samedi, décembre 24, 2011

Joyeuses Fêtes !

À toutes mes lectrices, à mes quelques lecteurs,

Je souhaite un temps des Fêtes de bonheur, de partage, de réconciliation (cessons de remettre à plus tard ou d'attendre après l'autre pour entamer les vraies discussions, celles qui vous permettront de construire le reste de votre vie sur du concret et non sur de fausses impressions, des incompréhensions, des malentendus ou des futilités), d'empathie envers vos semblables, de mots pour dire à vos proches votre reconnaissance, votre appréciation, votre plaisir quand ils sont là. Sachons se donner la peine de tendre la main lorsque c'est possible, nous n'avons pas toujours idée de la portée de nos gestes, aussi petits soient-ils.

Que ces Fêtes-ci soient celles qui amorcent l'authenticité, la simplicité, la générosité, l'ouverture aux autres.

Amusez-vous, chères lectrices, chers lecteurs, et célébrez.

jeudi, décembre 22, 2011

Le Salon

Je pense beaucoup à une amie proche de Fils Aîné, dont la maman vient de quitter ce monde. Cancer. Et à cette femme, aussi, qui ne sera pas là pour vivre auprès de sa fille ses réussites, ses doutes, ses inquiétudes, ses regrets, ses questionnements, sa première grossesse (et les autres), la préparation à son mariage ou l'annonce de ses premiers jeux amoureux. Une de mes grandes hantises.

Nous rentrons du Salon. La jeune fille de 17 ans, belle, sobre, noble dans l'attitude. Entre le cégep, son travail et sa mère aux soins palliatifs, elle semble tenir le coup (au fond, à quoi peut-on mesurer cela?). Mais quand même: dix-sept ans, l'âge de mon Fils Aîné que j'aime tant. Désormais, elle doit s'organiser seule. Oh, bien sûr, les amis, la famille (je présume) sont là. Mais le quotidien lui appartient. Pas de papa, de frères ou de soeurs. Seule.

Au Salon, Fils Aîné étreint son amie éprouvée. Les autres amies de la gang, aussi. Ils sont là pour elle.

"Juste avant les Fêtes !" disent les gens. En ces moments de réjouissances familiales, c'est vrai, la solitude fouette davantage, on dirait.

Pourtant, je me réjouis que la belle adolescente ait un répit de cégep durant les Fêtes pour aussi prendre le temps de régler un tant soit peu de logistique et encaisser le deuil récent.

"Maman, cesse de chiquer ta gomme" que vient me glisser discrètement à l'oreille Fils Premier tandis que je suis concentrée à me tordre les tripes devant l'extrême maigreur de la maman ravagée par la maladie sur le diaporama.

Angoisse soudaine: ai-je été concentrée au point d'en oublier les bonnes manières?

Je demeure figée sur place, Fils Aîné à mes côtés. Sous les bons conseils de mon fils, je me résous à me débarrasser de ma gomme.

Doucement, je reviens vers lui. "C'est parce que je chiquais comme une vache ou alors c'est juste...parce que c'est de la gomme?"

-C'est de la gomme, affirme un Fils Aîné empli de convictions sans me regarder.

Fidèle à ses principes, Fils Aîné a cessé il y a plus de deux ans de mâcher toute gomme contenant de l'asparthame, ce substitut de sucre pointé du doigt pour sa responsabilité dans certaines formes de cancer.

J'ai déjà dit que j'aimais ce garçon?

mercredi, décembre 14, 2011

L'épicerie

Il fallait les entendre planifier l'épicerie qu'ils allaient faire à leur père, Coco (10 ans) et Fils Aîné (17 ans). C'est que leur cher papa, il traverse une phase financièrement critique. Cela a un impact considérable sur son moral. Inévitablement, cela a également des répercussion pécuniaires sur nous. Nous nous serrons aussi la ceinture. Mes autres enfants auraient bien voulu contribuer aussi mais leur budget ne le leur permettait pas.

