jeudi, avril 30, 2009

Tambouilles et explorations

Je suis en pause savons. Pas pour longtemps puisque j'ai des idées à tester plein la tête. J'ai donné beaucoup ces derniers temps en termes d'efficacité et je préfère maintenant faire quelques essais ça et là qui n'hypothèquent pas une journée complète. Avec un jeune bébé, cela demande de la coordination.

J'ai fait du tri dans mes recettes, classé mes coups de coeur, mes recettes à améliorer, noté de nouvelles idées. J'ai aussi fait du tri dans mes savons: certains étaient parfaitement équilibrés et esthétiques mais l'odeur ne m'allumait pas. Comme jeter du bon savon me brisait le coeur, je suis partie de ces techniques de Cranberry Lane pour recycler.

J'ai parfumé le tout à la noix de coco et à la vanille et voilà le résultat.



Esthétique, écolo, subtilement sucré à l'odeur (quoiqu'elle n'est pas assez fixée à mon goût).

J'avais aussi envie d'un savon ultra-doux à l'avocat. Ma dernière expérience avec les avocats n'avait pas été fructueuse. Oh, le savon était parfait mais j'avais été gâcher le tout avec un exfoliant au noyau d'avocat haché beaucoup trop gros ajouté à la trace. Il avait oxydé et n'était pas joli à l'oeil. On aurait dit un pauvre savon pubère, malheureux, au piètre estime de lui-même.

Voici mon "brand new" parfaitement réussi à base d'huiles d'olive, coco, palme, pépin de raisin, ricin et beurres de cacao et de karité. Parfaitement équilibré et sans parfum. Un savon tout doux pour les peaux sensibles que j'ai bien hâte d'essayer!



Pour exprimer mon côté dark et sadique, j'ai pensé offrir également le modèle "Bébé canard guillotiné". 'Savez, pour apprendre aux enfants que tout n'est pas toujours rose dans la vie et que les petits canards, quand c'est très vilain, eh bien ça s'expose au danger. C'est pour ça que les petits canetons doivent toujours-toujours écouter leur maman...



La technique pour arracher la tête des petits canards? Trop compliqué pour vous. Oubliez ça. C'est moi la championne pour ça.

Meeeuh non voyons! Z'était un zimple malencontreux atzident. En fait, avec ce moule, bombes ou savons, il faut oublier ça: tous les canards perdent la tête.

Mon coup de coeur maintenant: mon beurre corporel au café latté vanillé inspiré de celui de Tartopom. D'abord, le beurre de café brut est à tomber. Gourmand à souhait. Nul besoin de fragrance avec ça, ça vous happe les narines naturellement. J'ai quand même ajouté de la fragrance de vanille tahitienne (et qu'est-ce que la vanille tahitienne par rapport à une autre? Aucune idée, mais ça sent méchamment bon, même que j'ai abusé un peu) et le résultat mérite de nombreuses ouvertures-fermetures du pot pour le simple plaisir olfactif.

J'ai remplacé le beurre d'avocat de sa recette par du beurre de macadam et l'huile de noyau de cerises par de l'huile de noyaux d'abricot. Tiguidou! Douce, légère (j'en suis même étonnée, je croyais que ce serait un beurre gras mais non, pas du tout!), gourmande. Miam.



Enfin, comme j'aime beaucoup les recettes de Tartopom, j'ai essayé son gommage corporel miel-citron. Testé hier sous la douche et verdict: j'adopte! C'est plus vivifiant et rafraîchissant que celui au fudge épicé dont je viens de terminer le pot. Moins gourmand aussi mais certainement pas moins sucré! Un autre genre. J'essaie de varier mes arômes fétiches. J'ai rajouté un peu d'HE d'orange douce au citron. La prochaine fois, je me permettrai quelques autres ajouts.



Ma dernière expérience m'a causé des misères. Ah, Seigneur! J'ai essayé la
recette de bain moussant solide d'Elisa. Première expérience d'utilisation de surfactant. Mamamiiiia! C'est que ça mousse ce produit-là! Et ça prend au nez! Ça s'est mis à gonfler de façon si spectaculaire que le plus gros bol de la maison a failli déborder. On se serait cru dans un film fantastique du genre "Joe (vous connaissez tous Joe n'est-ce pas), diantre, par quel bord stopper cette pâte vivante et maléfique quand ça déborde de partout à la fois? Sauuuve qui peuuuut!"

