samedi, octobre 06, 2007

Piège

Il est facile d'imaginer, une matinée comme celle-ci où Frédéric se bute aux portes des chambres de ses frères qui se ferment dès qu'ils l'aperçoivent et où il se laisse tomber par terre pour pleurer lamentablement son rejet que si Thomas avait été parmi nous, il aurait eu son compagnon de jeu.

Certes, pour cent raisons, Thomas n'aurait peut-être pas voulu jouer avec lui, mais c'est un réflexe que de les imaginer jouer harmonieusement ensemble, de penser que Thomas aurait été l'antidote idéal à l'ennui de son jeune frère, que tous les deux, ils auraient été attendrissants à voir. C'est un piège dans lequel je tombe librement.

3 commentaires:

Véro a dit...

je crois que c'est normal d'imaginer si beau...

tendresse!

Anonyme a dit...

Calins de moi qui vie à plein ce qui te manque

Pur bonheur a dit...

Normal que tu te sentes ainsi. Tu as eu tes fils selon un certain ordre j'imagine. Et là, il y a un vide, une espace non voulue entre eux. Mais bon, dans un an ou deux bébé va se mêler aux plus grands tu verras.