mardi, mai 20, 2008

On sait que c'est vraiment le dernier...

...quand on regarde son p'tit dernier de deux ans et trois quarts et que l'on se décourage à l'idée de devoir encore repartir à zéro au niveau autonomie avec un petit bout criant de chair rose dans quelques mois.

Je regardais la maison bordélique il y a quelques jours et faisais le commentaire à mon homme. Regarde ça et imagine...un siège de bébé qui encombrera partout dans la maison...des bains à donner à un nouveau-né...des nuits courtes....du régurgit sur l'épaule au moment de partir chaque fois que l'on est pressé...préparer le souper à un bras en allaitant de l'autre (mon karma)...une période où le bébé ne se tient pas encore bien assis et plante face la première sur le plancher en hurlant (parce qu'évidemment, le bébé plante toujours dans la zone de dix centimètres qui n'est pas coussinée autour de lui)...des jouets de bébé qui traînent (pour s'ajouter aux autres pour lesquels on n'a qu'à crier aux propriétaires de venir les ranger), un bébé qui marche à quatre pattes, donc passer le balai encore plus souvent, laver le plancher encore plus souvent...devoir mettre la barrière dans les escaliers (on vivait tellement bien sans!), courir après les suces pour calmer un bébé en pleurs...(soupir!)

N'allez pas croire que je regrette cet enfant, ce n'est pas du tout le cas, je vous parle simplement de cette certitude physique, mentale, psychologique et émotive que cette fois...c'est vraiment le dernier (quoiqu'en diront mes hormones dans quelques années).

Il y aura une si grande marge entre mon ado de presque quatorze ans (qui est plus technologisé que moi!) et le tout mini qui s'en vient! Mon grand sera déjà à l'université lorsque le bébé rentrera à la maternelle!

J'expliquais à ma sage-femme aujourd'hui que bien que je sois dans une fort agréable période de ma grossesse, je ne sens plus autant d'enthousiasme à vivre l'expérience de la maternité qu'à mes cinq premières (comprenez que la sixième fut elle aussi pénible).

La marmaille est nourrissante et enrichissante pour la mère que je suis, mais elle sait aussi dévorer un grand pan de la liberté que je convoite avec appétit depuis longtemps (bave comprise). L'autonomie des enfants qui grandissent, c'est-y pas de la belle liberté ça!?!

4 commentaires:

Véro a dit...

tu pourras faire garder ton plus vieux... je sais maigre consolation ;)

Pur bonheur a dit...

Oui mais penses combien tes garçons seront contents de s'occuper de ce bébé! Ils vont se battre pour le bercer et en prendre soin. Et que dire de Grand Homme qui se fera une JOIE de changer les couches pleines après souper :D

Anonyme a dit...

Quoi, faut être enceinte pour enfin avoir la révélation que l'on ne repassera plus par la grossesse et tout ce que les premières années amènent. Zut, moi qui attendait cette révélation...

Anonyme a dit...

Voilà! Tu as tout dit! Exactement comment je me sentais. Et une fois bébé là je profite de chaque seconde, mais avec une grande sérénité. Je suis tellement certaine de mon choix surtout à 2h00 du matin ;)