Bref, rien à voir les parfaits pains de bain de Lilly. Suis retournée voir la recette au cas où un détail m'aurait échappé.

Deuxième essai, avec les dosages de Parfum cette fois. J'ai bien pris soin de mettre l'acide citrique et l'amphosol à la toute fin. J'ai cru être en contrôle de la chose, qui était bcp plus malléable que lors de mon premier essai. J'ai même pu rouler le tout en deux beaux rouleaux marbrés aux fragrances de miel, amandes et bleuets. Comme l'odeur était très alléchante, j'ai rédigé une mise en garde sur le rouleau pour éviter qu'on ne la confonde avec de la pâte à desserts. C'est qu'il y a plusieurs doigts fouineux par ici qui sont directement guidés par le nez.

Hélas, je n'ai pas échappé à une deuxième catastrophe. C'est ce que j'ai constaté après un avis d'éruption volcanique émis par mon homme depuis l'autre bout de la maison. "Euh, mon Amouuuur, il se passe quelque chose de bizarre dans la cuisiiiine!! Hm...Voyez le résultat. Je ne sais toujours pas où est l'erreur mais je me promets de trouver et d'y arriver la prochaine fois.



Quelques heures plus tard, le contenu de mes beaux rouleaux s'était complètement affaissé. J'ai pu récupérer le surplus de lave étendu sur le comptoir pour en faire quelques pains solides qui demeurent à tester. Pour avoir rincé le bol dans le bain de Tout-Doux, on sait que ça mousse!

Mystère!
Voilà pour mes explorations des derniers jours!

mardi, avril 28, 2009

La secrétaire

La secrétaire du dentiste est une soie. Le genre d'employée que tout employeur souhaiterait avoir pour accueillir ses clients: souriante, efficace, fidèle et toujours si douce.

Elle a téléphoné hier pour nous confirmer notre rendez-vous à Fils Aîné et moi.

-Oups! que je réalise soudainement. Nous sommes tous les deux à 15h? Je croyais que nos rendez-vous étaient décalés. Je misais là-dessus pour que Fils Aîné s'occupe de ma fille pendant mon rendez-vous.

Elle propose de décaler nos rendez-vous respectifs de quinze minutes s'il est possible pour moi de me présenter un peu plus tôt. Je confirme.

Une quinzaine de minutes plus tard, le téléphone sonne à nouveau.

-Madame Grand-Dame? C'est encore moi. Je veux simplement m'assurer que j'ai bien entendu: vous avez bien dit "votre fille"?

-Oui.

-Vous avez UNE FILLE?

-Oui, j'ai eu une fille.

Elle s'étonne alors, cherche à encaisser et intégrer de façon un peu désorganisée comment j'ai pu avoir une fille, elle qui me voit depuis une dizaine d'années enceinte puis à nouveau avec des bébés garçons.

Il semble cette fois que ma grossesse soit passée dans le beurre car l'avénement "nouveau bébé" est presque aussi étonnant pour elle que l'avénement "fille".

Elle conclut en validant: "Ça veut dire qu'on va la voir demain?"

Voilà un agréable velours pour ma fierté maternelle. Je suis touchée qu'une secrétaire qui voit des milliers de clients se souvienne de mon "profil" de famille. C'est flatteur de ne pas passer inaperçue.

La petite équipe du dentiste connait notre histoire. On se réjouit toujours de la venue d'un nouvel enfant et c'est agréable de recevoir encore des félicitations après sept mois. J'ai l'impression cependant qu'une naissance qui suit un décès dans une même famille a plus d'éclat. Il ne me semble pas qu'autour de moi on se soit autant réjouit de la venue d'un enfant que pour l'arrivée de Béatrice.

Pas que ma fille possède plus de valeur que mes garçons (ils sont tous si précieux!) mais parce qu'elle n'y serait pas si (...). Peut-être représente-t-elle aussi la vie après la mort, peut-être aussi parce qu'une petite fille parmi nous était devenu impensable, presque un gag.

