mardi, octobre 29, 2013

Les hiatus

Y survivre.
On en vit tous, à différents moments de notre vie.

Confrontations, sentiments, compromis.
Zones blanches.
Zones grises.
Zones inaperçues. 
On fait avec, pourtant.

Comme on peut.

Pis ça finit par être fuckin' (je déteste ce mot) much harder.
Chacun a ses aspirations, après tout. Diamétralement opposées...est-ce qu'on contrôle vraiment ça?

Tout ce que l'on croyait "nôtre" est finalement .."nôtre"...ou "sien".

Et après, quand vous regardez votre vie, vous vous demandez ce qu'il reste du "vous"...puis du "vous".

Et finalement..."on verra"...
Ce n'est jamais tout blanc, ni jamais totalement noir...


mercredi, octobre 02, 2013

Écrire. Et le reste.

Ce petit bout de soi que l'on rencontre à force de mots...

Dans le chaos du quotidien fou, des devoirs, du découragement du tout-petit quand on lui fait recommencer une phrase trop brouillon, les moult lettres de l'école (et il y en a, en ce début d'année !!) pour les alertes de virus et parasites de toutes sortes qui impliquent de laver TOUS les lits, vêtements et cie TOUS les jours (comme si on n'avait pas déjà les bras assez pleins), les nombreux calculs pécuniers, la bizzzzness et tout ce que ça implique, le chum parfois trop ambitieux-trop tôt à mon goût qui décide de se lancer en politique et qui s'absente ça et là sans trop crier gare, le bordel continuel (une femme de ménage à temps plein serait découragée de l'état des lieux), le manque de sommeil, les obligations....AaAAAAaaAahhHHHHhh ! Internez-moi quelqu'un !!

Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps, il y avait des soirs libres où on savait tirer la plug.
Il y a peut-être juste trop d'ambitions de part et d'autres actuellement dans nos vies.

Petit fille vient d'entrer à la maternelle. Pour la première fois en 19 ans, je n'ai plus d'enfants préscolaire. Je m'attendris devant ses apprentissages sociaux, son assurance, ses nouveaux traits de caractère (parfois intenses, elle qui a toujours été de nature si facile et agréable). On s'ajuste.

J'ai maintenant trois ados au secondaire. À leur manière, eux aussi s'adaptent. Ne le fait-on pas toujours un peu à chaque rentrée?

La thérapie de l'écriture me manque.
Le temps pour le faire, aussi.

Habituellement, dans une telle anarchie, je finis par m'éclipser, en plein rush, au bord des chutes. C'est la quête de l'équilibre. Juste écouter l'eau, sa douceur et sa puissance, et demeurer assise, stoïque...pour mieux replonger.