malheur de lécher le mollet de l'homme devant moi. Celui-ci se retourna et me hurla avec une terrifiante agressivité: "TON OSTI DE CHIEN TU LE GARDES PRÈS DE TOI! S'IL ME TOUCHE ENCORE JE LE TUE, TU M'AS-TU COMPRIS TABARNAK!??!!?!"
Je figeai sur place.
Puis, le même client, qui achetait 2L de lait, apostropha du même coup le caissier: "TU LE VENDS BEN CHER TON LAIT CÂLISSE! FRANCHEMENT, JE LE PAIE X $ CHEZ METRO! HEILLE! X $!!!! VOUS ÊTES DES OSTI DE CROSSEURS VOUS AUTRES! TU DIRAS ÇA À TON BOSS!"
Voilà.
Depuis, je doute, je fige, j'hésite. La petite Kuna est adorable, obéissante, enjouée, docile. J'appréhendais la nuit suivante mais nous la gardâmes près du lit, attachée, selon les recommandations de la responsable du comportement des chiens chez Mira et le plancher était propre au matin.
La première nuit ne fut pas représentative de la suivante (il faut spécifier que le chiot était stressé, il avait quitté sa première famille après plusieurs mois pour se retrouver durant une semaine dans les enclos de Mira, puis dans une nouvelle famille qui la ramena le lendemain avant d'arriver chez nous).
Nous nous sommes efforcés de sortir notre nouvelle protégée pour la socialiser (ce qui constitue en fait notre rôle) aujourd'hui. Entrer dans un commerce avec un chien en appréhendant le regard des autres ou la prochaine personne qui m'apostrophera pour me lancer des bêtises représente un immense stress pour moi. Toujours cette crainte de me faire fustiger du regard et pointer la porte.
Les petits, en dépit de leur amour instantané pour le chien, doivent intégrer son comportement. Ainsi, le chiot a volé à Béatrice la saucisse qu'elle tenait dans sa main. Ni une ni deux, le chien n'en fit qu'une bouchée, générant une grosse crise de larmes devant la trahison canine. Puis, les nombreux jouets qui traînent ici satisferaient n'importe quel animal ayant besoin de mordiller. La petite chienne a arraché les quatre pattes et la queue d'un petit cheval de plastique et trimballé dans sa gueule une poupée de Béatrice.
Le chiot laissa notre fille bouche bée tout à l'heure lorsque durant une promenade (je promenais Kuna et Béatrice, qui elle marchait avec sa mignonne-chenille-toute-douce, triste et sans amis), elle échappa sa chenille et que la chienne n'en fit qu'une bouchée.
Mon état d'esprit? Émotive à l'os (j'avoue, la faute aux SPM), irritable, pleine de doutes, nostalgique (mon petit Thomas occupe beaucoup de place dans mes pensées, des souvenirs "oubliés" reviennent subitement), hésitante, remettant en question des gestes, des paroles, des décisions passées.
Je devrais aller finaliser le jardinage pour me libérer l'esprit, tiens...
dimanche, mai 27, 2012
dimanche, mai 20, 2012
Petit parasite
Trois enfants d'une même famille: 7, 5 et pas encore 3 ans. Toujours ensemble. J'ignore si c'est la règle. Leurs parents? Sympathiques, mais on les voit peu. Les enfants jouent ou doivent jouer dehors, je ne sais trop. Le petit frère suit ses soeurs partout, dans la rue ou chez les voisins (nous).
Des pleurs, un bobo, une grosse chicane, un incident dehors? Jamais on ne voit les parents. Plus souvent qu'autrement, les enfants sont sur notre terrain. Le petit frère parasite semble être la responsabilité des soeurs. C'est peut-être culturel mais quoiqu'il en soit, c'est lourd. Les amis (les vrais, c'est-à-dire Frédéric et les deux soeurs, essentiellement la plus vieille), jouent ensemble. Dans notre cour, cette fois. Le frère squatte, s'emmerde, a faim, a soif, se fait mal, pleure. Évidemment, à pas encore 3 ans (l'an dernier, c'était pareil à pas encore 2 ans), le temps est long. Il attend ses soeurs, est entreprenant envers nous, revendique.