La venue d'un nouvel enfant, de sexe féminin de surcroît (dans notre cas), apaise, réjouit l'entourage. Un grand malheur qui a amené un grand bonheur a dit l'hygiéniste. Je suis bien d'accord avec elle.

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Dans un autre ordre d'idée, ces dernières semaines, deux personnes se sont confondues en excuses en nommant spontanément Frédéric par le prénom de son frère décédé.

J'imagine le malaise et pourtant je n'en fus pas du tout heurtée. Je tente de décortiquer la source de l'inconfort mais n'y arrive pas. La mort ne me rebute pas pas plus qu'elle n'est pas tabou. Thomas non plus. On en parle peu mais ça ne signifie pas qu'il faille éviter le sujet.

Appeler Frédéric par le prénom de Thomas n'est pas insultant. Cela devrait même être réjouissant. N'est-ce pas l'indication que Thomas est encore présent dans la mémoire collective? Pour les lapsus, donc, je remercie.

dimanche, avril 26, 2009

Mille mercis!

Merci à ceux et celles qui nous ont encouragés pour la marche de l'eSPoir organisée par la société canadienne de la sclérose en plaques . Merci pour vos mots d'encouragement et votre soutien.

Grâce aux lecteurs et lectrices de mon blog, nous avons amassé la somme de 285$. Je devais faire la marche avec Fils Aîné seulement mais c'est finalement toute la famille qui y a participé. Le père de mes grands s'est aussi joint à nous.

Nous avons sillonné les sentiers du Jardin Botanique et du parc Maisonneuve en la mémoire de sa soeur décédée il y a trois mois (et pour son autre soeur également atteinte de la SP).

Mille mercis!

jeudi, avril 23, 2009

Le petit chien de Pavlov

Nous avons ce matin un garçon de 3½ ans survolté. 'Savez, saute partout, crie, s'énerve, revendique, chiâle, tire les bras de sa soeur, tente de lui faire un massage cardiaque (!), ronronne-tourbillonne-sape. Étourdissant.

Je lance un ultimatum: "Là, Frédéric, tu es très excité et tu me tapes sur les nerfs. Ou tu te calmes tout de suite ou je t'envoie te calmer dans ta chambre."

Il s'écroule sur mon oreiller avec l'apparente volonté de se tenir tranquille. La menace plane, on se tient tranquille dans la mesure de nos capacités.

Étendu lui aussi dans le lit conjugal, Coco (7 ans) lance: "T'es tellement énervé Frédéric, je parie que t'es même pas capable de rester tranquille dix secondes!"

Mis au défi, le principal concerné s'exclame: "Vouiii! Z'suis capable!"

Et Coco de commencer: "Un...deux....trois..."

Lumière dans les yeux ronds du cadet. Il se lève brusquement, descend du lit, se met à courir à travers la maison encore plus énervé.

-...quatre....cinq...Je te l'avais dit, t'es pas capable de rester tranquille...

De l'autre bout de la cuisine, Frédéric de s'exclamer: "Attends! Faut je me cache!"

-??

Je me mets à rire, Coco n'y comprenant rien prend une pause tandis que l'autre grouille à la recherche de la cachette idéale.

C'est-y pas un beau petit chien que nous avons là?

lundi, avril 20, 2009

La culture de masse au service de l'apprentissage

La semaine dernière, Fils Aîné a fourni certains efforts de collecte de données dans son entourage pour répertorier, à la suite d'une discussion avec une jeune fille de sa classe portant sur les préférences générales sur la pilosité masculine, le plus d'opinions étant favorables à sa position.

Vint mon tour d'être interviewée.

-Toi maman, tu préfères quand Grand-Homme a la barbe longue ou pas?

-Ça dépend.

-... (mais encore?)

-J'aime quand il vient m'embrasser le matin avant de partir et que sa barbe est fraîchement rasée. Sa peau est si douce (soupir!)!

-...

-J'aime aussi beaucoup quand il se garde une barbe de quelques jours. Ça lui donne un bel air de salaud. J'adore ça!

-?

(Quoi, le concept du salaud n'est pas acquis à cet âge? Ai-je donc été trop loin?)

-Laisse faire.

-?

-...

-Qu'est-ce que tu veux dire?

-Une gueule de salaud...Tu sais, comme Sawyer.

-Ah, ok.

