Nous sommes casaniers. Ou paresseux. Ou bedon gratteux. Ou logistiquement limités. Reste que quand on sort au resto, plus souvent qu'autrement, on le fait quelquefois quand les grands sont chez leur père.
Il y a quelques mois (ouf oui, je pense à cette mère depuis tout ce temps), nous prenions notre repas tranquillos dans un St-Hubert avec les deux plus jeunes. À côté de nous, une femme seule et ses trois petites filles. Quatre ans, 2 ans et demi et 10 mois. Genre.
L'heure de partir. La femme commence à habiller ses filles. Celle du milieu a besoin d'aller à la toilette. Posée, la mère se lève, somme la "grande" de surveiller le bébé pendant qu'elle amène la "milieu" aux toilettes. J'observe, amusée et impressionnée.
Après un moment, le bébé commence à rechigner. La mère ouvre la porte des toilettes tout près, fait des coucous à son bébé fille puis retourne aux fesses de fillette du milieu. Bébé chiâle again, maman ressort pour faire des coucous.
Je souris.
Je l'ai trouvée hot.
Dire qu'il fut un temps où je fus aussi hot.
C'est intense avoir de jeunes enfants. Plusieurs jeunes enfants en même temps.
On a les bras pleins, on développe nos trucs, on fait de notre mieux.
Aujourd'hui c'est facile, les grands sont devenus des aidants naturels pour la jeune fratrie.
Eux aussi sont hot.
Je suis sortie de là impressionnée.
Autant d'elle que de moi, en me rappelant qu'il y eut une époque où j'avais autant d'énergie que de patience avec ma belle marmaille.