Tommy, c'est le prénom d'un petit garçon, un tout petit bébé que je n'ai pas connu.
Parce que sa mère nous avait raconté l'histoire de sa courte vie sur un forum de discussion auquel j'ai longtemps participé, j'ai été touchée. Déchirée alors par la perte de l'enfant de quelqu'un d'autre il y a de cela plusieurs années, je lui ai consacré une plate-bande.
Par une belle journée, j'ai défriché et organisé une plate-bande en pensant à ce petit homme et à sa mère ravagée. Il faisait beau et j'étais heureuse, consacrée à mon travail de jardinière, dédiée en pensées.
En dépit de notre sol glaiseux très vilain, ma plate-bande Tommy a toujours été, depuis sept ou huit ans, la plus belle d'entre toutes. Echinacées, pieds d'alouettes, achilées millefeuille jaune, paprika, astilbes Peach Blossom, lysimaque, mauve musquée, véroniques à longues feuilles s'entremêlent dans un total désordre harmonieux. Un gros plus pour moi: c'est une plate-bande qui ne nécessite guère de bichonnage. Tant de raisons pour en faire ma plate-bande préférée.
Les projets d'envergure nécessitant parfois quelques sacrifices, la plate-bande doit déménager cette année. Comme nous devrons bientôt excaver, c'est maintenant que la relocalisation doit se faire. J'avoue avoir eu bien du mal à trouver à (presque) toutes mes vivaces de l'espace ailleurs.
La semaine dernière, avec l'aide de Fils Aîné, de Tout-Doux et de ma mère, nous avons entrepris le chantier jardinier. N'ayant vraiment pas le coeur au jardinage cette année, l'aide de mère et fils ne fut pas de refus.
Une autre de mes belles plates-bandes a été agrandie et près de la moitié de mes vivaces ont été replantées ailleurs. Les vivaces déménagées seront très jolies sur fond d'héliopsis. Je ne vous cache pas cependant ma tristesse de devoir déraciner mes toutes belles. Me reste encore beaucoup de boulot à faire mais l'essentiel est fait: le détourbage pour le futur nid douillet.
Espérons qu'elles ne feront pas trop timides parmi leurs nouvelles amies!
Ma plate-bande Tommy partiellement en floraison...
...et les nouvelles hôtesses qui ont reçu les toutes belles.
J'ai hâte de zieuter l'harmonie d'ensemble d'ici quelques semaines!
dimanche, mai 31, 2009
mercredi, mai 27, 2009
Les boutons
Il y en a un tas ici. Ceux des ordinateurs, du four, des télécommandes de la télé et de la radio, ceux des radio-réveils, du piano électronique, des consoles de jeux, ceux qui précèdent les règles.
Celui de la sécheuse est défectueux: pour partir la sécheuse, je dois utiliser des pinces. Ceux des vitres électriques de la voiture le sont aussi. On fait avec, c'est devenu une habitude.
Ceux qui causent le plus de démangeaisons ces derniers jours se comptent par centaines: ce sont ceux de la varicelle. On fait avec. J'ai couru après et assume mais ne suis pas fâchée que ça se calme.
La question sera réglée une fois pour toutes.
Celui de la sécheuse est défectueux: pour partir la sécheuse, je dois utiliser des pinces. Ceux des vitres électriques de la voiture le sont aussi. On fait avec, c'est devenu une habitude.
Ceux qui causent le plus de démangeaisons ces derniers jours se comptent par centaines: ce sont ceux de la varicelle. On fait avec. J'ai couru après et assume mais ne suis pas fâchée que ça se calme.
La question sera réglée une fois pour toutes.
Libellés :
Tranches de vie
jeudi, mai 21, 2009
Le vice caché des pulsions joyeuses
Ma vie ces dernières semaines, c’est un chaos. Ce n’est pas triste, non, c'est juste chargé. Surchargé, peut-être. Des projets d'envergure stimulants mais qui drainent à organiser. Je ne suis pas vraiment une fille de long terme. Moi, quand je me lève un matin et que je décide que ma vie prendra cette tangente, eh bien cette tangente elle prend, souvent sans autres assises que celles de mes convictions spontanées.