Merci la culture de masse.

dimanche, avril 19, 2009

Quorum

Chez nous, l'été, il y a deux types de vacances: les vacances avec les enfants où nous gravitons autour d'un chalet loué ou d'un site de camping pour nos activités planifiées.

Il y a aussi les vacances dites "à gang réduite". Parce que famille recomposée implique que mes quatre grands aillent passer deux semaines (!) avec leur père, nous nous retrouvons avec uniquement deux enfants et quoiqu'ils soient les moins autonomes, il est facile d'organiser des sorties à logistique moindre et nous nous permettons plus de spontanéité dans nos déplacements.

Cette année, nous aurions la possibilité d'organiser quelque chose de plus structuré durant l'absence des grands. De plus d'envergure. Nous mettons un pied devant l'autre dans les démarches prudemment. J'ai souvent tendance à m'emballer vite puis nos projets tombent à l'eau alors là, mollo.

Là où mon bât blesse, c'est dans l'impression d'inéquité de notre projet. Vous savez, mes enfants sont tous mes enfants. Pour mon homme, pas de souci: ses petits seront avec lui. Pas d'inquiétudes outre-mer. Pour moi, ma gang est incomplète. Je n'ai pas mon quorum affectif, pas mon noyau, pas ma dynamique, pas mes mousquetaires que j'aime tant avoir comme partenaires de découvertes.

Mes p'tits derniers seront-ils plus choyés parce qu'ils suivront leurs parents? Mes grands finiront-ils par m'en vouloir d'organiser des projets intéressants durant leur absence? Des projets intéressants qui impliquent les petits, surtout. J'essaie de me convaincre qu'eux aussi vivent des moments privilégiés avec leur père. Ils font beaucoup de randonnée en montagne, fréquentent des parcs-nature. Doit-on obligatoirement comptabiliser la valeur de ce que font les parents avec leurs enfants? Frédéric serait ravi de pouvoir faire autant de plein air que ses frères. Ce n'est pas le cas. Avoir un père différent implique qu'ils vivent autre chose. Ils ont la même mère mais ne sont pas à l'abri de cette scission. Sur cela, je commence tout juste à apprendre à lâcher prise.

Mes enfants, je les aime tous éperdument, du premier au dernier. Avoir la possibilité d'organiser quelque chose durant l'absence des grands à moindre coût, à logistique plus simple serait-il abusif? Déloyal? Mesquin de ma part envers eux? Si nous n'en faisions pas profiter les deux petits, ma lecture de la situation serait autre.

J'ai expliqué la chose à mes grands, ai tâté leur lecture de la situation. Comment perçoivent-ils la chose? M'en voudraient-ils parce que nous avons la possibilité d'envisager quelque chose d'inaccessible pour leur père? Je serais bien récalcitrante à mettre un autre pied devant si mes garçons se sentaient lésés par cette situation.

Dans leurs vies individuelles, ils seront confrontés à des situations qui contribueront à faire d'eux ce qu'ils deviendront. Certains auront peut-être des vies palpitantes, d'autres plus tranquilles. Certains seront téméraires, d'autres préféreront la sécurité d'un quotidien confortable. Cela découlera de leurs choix. Là, il s'agit des miens. Mes choix leur enlèveront-ils quelque chose? Creuserais-je un fossé d'amertume entre mes grands et mes petits?

Ils m'ont expliqué leur point de vue. Je comprends que je me fais beaucoup plus de mauvais sang qu'eux. Bien que par leur désinvolture vis-à-vis la situation ils m'aient donné leur assentiment, je n'ai toujours pas mon quorum.

samedi, avril 18, 2009

La révolution du clic

Je savais déjà qu'Internet avait révolutionné nos vies mais je le réalise encore plus quand j'entend mes enfants s'exprimer: eux, ils n'appuient pas sur l'interrupteur pour allumer la lumière quand ils entrent dans une pièce, ils "cliquent" dessus. Ils ne poussent pas sur le bouton du micro-ondes pour en ouvrir la porte, ils "cliquent" dessus. Ils ne me demandent pas où appuyer quand ils apprennent à composer un numéro de téléphone, ils me demandent où cliquer. Ils "cliquent" sur les sonnettes, sur les télécommandes, sur le bidule qui sert à déverrouiller les portes de la voiture...