Nous sommes accueillants mais avons nos limites. "Petit gars, tu retournes chez toi. C'est terminé maintenant." Il se met à pleurnicher: "Mes parents veulent que j'aille jouuueeer!" Exaspération. Nous demandons à la grande soeur d'aller porter son frère chez elle, ce qu'elle fait sans rouspéter. Cinq minutes après, le petit sonne-sonne-sonne-sonne-sonne à notre porte. Exaspération again. Le bambin va s'installer à côté de notre porte de clôture et pleuuuure, pleuuuure, implore sa soeur de lui ouvrir mais Dieu merci, la porte est maintenant cadenassée. Sa maison est juste en face mais en aucun moment les parents ne sortent, interpellés qu'ils pourraient être par les pleurs de leur enfant ou filant cheap de nous imposer cela.
Nous demandons à la fillette de 7 ans de ramener son frère, ce qu'elle tente de faire mais le petit la bouscule, veut rester chez nous. Il pénètre de force notre maison, la traverse comme si c'était chez lui. Nous employons le ton ferme de circonstance mais cela n'a sur lui aucun effet. Nécessité d'élever encore le ton. Ce n'est pas notre enfant, c'est embarrassant.
La fillette le ramène à la maison. Encore.
Je suis troublée par la dynamique qui règne dans ces familles où de très jeunes enfants semblent se retrouver responsables de leurs jeunes frères et soeurs. Grand-Charme a eu un très bon ami durant plusieurs années qui ne pouvait venir à ses anniversaires sinon son jeune frère allait être attristé de n'être pas invité aussi. C'était les DEUX ou rien. Je trouvais cela ahurissant mais pour éviter de priver mon fils de la présence de son ami, j'invitais aussi le jeune frère.
J'ai eu aussi, il y a quelques années, des parents d'UN enfant invité à une fête qui a largué son AUTRE enfant sans nous le demander, nous prévenir ou nous informer de la responsabilité supplémentaire qu'ils nous infligeaient. De plus, ils sont revenus les chercher près d'une heure et demie après la fin de la fête. Quel culot! Nous ne l'avons (les avons!!) plus jamais réinvités. Facile, nous n'étions pas voisins!
Cette fois, c'est plus délicat. Mon fils a le droit de jouer avec son amie sans devoir prendre sous son aile la fratrie, de l'inclure par dépit dans leurs jeux et de transférer sa responsabilité sur nous.
La semaine dernière, j'avais décrété que tous les amis jouaient DEHORS. Je ne voulais aucun enfant (autres que les miens) dans la maison. Devant la présence du petit parasite, c'est mon Coco de 10 ans que j'apostrophai: "Dehors, j'ai dit AUCUN ami dans la maison!"
-Mais maman de s'inquiéter Coco, il est tout seul dans la rue, il va se faire frapper!
-T'es un bon garçon Coco, hyper bienveillant, mais petit parasite n'est pas ton enfant. Il est la responsabilité de SES PARENTS.
**
Je soupire et l'été n'est pas encore arrivé.
Je me vois très mal aller faire la morale aux parents sur l'envahissement de leurs enfants, spécifiquement du dernier.
C'est délicat.
Des pleurs, un bobo, une grosse chicane, un incident dehors? Jamais on ne voit les parents. Plus souvent qu'autrement, les enfants sont sur notre terrain. Le petit frère parasite semble être la responsabilité des soeurs. C'est peut-être culturel mais quoiqu'il en soit, c'est lourd. Les amis (les vrais, c'est-à-dire Frédéric et les deux soeurs, essentiellement la plus vieille), jouent ensemble. Dans notre cour, cette fois. Le frère squatte, s'emmerde, a faim, a soif, se fait mal, pleure. Évidemment, à pas encore 3 ans (l'an dernier, c'était pareil à pas encore 2 ans), le temps est long. Il attend ses soeurs, est entreprenant envers nous, revendique.
Nous sommes accueillants mais avons nos limites. "Petit gars, tu retournes chez toi. C'est terminé maintenant." Il se met à pleurnicher: "Mes parents veulent que j'aille jouuueeer!" Exaspération. Nous demandons à la grande soeur d'aller porter son frère chez elle, ce qu'elle fait sans rouspéter. Cinq minutes après, le petit sonne-sonne-sonne-sonne-sonne à notre porte. Exaspération again. Le bambin va s'installer à côté de notre porte de clôture et pleuuuure, pleuuuure, implore sa soeur de lui ouvrir mais Dieu merci, la porte est maintenant cadenassée. Sa maison est juste en face mais en aucun moment les parents ne sortent, interpellés qu'ils pourraient être par les pleurs de leur enfant ou filant cheap de nous imposer cela.