J'éprouve une certaine admiration pour la patience de ceux qui prennent des mois voire des années à organiser un voyage, la construction d'une maison, un déménagement, des rénovations, un changement d'emploi, un plan de carrière, un mariage, la venue d'un enfant.
Je n'ai pas une telle patience, que non! Je décide, plutôt, et j'assume ma décision ensuite même si planifier m'aurait simplifié grandement les choses. Tout se décide à la dernière minute et je me découvre plein de ressources à laisser mon coeur mener. Suis pas cérébrale, du tout-du tout.
Nous partons en voyage. Ça fait un bout (un tout petit, quand même) qu'on y songe. L'envers de la médaille de cette décision de quasi dernière minute: de la recherche, beaucouuup de recherche de façon très condensée. Destination: nord de l'Italie. Itinéraire, hébergement, logistique. Inspirant, mais épuisant.
Avec les autres projets en branle, le temps qui passe, les délais serrés, les déchirures liées à ce voyage, ça joue sur le stress. On vise peut-être un peu haut.
Je râle, je peste, je m'énerve, je culpabilise, j'essaie de faire des pas en avant pour tous mes petits projets mais inévitablement je ne peux pas être efficace sur tous les plans. Il me faut faire les deuils nécessaires et accepter que je ne puisse arriver à tout faire. Dur, dur, pour une femme qui n'aime pas les compromis.
Ma fille bougonnait hier. Je l'ai prise contre moi, emmitoufflée dans la doudou rose. Aussitôt déposée sur le lit, comme toujours, ses yeux se sont mis à rouler. Abandon total, douillet, la crème de l'insouciance. Pas même dix secondes et elle dormait.
Je l'ai enviée. Enviée d'avoir toujours près d'elle quelqu'un qui la connaît et qui détecte suffisamment bien ses besoins pour y répondre et lui permettre un abandon aussi parfait. Enviée pour son sommeil qui guérit presque tous les maux d'humeurs.
Le manque est grand ici, mais on y arrivera.
J'éprouve une certaine admiration pour la patience de ceux qui prennent des mois voire des années à organiser un voyage, la construction d'une maison, un déménagement, des rénovations, un changement d'emploi, un plan de carrière, un mariage, la venue d'un enfant.
Je n'ai pas une telle patience, que non! Je décide, plutôt, et j'assume ma décision ensuite même si planifier m'aurait simplifié grandement les choses. Tout se décide à la dernière minute et je me découvre plein de ressources à laisser mon coeur mener. Suis pas cérébrale, du tout-du tout.
Nous partons en voyage. Ça fait un bout (un tout petit, quand même) qu'on y songe. L'envers de la médaille de cette décision de quasi dernière minute: de la recherche, beaucouuup de recherche de façon très condensée. Destination: nord de l'Italie. Itinéraire, hébergement, logistique. Inspirant, mais épuisant.
Avec les autres projets en branle, le temps qui passe, les délais serrés, les déchirures liées à ce voyage, ça joue sur le stress. On vise peut-être un peu haut.
Je râle, je peste, je m'énerve, je culpabilise, j'essaie de faire des pas en avant pour tous mes petits projets mais inévitablement je ne peux pas être efficace sur tous les plans. Il me faut faire les deuils nécessaires et accepter que je ne puisse arriver à tout faire. Dur, dur, pour une femme qui n'aime pas les compromis.
Ma fille bougonnait hier. Je l'ai prise contre moi, emmitoufflée dans la doudou rose. Aussitôt déposée sur le lit, comme toujours, ses yeux se sont mis à rouler. Abandon total, douillet, la crème de l'insouciance. Pas même dix secondes et elle dormait.
Je l'ai enviée. Enviée d'avoir toujours près d'elle quelqu'un qui la connaît et qui détecte suffisamment bien ses besoins pour y répondre et lui permettre un abandon aussi parfait. Enviée pour son sommeil qui guérit presque tous les maux d'humeurs.
Le manque est grand ici, mais on y arrivera.
Libellés :
Réflexions,
Voyage
Pardon madame, je suis une automate
Dans une journée, j’exécute nombre de choses de façon mécanique. Des choses domestiques, pour la plupart, accomplies plus souvent qu’autrement en pieuvre habile. Je note, ramasse, rédige, balaie, fais les courses, prépare les repas, fais le lavage, prends des rendez-vous, révise, range, organise, écoute, raconte, recherche, planifie en faisant mille autres choses. Multi-fonctionnelle malgré moi je suis. Je suis éparpillée et je rêve de ne faire qu’une seule chose à la fois sans l’interrompre en pensant optimiser mon temps.