Chez nous, ça clique fort.

mercredi, avril 15, 2009

Tchernobyl soaps

J'ai passé la journée à "savonner". Cette fois, j'ai eu envie de fantaisies alors je me suis laissé aller dans les étages et les marbrés. J'ai été productive et suis satisfaite des résultats obtenus.

Les premiers sont mes savons menthe-chocolat, un de mes savons-vedettes. Je les fais habituellement moitié-moitié mais cette fois, la menthe est dominante. J'aime beaucoup mon nouveau marbré. Je moule habituellement mes savons menthe-chocolat dans des pots de Pringles mais cette fois, j'ai utilisé un contenant de plastique de salade mesclun. C'est beaucoup plus facile d'alterner les couleurs!



Il y a ensuite celui qui devait être un savon napolitain parce que trois étages: chocolat, vanille et gingembre. Or, il semble que j'aie abusé du colorant lime qui m'a donné un savon à l'allure radioactive. Il sent hyper bon mais il illumine tellement qu'il faut se mettre des lunettes fumées pour le regarder (j'exagère à peine). Voilà donc mon super savon Tchernobyl. J'en suis très fière. Il a vraiment de la gueule!



Next: savon miel et chèvrefeuille. J'avais acheté il y a un an un savon miel et chèvrefeuille à l'hydromellerie de St-Eustache (?) et j'ai presque pleuré lorsque je l'ai fini. J'ai cherché désespérément de la fragrance de chèvrefeuille depuis ce temps. C'est finalement la semaine dernière que j'en ai trouvé chez Voyageur soap and candles. L'odeur est à tomber.

J'ai utilisé une de mes bases préférées d'huiles de maïs, d'olive, de coconut, de palme et de pépins de raisins et à la trace, j'ai mis le jackpot: miel, fragrance de miel, poudre de miel, extrait de fleurs de chèvrefeuille (réputées pour leurs propriétés antibactériennes et détoxifiantes pour les peaux à problèmes) ET fragrance de chèvrefeuille. Je fonds pour l'odeur. C'est mon coup de coeur du jour.



Savons cannelle-vanille. Rien à redire sinon simples, épicés, équilibrés, jolis.



Cèdre-cannelle. L'odeur se démarque de ce que j'ai l'habitude de faire comme savon à cause des notes boisées. Mes savons sont à mon image: gourmands. Celui-là est un autre genre. Plus...masculin, je dirais. Le contraste des odeurs et des couleurs est intéressant mais puisque je n'ai pas l'habitude de saliver devant les ifs, il ne me fait pas sauter au plafond. J'y ai ajouté de l'argile bleue pour colorer la part "cèdre" de la pâte.



J'ai refait des amandes honorables. J'ai repris une de mes recettes favorites à base d'huiles de coco et d'olive et de beurre de cacao, rajouté la fragrance d'amandes (sur laquelle je n'ai pas lésiné), rajouté des amandes en poudre et surgraissé au beurre de karité. Un dé-li-ce!!

Et puis parce que c'est un de mes préférés, je lui ai réservé mes beaux moules de dragons et de fleurs de lys. Je fais beaucoup de récupération avec toutes sortes de contenants mais les moules à motifs, c'est si joli!



Un autre coup de coeur radioactif: gingembre-miel-papaye en étagé. Le gingembre est "glow-in-the-dark". C'est un savon multi-tâches qui peut dépanner en cas de panne électrique. Qui sait, son aspect "glow-in-the-dark" pourrait peut-être vous sauver la vie! Gardez-en toujours un dans votre sacoche ou votre poche arrière pour votre sécurité ou encore dans la chambre des enfants comme veilleuse de nuit. Un de plus dans la boîte à gants pourrait aussi être salutaire. En camping, installé au bout d'une perche chez vos voisins bruyants, vous serez débarrassé des moustiques.



Voici le concombre-aloès. Hm...Comment dire....Disons que...Enfin, n'ayons pas peur des mots: y pue l'cr***. Oh, tout y est pour le rendre idéal pour la peau: j'ai rajouté à la trace du gel d'aloès, de l'extrait de concombre (rafraîchit et tonifie la peau) et de la fragrance qui sent vraiment le concombre mais entre vous et moi, le concombre, ça sent pas gourmand. Et moi, j'aime le sucré. Je dis donc de celui-là: il faut vraiment tripper concombre pour tomber en amour avec l'odeur. J'ai moulé une petite voiture pour Frédéric (qui aime autant le concombre que les voitures).