Ayant perdu son boulot, le père de mes quatre grands avait besoin de renouveler sa carte de conducteur de chariot élévateur (250 $) pour envisager s'en trouver un autre. De pépin en pépin, il n'y était pas arrivé. Mes quatre grands mousquetaires avaient décidé de se cotiser pour offrir à leur père sa carte pour lui permettre de se retrouver rapidement un emploi.

Ils ont finalement dû réviser leurs plans: ils allaient lui magasiner le contenu d'un beau gros panier de Noël....personnalisé.

J'étais affairée à mon ordinateur dans une autre pièce, ils étaient tous deux attablés à rédiger une liste d'épicerie.

-Du riz?
-Ah, bonne idée !
-On pourrait lui acheter du jus?
-Du jus...
-Il aime les sachets de gruau pomme et cannelle...
-...
-De la tourtière?

Et ainsi de suite.

Attendrie, je souriais.

Entre deux aller-retours dans la cuisine, je suggérai: "Pourquoi vous n'achèteriez pas une dinde? Elle est en spécial chez X cette semaine. Avec une dinde, il pourra cuisiner au moins quatre ou cinq repas."

Fils Aîné rajouta une dinde sur sa liste.

En fin de soirée, il vint me voir avec sa liste en main. Il venait d'éplucher les sites web des différentes épiceries pour trouver les meilleurs spéciaux et les gratuités (dommage qu'il ne m'en ait pas parlé, je l'aurais guidé vers l'exceptionnel SOS cuisine).

Le lendemain, tel que convenu, j'allai le chercher au cégep après ses cours. Premier arrêt: la SAQ. Le "luxe" pour son père: une mini bouteille de whisky.

Arrêt suivant: l'épicerie. Fils aîné prit un panier, me tendit la liste et s'arrêta net dans l'entrée du supermarché, ne sachant trop où aller. Je zieutai la liste rédigée soigneusement avec le prix de chaque item mais tous départements confondus (je rédige toujours mes listes d'épicerie par département). Je tentai de m'y retrouver, puis il me suivit.

Devant le comptoir des laitues, le bel adolescent demeura perplexe: frisée, romaine, iceberg. Il en soupesa une, puis une autre, en compara les prix, puis déposa l'objet de son choix dans le panier.

Pendant ce temps, j'évaluais la luzerne: pas belle. J'expliquai à mon fils que lorsque la luzerne semble gluante sous le paquet, on préfère oublier ça.

-C'est pour mettre dans ses sandwichs?
-...
-Parce que tu peux remplacer par des pousses de pois mange-tout. C'est excellent.
-Mais est-ce que c'est de la luzerne?
-Bah, pas tout à fait.
-Parce que papa, il ....Ah, laisse faire.
-Il? Papa consomme de la luzerne pour des raisons particulières?

Sourire gêné.

-Ben...oui... (je souris)
-Oh. Bon, on oublie la luzerne. Next.

Les pommes de terre. Elles devaient être achetées chez X, selon la liste. Moins chères. Mais puisqu'on était chez Y, va pour les pommes de terre. Mais...rouges, brossées, jaunes?? Les rouges sont les moins chères. Va pour les rouges !


Fils Aîné aperçut un pain, alla se jeter dessus.


-Non, attends. Ici, c'est la boulangerie. Ce n'est peut-être pas le pain que tu cherches. Allons voir dans le rayon du pain.

Il avait effectivement noté qu'à l'achat de deux pains POM, il obtenait un pain hamburger gratuit. Or, surprise, les pains hamburgers "gratuits" s'avéraient être des pains d'accompagnement.

-Pas grave Fils Aîné, ton père utiliseras les petits pains. Achète tes pains hamburger à part; tu n'as pas acheté de luzerne, tu ne dépasseras pas ton budget.

Département de la poissonnerie. Fils Aîné repère le sac de crevettes en spécial, a un haut-le-coeur. "Dire que papa adore ça...Je déteste les crevettes."

Nous échangeons un moue. 