J’amorce une tonne de petites tâches que je laisse en suspends puis termine entre deux autres. J’utilise quelque chose, le range, le cherche désespérément sans me rendre compte que je viens de le ranger. Automate, je vous dis.
Je fais tout. Dans une organisation imprévisible et désordonnée, j’arrive à peu près à tout faire. Sauf qu’habituellement, cette tendance automate ne m’expose pas à faire de moi une folle obstinée et malcommode.
--
On sort du rendez-vous où Fils Aîné vient de se faire enlever (puis remettre) une nouvelle attelle pour son doigt disloqué. Le coupon du stationnement de l’hôpital a servi tout l’avant-midi de signet entre deux pages de mon Tonino. Je règle mon paiement, m’étonne qu’on ne me rende pas mon billet, peste intérieurement contre la maudite machine, prends un reçu pour assurer ma sortie en espérant n’avoir pas trop de trouble et rejoins la voiture avec la moitié de ma gang.
Arrivée à la guérite, je tends mon reçu. « On né prend pas les reçous dit la dame. Il fous faut fotre billet dé stationnément. »
Ça y est, le trouble commence me dis-je.
-Je n’ai pas de billet madame, la machine ne m’en a pas donné.
Ça y est, le trouble commence, se dit-elle.
Et la dame de commencer à m’expliquer qué cé n’é pas pozzible qué la machine ne m’en é pas donné.
-C’est pourtant ce qui m’est arrivé, je n’en ai pas, j’ai payé mon stationnement, je ne paierai pas deux fois, et blablabla. Je suis bien déterminée à ne pas payer pour les lacunes de ce fichu système défectueux.
-Sûr à 100% madame, il est impozzible que la machine é mangé votre billet, férifiez dans vos poches, vous dévez avoir fotrre billet avec una code barre, ce n’est pas pozzible que cé soit la machine, ce n’est pas pozzible, ce n’est pas…
Et moi de m’obstiner, et les voitures derrière de commencer à klaxonner, et la dame déjà écoeurée de mon entêtement d’insister que j’aille régler ça avec la sécurité, et moi d’exiger un numéro pour faire une plainte, et la dame de vouloir me renvoyer à la sécurité, et moi d’exiger un numéro de téléphone pour faire une plainte, et les voitures derrière de klaxonner, et mon ado de tenter de placer un mot pour dire à sa mère qui commence à s’énerver que mon billet servait de marque-page à mon livre, et moi de le faire taire en lui disant que oui, c’était avant que la machine ne le mange, et la dame d’élever le ton, moi aussi et les klaxons aussi.
Je finis par me résigner à fouiller dans mon portefeuille presque prête à céder sous la pression avec un sentiment de profonde injustice. Mon billet de 10$ à la main, je continue bêtement de m’obstiner.
À ma droite, mon bel ado plein d’indulgence, avec son air même pas baveux assis à mes côté, mon livre ouvert entre les mains pour tenir la page avec sa main pansée et me tendre de l’autre sans vraiment insister mon billet-de-stationnement-apparemment-mangé-par-la-machine-qui-ne-mange-pas-les-billets-si-si-elle-a-mangé-le-mien-je-vous-le-dis.
La dame de voir le salvateur billet dans les mains du si bon garçon de s’exclamer en pointant la machine : « Mettez-le dans la machine, prénez-le et mettez-le dans la machine madame… »
Et moi sous le choc des retrouvailles de me calmer les nerfs, d’insérer mon billet dans la machine en n’y comprenant rien mais reconnaissant tout de même humblement : « Toutes mes excuses, madame. »
Ça y est, je suis folle.
Et mon grand, assis à mes côtés, petit sourire baveux qui en dit long et qu’il réprimerait presque pour ne pas souligner la confusion de sa mère sénile et l’humilier davantage.
-J’ai eu l’air d’une vraie folle. Et toi tu m’avais vu le remettre dans mon livre!
-J’essayais de te le dire maman…
-Ben coup donc! La fille de la guérite aura une autre histoire de cliente folle et entêtée à raconter à ses collègues à son prochain party de bureau.