Un autre coup de coeur: lavande-pamplemousse. Je n'aurais pas pensé à ce mixte de moi-même. C'est au IGA qu'on m'a offert un produit bio nettoyant lavande-pamplemousse comme produit-fidélité. Il sent tellement bon que j'ai décidé de me faire un savon avec ce mixte d'odeurs avant de succomber à l'idée de me laver avec du nettoyant tout usage.

J'adore le résultat. J'ai fait de jolis marbrés que j'ai coloré avec de l'argile rose et du pigment violet. Le résultat est fort joli et l'odeur...mmMMmMm! Hélas, j'en ai brisé quelques uns en les démoulant.



Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de faire du savon transparent! Ce sera pour une autre fois!

mardi, avril 14, 2009

La marche de l'eSPoir

Nous nous sommes engagés à marcher 10 km. Nous, c'est Fils Aîné et moi. Et pourquoi marcher? Pour la cause de la sclérose en plaques.

Bon, d'abord, c'était pour accompagner la pleine de fantaisie Peccadilles puis finalement, je me suis dit que c'était honorable de le faire en donnant un sens au geste.

Je vous ai parlé plusieurs fois de la marraine de Fils Aîné, qui a combattu cette maladie jusqu'à la fin.

Les mots, c'est bien beau, mais ça ne change pas vraiment quelque chose dans le concret. Alors nous y allons pour l'action.

J'en ai parlé à Fils Aîné, qui vouait une affection très grande à sa marraine.

"Qu'est-ce que t'en penserais si..."

Et malgré un léger doute sur notre capacité à amasser de l'argent en si peu de temps (la marche est dans dix jours!), il a mis ses jambes, son coeur et sa volonté à la disposition de la cause. Sa seule inquiétude: "Est-ce que j'ai le droit de marcher avec mon mp3?"

-Ben oui Charlie!

Donc, si le coeur vous en dit de nous encourager, c'est par ici. Beau temps, mauvais temps, nous chausserons nos chaussures et serons de la partie.

vendredi, avril 10, 2009

La comtesse de Monte Cristo

Touchante habitude si tôt acquise que celle de se rouler des mèches de cheveux entre les doigts en buvant le bon lait de maman (ça m'émeut encore plus quand elle s'endort au sein).

mercredi, avril 08, 2009

Pour une demande de pardon réussie

Si vous êtes de ceux qui croyez que d'offrir des fleurs pour vous faire pardonner est encore à la mode, détrompez-vous.

Bien que jolies, les fleurs exigent de l'entretien, finissent par faner et perdre leurs pétales sur la table de cuisine, leurs tigent ramollissent et finissent par s'envelopper d'une espèce de glue malodorante qui viendra vous hanter au point de penser que celui qui vous a offert le bouquet était en réalité mesquin en plus de manquer de considération pour vous.

Mais diantre, quoi donc offrir au voisin dont vous avez accroché la voiture (même si la dernière fois était accidentelle), au facteur dont votre chien a déchiré le bas du pantalon, à votre amoureuse pour être rentré ivre le jour où vous avez oublié votre anniversaire de mariage, à votre copine dont vous avez trahi les confidences, à votre secrétaire pour la colère injustifiée que vous lui avez piquée, à votre frère dont vous avez, sous le coup de la hargne, crevé les pneus de vélo ou à vous-même pour tous vos péchés, avoués ou pas?

Grande-Dame a la solution pour vous alléger la conscience:




Offrez un savon "Amande honorable" et vous serez (presqu'aussitôt) pardonné*. Le savon artisanal dure plus longtemps que les fleurs (à moins que vous ne passiez vos journées sous la douche), est beaucoup plus original, peut être conservé dans un tiroir (parfois un peu de temps est requis pour avaler la pilule), nécessite beaucoup moins d'eau que les fleurs, fait beaucoup moins de dégâts lorsque lancé à bouts de bras (ce qui bien sûr n'arrivera pas), ne comporte pas d'épines (quoique j'aie pensé éventuellement concocter un savon exfoliant aux épines de roses pour offrir aux pas-fins pas appréciés) et qui plus est, au lieu d'exiger de vous que vous preniez soin de lui, c'est lui qui prend soin de vous! C'est-y pas assez beau ça? Et puis dites-moi, des fleurs au beurre de karité et amandes, vous avez déjà vu ça, vous?