Fils Aîné trouve les pots d'olives en spécial. Je souris: je sais que les olives sont pour lui plus que pour son père.

Je le regarde se planter devant le comptoir des produits laitiers. Debout devant les 46 sortes d'oeufs, il observe, réfléchit, cherche un spécial. Puis, il prend une poche de lait, hésite, réfléchit. À la maison, nous consommons près de 25 litres de lait par semaine. Papa, lui, vit seul. Quelle quantité prévoir?

Comptoir des margarines. Fils Aîné se gratte le menton. Nous cherchons la margarine à 2,99 $, en vain. Il repère un contenant à 3,99 $, fait une entorse à sa liste.

Mayonnaise, ketchup, moutarde, jus. Il ne prend que du jus d'orange, jette un oeil vers moi. "Coco est d'accord pour qu'on s'en tienne au jus d'orange".

"Sauce tomate x 1,44 $", que dit la liste.

-Euh, Fils Aîné, je ne trouve pas ta sauce. Tu veux quoi au juste? Une sauce tomate "vierge" ou une sauce tomate déjà préparée genre sauce spag' en pot?

Longue réflexion, puis: "Ben...si je prends une sauce de base...est-ce que papa saura cuisiner sa propre sauce?"

-Ne t'inquiète pas pour lui, il saura.

Ma réponse ne le satisfait pas et il achète finalement une sauce en pot déjà prête. Aux champignons. Parce que son père aime ça.

En prenant ses items, maladresse ! Il accroche un pot de sauce. Gâchis sur le plancher. Il me considère, inquiet: "Ben là ! Qu'est-ce que je fais? Je ne peux pas m'en aller comme ça..."

Je vais aviser le gérant, qui vient ramasser le tout en rigolant avec ses collègues, les accusant gaiement du gâchis et en se désolant du fait que c'était sa sauce préférée. Fils Aîné me glisse à l'oreille: "Est-ce qu'il faut que je le paye?"

-Ne t'inquiète pas, le gérant a dit que ce sont des choses qui arrivent...

Le malaise persiste, Fils Aîné tente de le dissimuler. Je vois bien qu'il se sent responsable.

Et hop deux paquets de pâtes pour aller avec la sauce.

Prudente, je valide: "Tu as pris des fettucinis. C'est vraiment ça que tu veux?"

Il réalise soudainement que le choix n'est pas si simple à faire: spaghetti, spaghettini, linguini, vermicelli, fettucini..."

Je l'aide un peu: "Ceux-là, ce sont comme ceux qu'on mange chez Mamie Marianne. Nous, on mange des vermicellis. Les spaghettis sont entre les deux côté grosseur, et les fettucinis sont ceux que l'on mange à la maison avec une sauce crémeuse au bacon".

Il fait son choix.

Devant le riz, il évalue la grosseur des sacs. Combien de temps dure un sac comme celui-ci? Et celui-là?

Vraiment, je le trouve charmant et je suis émue de sa générosité, de son inexpérience calquée d'une touchante volonté. Qui eût cru que faire une épicerie représentait un tel casse-tête?

Il saisit quelques items, puis nous allons payer. En fait, lui. En bonne opportuniste, je lui vole ses milles de récompense puis nous profitons de l'absence de son père pour aller livrer les achats de mes fils à l'appartement.

Fils Aîné a imaginé un scénario. Il espère voir le visage ravi de son père en voyant ses armoires remplies. Il spécule, anticipe des réactions de joie, de soulagement, de gratitude. Il désire enlever un poids des épaules de son père dont le frigo était vide quelques jours plus tôt.

Quelques heures plus tard, il est de retour à la maison, il fignole son bagage (il va passer quelques jours chez son père). Il me demande si je peux contribuer avec quelques savons de la savonnerie. Comment pourrais-je refuser? Je lui prépare un petit paquet cadeau. Ma contribution. Ah, et puis tiens, nous avons une grande réserve de sirop d'érable. Voilà une canne pour ton père.