Pauvre cerveau usé et dérouté que le mien. Qu’est-ce que je serai dans quelques décénnies?
-Arrêtez de vous obstiner avec l'infirmière et finissez votre purée madame Grande-Dame. On va vous ramener à votre chambre...
J’amorce une tonne de petites tâches que je laisse en suspends puis termine entre deux autres. J’utilise quelque chose, le range, le cherche désespérément sans me rendre compte que je viens de le ranger. Automate, je vous dis.
Je fais tout. Dans une organisation imprévisible et désordonnée, j’arrive à peu près à tout faire. Sauf qu’habituellement, cette tendance automate ne m’expose pas à faire de moi une folle obstinée et malcommode.
--
On sort du rendez-vous où Fils Aîné vient de se faire enlever (puis remettre) une nouvelle attelle pour son doigt disloqué. Le coupon du stationnement de l’hôpital a servi tout l’avant-midi de signet entre deux pages de mon Tonino. Je règle mon paiement, m’étonne qu’on ne me rende pas mon billet, peste intérieurement contre la maudite machine, prends un reçu pour assurer ma sortie en espérant n’avoir pas trop de trouble et rejoins la voiture avec la moitié de ma gang.
Arrivée à la guérite, je tends mon reçu. « On né prend pas les reçous dit la dame. Il fous faut fotre billet dé stationnément. »
Ça y est, le trouble commence me dis-je.
-Je n’ai pas de billet madame, la machine ne m’en a pas donné.
Ça y est, le trouble commence, se dit-elle.
Et la dame de commencer à m’expliquer qué cé n’é pas pozzible qué la machine ne m’en é pas donné.
-C’est pourtant ce qui m’est arrivé, je n’en ai pas, j’ai payé mon stationnement, je ne paierai pas deux fois, et blablabla. Je suis bien déterminée à ne pas payer pour les lacunes de ce fichu système défectueux.
-Sûr à 100% madame, il est impozzible que la machine é mangé votre billet, férifiez dans vos poches, vous dévez avoir fotrre billet avec una code barre, ce n’est pas pozzible que cé soit la machine, ce n’est pas pozzible, ce n’est pas…
Et moi de m’obstiner, et les voitures derrière de commencer à klaxonner, et la dame déjà écoeurée de mon entêtement d’insister que j’aille régler ça avec la sécurité, et moi d’exiger un numéro pour faire une plainte, et la dame de vouloir me renvoyer à la sécurité, et moi d’exiger un numéro de téléphone pour faire une plainte, et les voitures derrière de klaxonner, et mon ado de tenter de placer un mot pour dire à sa mère qui commence à s’énerver que mon billet servait de marque-page à mon livre, et moi de le faire taire en lui disant que oui, c’était avant que la machine ne le mange, et la dame d’élever le ton, moi aussi et les klaxons aussi.
Je finis par me résigner à fouiller dans mon portefeuille presque prête à céder sous la pression avec un sentiment de profonde injustice. Mon billet de 10$ à la main, je continue bêtement de m’obstiner.
À ma droite, mon bel ado plein d’indulgence, avec son air même pas baveux assis à mes côté, mon livre ouvert entre les mains pour tenir la page avec sa main pansée et me tendre de l’autre sans vraiment insister mon billet-de-stationnement-apparemment-mangé-par-la-machine-qui-ne-mange-pas-les-billets-si-si-elle-a-mangé-le-mien-je-vous-le-dis.
La dame de voir le salvateur billet dans les mains du si bon garçon de s’exclamer en pointant la machine : « Mettez-le dans la machine, prénez-le et mettez-le dans la machine madame… »
Et moi sous le choc des retrouvailles de me calmer les nerfs, d’insérer mon billet dans la machine en n’y comprenant rien mais reconnaissant tout de même humblement : « Toutes mes excuses, madame. »
Ça y est, je suis folle.
Et mon grand, assis à mes côtés, petit sourire baveux qui en dit long et qu’il réprimerait presque pour ne pas souligner la confusion de sa mère sénile et l’humilier davantage.
-J’ai eu l’air d’une vraie folle. Et toi tu m’avais vu le remettre dans mon livre!