Nous demandons à la fillette de 7 ans de ramener son frère, ce qu'elle tente de faire mais le petit la bouscule, veut rester chez nous. Il pénètre de force notre maison, la traverse comme si c'était chez lui. Nous employons le ton ferme de circonstance mais cela n'a sur lui aucun effet. Nécessité d'élever encore le ton. Ce n'est pas notre enfant, c'est embarrassant.
La fillette le ramène à la maison. Encore.
Je suis troublée par la dynamique qui règne dans ces familles où de très jeunes enfants semblent se retrouver responsables de leurs jeunes frères et soeurs. Grand-Charme a eu un très bon ami durant plusieurs années qui ne pouvait venir à ses anniversaires sinon son jeune frère allait être attristé de n'être pas invité aussi. C'était les DEUX ou rien. Je trouvais cela ahurissant mais pour éviter de priver mon fils de la présence de son ami, j'invitais aussi le jeune frère.
J'ai eu aussi, il y a quelques années, des parents d'UN enfant invité à une fête qui a largué son AUTRE enfant sans nous le demander, nous prévenir ou nous informer de la responsabilité supplémentaire qu'ils nous infligeaient. De plus, ils sont revenus les chercher près d'une heure et demie après la fin de la fête. Quel culot! Nous ne l'avons (les avons!!) plus jamais réinvités. Facile, nous n'étions pas voisins!
Cette fois, c'est plus délicat. Mon fils a le droit de jouer avec son amie sans devoir prendre sous son aile la fratrie, de l'inclure par dépit dans leurs jeux et de transférer sa responsabilité sur nous.
La semaine dernière, j'avais décrété que tous les amis jouaient DEHORS. Je ne voulais aucun enfant (autres que les miens) dans la maison. Devant la présence du petit parasite, c'est mon Coco de 10 ans que j'apostrophai: "Dehors, j'ai dit AUCUN ami dans la maison!"
-Mais maman de s'inquiéter Coco, il est tout seul dans la rue, il va se faire frapper!
-T'es un bon garçon Coco, hyper bienveillant, mais petit parasite n'est pas ton enfant. Il est la responsabilité de SES PARENTS.
**
Je soupire et l'été n'est pas encore arrivé.
Je me vois très mal aller faire la morale aux parents sur l'envahissement de leurs enfants, spécifiquement du dernier.
C'est délicat.
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Réflexions
lundi, mai 14, 2012
Seul
Vous désirez quelque chose? Soit. Nul doute que votre détermination vous y mènera. Vous n'en avez pas les moyens? Vous trouverez une solution. Vous êtes débrouillard, solide, plein de volonté. Il le faut parce que ce que vous désirez, personne ne vous le donnera gratis. Vous ne serez jamais aussi bien servi que par vous-même.
On peut être bien entouré, apprécier son entourage, se voir offrir un solide soutien mais au final, on est toujours seuls. Seul à porter ses déceptions, seul à prendre réellement ses décisions, seul à assumer ses choix, seul à décider si oui ou non on retroussera ses manches, seul à évaluer ce qui est bon pour soit, seul à connaître ses limites, seul à accepter de tolérer ce qui ne cadre pas avec vos convictions.
Bien entendu, des gens peuvent vous tirer plus ou moins consciemment vers l'avant, vous inspirer, vous donner l'impression que tout est possible, que l'union fait la force. Mais la décision d'avancer, de choisir d'avancer, de faire partie d'un tout, elle vous incombe à vous seul.
On peut être bien entouré, apprécier son entourage, se voir offrir un solide soutien mais au final, on est toujours seuls. Seul à porter ses déceptions, seul à prendre réellement ses décisions, seul à assumer ses choix, seul à décider si oui ou non on retroussera ses manches, seul à évaluer ce qui est bon pour soit, seul à connaître ses limites, seul à accepter de tolérer ce qui ne cadre pas avec vos convictions.
Bien entendu, des gens peuvent vous tirer plus ou moins consciemment vers l'avant, vous inspirer, vous donner l'impression que tout est possible, que l'union fait la force. Mais la décision d'avancer, de choisir d'avancer, de faire partie d'un tout, elle vous incombe à vous seul.