Fils Aîné s'apprête à reprendre le bus avec ses quelques items supplémentaires. Je le regarde aller, j'ai le coeur gonflé de fierté.

Dans sa carte de Noel, il a rappelé à son père, dont les idées s'obscurcissent dangereusement dans ces pénibles moments, que tous les quatre, ils préféraient nettement avoir un père présent pour eux qu'un père aux poches pleines. J'ai le coeur bouleversé d'amour: j'ai les meilleurs fils au monde.

Fils Aîné est rentré déçu aujourd'hui.
"Qu'est-ce qui s'est passé mon beau?"

-J'avais imaginé un tas de scénarios sur les éventuelles réactions de papa. Je n'aurais jamais pensé qu'il soit aussi indifférent. Il a vu ce que j'avais laissé sur le comptoir, a ouvert le frigo, les armoires. Il a simplement refermé sans réaction.

Fils Aîné l'a secoué: réagis !!

Oh, il a remercié, que m'a précisé Fils Aîné. Mais il ne le sentait pas. Le message était cérébral, non senti. Toute la soirée, il a tenté de faire rire son père, a eu un peu de succès mais les minces sourires représentaient déjà une mini victoire.

Fils Aîné et moi avons été manger un hamburger ensembles ce midi.

-Ton père ne va vraiment pas bien. Il apprécie, j'en suis sûre, mais il est affaibli par sa lutte, par ses préoccupations. Il est fatigué. Tu crois qu'il est dépressif?

-Je n'ai jamais vu papa aussi inerte, aussi découragé. Oui, je crois qu'il fait une dépression. Je lui ai dit qu'il était bien mieux d'être plus convainquant avec Coco qu'avec moi lorsqu'il allait lui téléphoner pour le remercier. Coco était tellement content d'investir son argent dans un cadeau utile pour papa...

Chers Amours... Je suis si fière d'eux... Je sais qu'il -leur père- l'est aussi, mais en ce moment, que dire de plus? J'essaie d'aider mes fils comme je peux, de soutenir leur père (pour qui je demeure l'unique confidente). Ils se sont donné le mandat de veiller sur lui avec leurs moyens, et je ne parle pas que de moyens financiers.

Leur père est un homme travaillant, disponible, débrouillard, honnête, proactif (pour ne pas dire hyperactif), responsable, mais à cette étape, tous, aussi sincère soit notre volonté, nous nous sentons bien impuissants devant sa situation.

Cascades: intégrité, produits et éco-responsabilité

Au début septembre dernier, je participais comme artisane à la Fête des Vendanges de Magog. Si vous connaissez l'événement, vous savez que son attrait touristique est gigantesque: 100 000 visiteurs sur cinq jours. Si l'organisation représentait un beau défi, il fut relevé haut la main.

Dès la première journée de l'exposition, en prenant une pause de mon kiosque, un aspect particulier de l'organisation attira mon attention: la gestion sanitaire du site. L'organisation ne s'était pas contentée d'assurer certains besoins humains par des toilettes chimiques. Mon commentaire vous semble futile? La chose est pourtant capitale: vous avez foule, vous devez assurer ce qui inévitablement vient avec l'Homme.

Les humains étant ce qu'ils sont, avec une si généreuse affluence, la chose n'était pas à négliger. Nombre de personnes ont dû, comme moi, s'étonner, puis se ravir de constater que l'entreprise québécoise Cascades avait été sollicitée pour assurer l'aspect de la gestion sanitaire de l'événement. Les toilettes chimiques habituelles avaient été remplacées par une impressionnante station mobile de l'entreprise québécoise la plus éco-responsable aux yeux des Québécois.

Papier hygiénique fait de fibre de papier entièrement recyclée, système de gestion du débit d'eau dans les toilettes, désinfectant pour les mains, papier à main entièrement recyclé, trucs et astuces écolo dans les cabines, etc.

Une remarquable initiative.