-J’essayais de te le dire maman…
-Ben coup donc! La fille de la guérite aura une autre histoire de cliente folle et entêtée à raconter à ses collègues à son prochain party de bureau.
Pauvre cerveau usé et dérouté que le mien. Qu’est-ce que je serai dans quelques décénnies?
-Arrêtez de vous obstiner avec l'infirmière et finissez votre purée madame Grande-Dame. On va vous ramener à votre chambre...
Libellés :
Tranches de vie
jeudi, mai 14, 2009
La transparence
Suite au pas-à-pas de la très inspirante Parfum, j'ai décidé d'expérimenter la transparence moi aussi.
Voici les résultats:
On ne le voit pas beaucoup ici mais mes savons sont trop minces. Mon moule a été renversé par "c'pas moi" (encore lui).
Voici le "Gripsou". J'adore le concept. Le hic, c'est que la pâte à savon transparent est tellement liquide que les sous (que j'espérais retrouver au milieu) coulent comme des épaves et rendent les pièces de monnaie trop accessibles. Les pièces iront au propriétaire des pieds sur lesquels elles tomberont. Une chicane est donc à prévoir à l'entrée de ma salle de bain dans quatre semaines.
Celui-là a plutôt l'air d'une tranche de gélatine.
Voici la "voiture jello".
Celui-ci, c'est la "note de passage", le savon "Juke-Box" ou encore la "portée payante". :o)
Et le dernier, le "savon musical mangue-papaye" pour une amie qui m'est très chère.
Commentaires sur cette production: préparer du savon transparent, c'est le triple de boulot qu'un savon ordinaire, pire encore quand on est mal équipé. Il me faut vraiment un bain-marie!
Voici les résultats:
On ne le voit pas beaucoup ici mais mes savons sont trop minces. Mon moule a été renversé par "c'pas moi" (encore lui).
Voici le "Gripsou". J'adore le concept. Le hic, c'est que la pâte à savon transparent est tellement liquide que les sous (que j'espérais retrouver au milieu) coulent comme des épaves et rendent les pièces de monnaie trop accessibles. Les pièces iront au propriétaire des pieds sur lesquels elles tomberont. Une chicane est donc à prévoir à l'entrée de ma salle de bain dans quatre semaines.
Celui-là a plutôt l'air d'une tranche de gélatine.
Voici la "voiture jello".
Celui-ci, c'est la "note de passage", le savon "Juke-Box" ou encore la "portée payante". :o)
Et le dernier, le "savon musical mangue-papaye" pour une amie qui m'est très chère.
Commentaires sur cette production: préparer du savon transparent, c'est le triple de boulot qu'un savon ordinaire, pire encore quand on est mal équipé. Il me faut vraiment un bain-marie!
Libellés :
Fait main
mercredi, mai 13, 2009
Faire sa fraîche
Comme j'ai l'habitude de le faire depuis que le beau temps est revenu, j'étendais ce matin sur la corde une brassée de couches. Si c'est toujours avec fierté que j'étends mes couches, ce matin, je fus émue de les voir toutes, si belles, parfaitement alignées. Riez si cela vous fait du bien, faites, je vous en prie, j'en ai même eu un pincement d'amour au coeur.
À chaque lange, je suis heureuse de mettre une couche de moins à la poubelle, je suis heureuse de leur douceur sur les fesses de ma demoiselle, je suis tellement satisfaite de mon choix que de retourner aux couches jetables n'est plus envisageable pour moi. L'entretien? Un charme, un plaisir, même.
Lorsque j'étire la corde à linge à son plus haut pour mettre mes couches au vent, je suis fière de les exposer à mes voisins. Je fais presque ma fraîche!
Et moi qui trouvais que La Mère Michèle tombait dans l'émotivité extrême quand elle parlait de ses couches. Tsé, c'est quand même ben rien que des couches servant à ramasser des fluides et solides corporels dans lesquels on n'a pas l'habitude de s'amuser.
Je dois me rendre à l'évidence, j'ai été contaminée.
À chaque lange, je suis heureuse de mettre une couche de moins à la poubelle, je suis heureuse de leur douceur sur les fesses de ma demoiselle, je suis tellement satisfaite de mon choix que de retourner aux couches jetables n'est plus envisageable pour moi. L'entretien? Un charme, un plaisir, même.