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Réflexions
mercredi, mai 09, 2012
Le policier
Il y a plusieurs semaines, un de mes fils est ses amis ont fait une découverte qui a nécessité une intervention policière. La bande de joyeux lurons était repartie glander lorsqu'un policier arriva à la maison. En attendant le retour des explorateurs, nous avons discuté, de ces discussions banales entre deux étrangers.
Je ne sais trop comment, nous en vîmes à parler de mon fils Thomas, décédé depuis maintenant plus de six ans. De fil en aiguille, le policier réalisa qu'il connaissait notre histoire: il avait été un des premiers policiers à être arrivé chez nous ce matin-là. C'était lui qui nous avait accompagnés à l'hôpital, lui qui avait "surveillé" le corps de notre fils durant les six longues (mais trop courtes) heures alors que nous bercions son corps sans vie à l'hôpital.
Un étranger dont j'avais oublié le visage mais qui avait vécu "avec" nous ces heures aussi précieuses que douloureuses par son statut de témoin silencieux.
Il nous avoua que cela avait fait partie des épisodes très difficiles qu'il avait eu à vivre dans sa vie de jeune policier, il nous confia que pendant que nous encaissions le choc dans la petite pièce de l'hôpital, il observait les médecins et membres du personnel qui avaient tenté de réanimer notre fils sortir dehors pour pleurer eux aussi ce petit garçon parti trop tôt.
Grand-Homme rentra alors que je parlais avec le jeune homme en attendant les ados. Lui aussi fut estomaqué de revoir ce policier, qui se souvenait de la lettre que nous avions envoyée au poste pour remercier la gentillesse mais surtout le respect dont les policiers avaient fait preuve à notre égard à ce moment (alors que théoriquement, comme la cause du décès était alors inconnue, nous étions des suspects).
Mon bel Amour profita de sa présence pour lui serrer la main et lui réitérer de vive voix notre gratitude.
Les ados rentrèrent, fiers d'être des témoins privilégiés et encore plus fiers de devoir embarquer dans la voiture du policier pour les amener sur la scène qu'ils avaient découverte.
Je demeurai plusieurs jours sur une sorte de nuage de reconnaissance. Une fois de plus, le court passage de notre petit homme a marqué des gens. Quel réconfort qu'on ne l'ait pas oublié!
Y a-t-il plus réconfortant pour un coeur de maman?
Je ne sais trop comment, nous en vîmes à parler de mon fils Thomas, décédé depuis maintenant plus de six ans. De fil en aiguille, le policier réalisa qu'il connaissait notre histoire: il avait été un des premiers policiers à être arrivé chez nous ce matin-là. C'était lui qui nous avait accompagnés à l'hôpital, lui qui avait "surveillé" le corps de notre fils durant les six longues (mais trop courtes) heures alors que nous bercions son corps sans vie à l'hôpital.
Un étranger dont j'avais oublié le visage mais qui avait vécu "avec" nous ces heures aussi précieuses que douloureuses par son statut de témoin silencieux.
Il nous avoua que cela avait fait partie des épisodes très difficiles qu'il avait eu à vivre dans sa vie de jeune policier, il nous confia que pendant que nous encaissions le choc dans la petite pièce de l'hôpital, il observait les médecins et membres du personnel qui avaient tenté de réanimer notre fils sortir dehors pour pleurer eux aussi ce petit garçon parti trop tôt.
Grand-Homme rentra alors que je parlais avec le jeune homme en attendant les ados. Lui aussi fut estomaqué de revoir ce policier, qui se souvenait de la lettre que nous avions envoyée au poste pour remercier la gentillesse mais surtout le respect dont les policiers avaient fait preuve à notre égard à ce moment (alors que théoriquement, comme la cause du décès était alors inconnue, nous étions des suspects).
Mon bel Amour profita de sa présence pour lui serrer la main et lui réitérer de vive voix notre gratitude.
Les ados rentrèrent, fiers d'être des témoins privilégiés et encore plus fiers de devoir embarquer dans la voiture du policier pour les amener sur la scène qu'ils avaient découverte.
Je demeurai plusieurs jours sur une sorte de nuage de reconnaissance. Une fois de plus, le court passage de notre petit homme a marqué des gens. Quel réconfort qu'on ne l'ait pas oublié!
Y a-t-il plus réconfortant pour un coeur de maman?
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