D'accord, je tenais déjà l'entreprise des frères Lemaire en grande estime pour sa vision environnementale, son avant-gardisme, sa culture d'entreprise mais surtout pour sa considération pour ses employés.

Chez Cascades...

  •  l'entreprise reconnaît que son plus important capital est ses employés;
  • les employés ont droit à l'erreur;
  • les initiatives des employés sont encouragées;
  • la considération de l'employé est plus importante que le profit;
  • le président a son bureau et son téléphone ouverts à tous;
  • l'information qui concerne l'entreprise est transparente à tous les employés;
  • les salaires des employés sont décents et une partie des profits de l'entreprise est repartagée avec eux;
  • les produits et outils de l'entreprise sont disponibles pour les besoins PERSONNELS des employés;
  • etc.
 (Aktouf, 1989b)

Lorsqu'on m'a demandé de "tester" leur maisonnette en carton entièrement recyclée, j'ai bien entendu accepté. Enfin, j'ai proposé à la garderie de ma fille de le faire pour moi. Quoi de mieux qu'une garderie pour mettre à l'épreuve une telle "cabane"?

Au grand plaisir de tous les enfants (âgés de 10 mois à 3 ans et des poussières), elle tient toujours le coup et cela depuis plusieurs semaines. Voilà maintenant un théâtre stylé et unique.



J'ai vu chez une autre blogueuse le sapin écolo de Cascades. Impressionnant de créativité ! 

Découvrez d'autres produits faits de papier recyclé offerts par l'entreprise de chez nous à la boutique Cascades.

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Bonne découverte !

samedi, décembre 03, 2011

Comment arnaquer un artisan en sept étapes faciles

Tout d'abord, quelques pré-requis:

1 - Avoir peu de conscience personnelle
2 - Avoir le sens de l'honneur plutôt élastique
3 - Posséder un certain talent de comédien
4 - Être minimalement stratégique

La technique est relativement facile. Inutile de spécifier qu'un peu de pratique peut vous rendre redoutablement habile.

Voici:

1 - Tout d'abord, montrez-vous intéressé aux produits d'un artisan. Sentez-les, touchez-les, essayez-les, votre intérêt ne s'en montrera que plus crédible.

2 - Dans un deuxième temps, faites votre choix sur quelques produits sélectionnés, idéalement plus dispendieux.

3- Réglez votre dû. Pour obtenir un effet plus "wow" et démontrer le sérieux de votre investissement, préférez régler avec une grosse coupure.

4 - Remerciez poliment lorsque l'on vous remet le sac contenant vos achats, puis quittez.

5 - Une vingtaine de minutes plus tard, revenez en trombe au kiosque de l'artisan. Pour plus de persuasion, arborez un air décidé lorsque vous tendez le sac à l'artisan en ayant pris soin de retirer les articles les plus dispendieux pour lui signifier avec une conviction saupoudrée d'un certain affolement qu'il a oublié de vous remettre lesdits articles.

6 - Déstabilisé, ce dernier hésitera, vérifiera ses notes de ventes, plissera les yeux pour vous considérer et finalement vous donner le bénéfice du doute.

7 - Quittez ensuite rapidement en prenant soin de contenir votre satisfaction intérieure d'avoir obtenu presque le double de la valeur de votre achat initial par votre habile manoeuvre.


Bien entendu, l'artisan pourrait s'auto-flageller de n'avoir pas écouté son intuition et sa certitude flageollante au moment de votre passage impromptu lorsqu'après coup il réalisera qu'il vous avait bien remis les articles payés (ce que lui confirmeront ses proches témoins) mais qu'importe puisque c'est vous qui aurez à ce moment en main ce que vous convoitiez.

Bah, il pourrait se sentir stupidement dupe et imbécile de n'avoir pas repéré l'arnaque sur le coup, de s'être mis en doute, il pourrait se sentir personnellement blessé d'avoir été dépouillé de ses précieuses créations mais qu'importe puisque de toute manière l'honnêteté, l'honneur, le respect, le souci de l'autre et la conscience ne vous importent pas?