Lorsque j'étire la corde à linge à son plus haut pour mettre mes couches au vent, je suis fière de les exposer à mes voisins. Je fais presque ma fraîche!
Et moi qui trouvais que La Mère Michèle tombait dans l'émotivité extrême quand elle parlait de ses couches. Tsé, c'est quand même ben rien que des couches servant à ramasser des fluides et solides corporels dans lesquels on n'a pas l'habitude de s'amuser.
Je dois me rendre à l'évidence, j'ai été contaminée.
Libellés :
consommation,
maternité
samedi, mai 09, 2009
Devinettes éclair
Je suis impulsive. Cinéphile, aussi. Une de mes impulsions que mes gars adorent?
Spontanément, je lance une devinette éclair, souvent une réplique de film que nous avons vu maintes et maintes fois (comme le Seigneur des Anneaux). Le ton, l'émotion, les mots exacts. Je monnaie ça.
"Qui a envie de se faire 2-5-10$?". Immédiatement ils accourent. C'est dans la poche de celui qui peut me dire quel personnage dit cela.
Et ils cherchent, se creusent la tête. Parfois, la réponse vient spontanément, ils pensent à voix haute, donnent parfois sans le vouloir ce qu'il faut d'indices pour refiler la bonne réponse à l'autre.
Parfois, devant un film, j'essaie de replacer un acteur. Lorsque je trouve enfin, je lance la devinette aux garçons. "Je donne 10$ à celui qui peut me dire dans quel autre film joue cet acteur". Et ils cherchent, se creusent la tête. Gros défi, grosse compétition. Ça m'amuse.
Ce soir, préparation d'un succulent rôti de filet mignon (en spécial chez Métro, je fais des provisions!). Phil et Jérôme jouent au Stratego.
"Qui veut se faire 2$?"
Le jeu est abandonné, ils accourent et attendent. Je m'improvise Arwen: "Si vous le voulez, venez-donc le réclamer".
Leurs pensées se bousculent, ils veulent être le premier.
-Donne-nous d'autres indices, maman, allez!
Fébriles, ils cherchent, nomment des personnages au hasard.
-Non.
Grand-Charme accourt à la rescousse puis s'en retourne, désintéressé.
Avec leurs efforts (et des indices de ma part, donc le 2$ a diminué de moitié), ils réussissent presque en unissant leurs mémoires.
Ils visualisent la scène, ne manque que le nom d'Arwen.
De l'autre bout de la maison, Grand-Charme s'exclame son nom.
Ils doivent se partager l'argent. Grand-Charme laisse aller sa part. Les deux autres sont enthousiastes: 50 cents chacuns. Yé. Le gros deal de la soirée pour mes chers Amours.
Spontanément, je lance une devinette éclair, souvent une réplique de film que nous avons vu maintes et maintes fois (comme le Seigneur des Anneaux). Le ton, l'émotion, les mots exacts. Je monnaie ça.
"Qui a envie de se faire 2-5-10$?". Immédiatement ils accourent. C'est dans la poche de celui qui peut me dire quel personnage dit cela.
Et ils cherchent, se creusent la tête. Parfois, la réponse vient spontanément, ils pensent à voix haute, donnent parfois sans le vouloir ce qu'il faut d'indices pour refiler la bonne réponse à l'autre.
Parfois, devant un film, j'essaie de replacer un acteur. Lorsque je trouve enfin, je lance la devinette aux garçons. "Je donne 10$ à celui qui peut me dire dans quel autre film joue cet acteur". Et ils cherchent, se creusent la tête. Gros défi, grosse compétition. Ça m'amuse.
Ce soir, préparation d'un succulent rôti de filet mignon (en spécial chez Métro, je fais des provisions!). Phil et Jérôme jouent au Stratego.
"Qui veut se faire 2$?"
Le jeu est abandonné, ils accourent et attendent. Je m'improvise Arwen: "Si vous le voulez, venez-donc le réclamer".
Leurs pensées se bousculent, ils veulent être le premier.
-Donne-nous d'autres indices, maman, allez!
Fébriles, ils cherchent, nomment des personnages au hasard.
-Non.
Grand-Charme accourt à la rescousse puis s'en retourne, désintéressé.
Avec leurs efforts (et des indices de ma part, donc le 2$ a diminué de moitié), ils réussissent presque en unissant leurs mémoires.
Ils visualisent la scène, ne manque que le nom d'Arwen.
De l'autre bout de la maison, Grand-Charme s'exclame son nom.
Ils doivent se partager l'argent. Grand-Charme laisse aller sa part. Les deux autres sont enthousiastes: 50 cents chacuns. Yé. Le gros deal de la soirée pour mes chers Amours.
Libellés :
Tranches de vie
mardi, mai 05, 2009
Savons de bébé et cie
Comme je vous le disais, j'ai en tête plusieurs idées savonnesques à expérimenter. J'ai reçu hier les moules que j'attendais depuis deux semaines et je n'ai pu résister à l'idée d'en réaliser quelques unes.
Voici, donc, mes savons de bébé à base d'huile d'olive, de beurre de cacao et d'huile d'amande douce. À la trace, j'ai rajouté de l'huile de calendula et pour les savons en coeurs et en fleurs, de l'argile rose. Des savons tout doux parfaits pour les peaux sensibles. Avec leur fragrance de poudre, ils sentent bon le bébé!
(Alors Virginie, première impression? :o) )
Ensuite, il y avait cette recette de mamzelle Emie qui me faisait de l'oeil depuis un moment. J'en ai fait une version crème de vanille et bleuets dont voici le résultat (je prends vraiment goût à jouer avec les marbrés):
Depuis le swap d'érable organisé sur le forum fait maison, j'ai l'appétit ouvert pour un savon sucré. Voici donc mes dragons à l'érable frangipanés. J'ai utilisé la même recette de base que pour mes savons menthe-chocolat (beurre de cacao, huiles de coco, huile d'olive, surgraissage au beurre de karité).
Pour ceux-là, à la trace: fragrance d'érable, fragrance de frangipane, sirop d'érable. Pour la couleur foncée: thé rooibos.
En plus d'avoir de la gueule, ils sentent trop bon l'érable.
Au séchage à présent!
Voici, donc, mes savons de bébé à base d'huile d'olive, de beurre de cacao et d'huile d'amande douce. À la trace, j'ai rajouté de l'huile de calendula et pour les savons en coeurs et en fleurs, de l'argile rose. Des savons tout doux parfaits pour les peaux sensibles. Avec leur fragrance de poudre, ils sentent bon le bébé!
(Alors Virginie, première impression? :o) )
Ensuite, il y avait cette recette de mamzelle Emie qui me faisait de l'oeil depuis un moment. J'en ai fait une version crème de vanille et bleuets dont voici le résultat (je prends vraiment goût à jouer avec les marbrés):
Depuis le swap d'érable organisé sur le forum fait maison, j'ai l'appétit ouvert pour un savon sucré. Voici donc mes dragons à l'érable frangipanés. J'ai utilisé la même recette de base que pour mes savons menthe-chocolat (beurre de cacao, huiles de coco, huile d'olive, surgraissage au beurre de karité).
Pour ceux-là, à la trace: fragrance d'érable, fragrance de frangipane, sirop d'érable. Pour la couleur foncée: thé rooibos.
En plus d'avoir de la gueule, ils sentent trop bon l'érable.
Au séchage à présent!
Libellés :
Fait main
vendredi, mai 01, 2009
Du "petit spécial" au rituel
Une permission ou événement occasionnel est qualifié chez nous de "petit spécial".
Frédéric a vite compris le concept et certaines de ses demandes qui reçoivent une réponse hésitante se voient asséner l'argument-choc du "s'il te plaîîît maman, zuste un p'tit spézial", le tout acccompagné de l'index dans les airs et des yeux suppliants.
Répété, le petit spécial devient un rituel. C'est le cas de notre toast matinal. Un petit spécial agréable finalement adopté comme rituel.
Ça commence bien la journée!
Frédéric a vite compris le concept et certaines de ses demandes qui reçoivent une réponse hésitante se voient asséner l'argument-choc du "s'il te plaîîît maman, zuste un p'tit spézial", le tout acccompagné de l'index dans les airs et des yeux suppliants.
Répété, le petit spécial devient un rituel. C'est le cas de notre toast matinal. Un petit spécial agréable finalement adopté comme rituel.
Ça commence bien la journée!
Libellés :
Tranches de vie
S'abonner à :
Messages (Atom)