*Pour une grosse offense, mieux vaudrait penser doubler la quantité.

lundi, avril 06, 2009

Paniers de Pâques gourmands

Je me suis lancée dans la fabrication de paniers cosméto gourmands pour Pâques. Depuis deux semaines, donc, crèmes et baumes à lèvres par-ci, fondants et truffes de bain par-là. Je rentabiliserais mon temps à faire mes recettes en double ou en triple mais j'ai trop peur d'en gaspiller.

Mon coup de coeur (qui est aussi le clou de mes paniers gourmands) est un exfoliant au fudge épicé inspiré de la recette d'exfoliant truffe au chocolat de Lilly (Fils Aîné et moi l'utilisons depuis deux semaines et c'est un vrai régal pour la peau qui sent vraiment gourmand! Bien que la fragrance épicée ajoutée au chocolat en rehausse l'odeur, sous la douche, je ne peux m'empêcher d'ouvrir le pot et de le humer juste pour détecter derrière l'odeur chocolatée celle du beurre de karité pur dont je rafole).



J'ai essayé aussi plusieurs fois la recette de lotion nettoyante de Mary publiée sur le forum avec mon adaptation orange-romarin dans l'hydrolat de menthe plutôt que romarin (j'adore les hydrolats!). L'odeur est très rafraîchissante. Ma dernière version est encore meilleure que les précédentes! J'utilisais déjà ma première version pour moi (qui me semblait excellente quoiqu'elle nécessitait un bon rinçage) mais vu une commande spéciale et comme j'ai découvert que je n'employais pas la bonne technique (phase aqueuse dans phase huileuse au lieu de l'inverse, j'ignorais que ça faisait une si grande différence, je l'ai révisée pour qu'elle soit moins huileuse donc parfaite).

Certains de mes paniers, au lieu de l'exfoliant, comprennent une crème onctueuse coco-vanille inspirée d'une recette de Martine que j'ai beaucoup appréciée. J'ai remplacé presque totalement le beurre de cacao par du beurre de coco (ça sent tellement bon!) et l'odeur, dans la crème, est subtilement sucrée. Très peu de fragrance dans celle-là.

Quant à mes baumes à lèvres, j'ai essayé plusieurs versions d'une même recette tirée du livre 300 savons qui comprenait trop de cire d'abeille. J'en ai réduit la quantité de version en version car le baume était toujours trop dur. J'ai abouti à un baume qui semble plus malléable et je l'ai fait en deux versions aux fruits.

J'ai inclus un savon gourmand parmi mes marbrés au chocolat réalisés il y a un mois (choco-poires ou choco-amandes).

Un de mes autres coup de coeur est une bruine d'ambiance à base de vodka dont j'ai trouvé la recette sur le forum. J'ai remplacé encore une fois l'eau par de l'hydrolat et en ai fait quatre versions: bergamote, géranium et ylang ylang (ça sent très bon, il suffit d'y ajouter de l'HE de pamplemousse pour que Mary la désigne pour les envies d'amour mais Fils Aîné trouve plutôt que ça sent le chasse-moustique et je dois avouer qu'il n'a pas tort!), orange-vanille (parce que j'aime les popsicles crémeux enrobés d'orange), citron menthe et romarin (très vitalisant comme odeur) et un très cochon au chocolat fait à base d'hydrolat de cannelle (j'avais toujours en tête la bruine essayée à Sacacomie). Mes garçons se portent toujours volontaires (bon d'accord, je m'impose un peu) pour se porter juges du pif!

Pour ma première batch de paniers, j'ai réalisé des fondants de bain avec l'aide d'un de mes garçons et pour la deuxième, ce fut plutôt des truffes de bain. J'en ai moulé des "spécial canards" qui ont malheureusement perdu la tête. J'ai toujours des volontaires pour tester mes bombes et outre mon fils qui est ressorti du bain couvert de plaques rouges suintantes purulentes et l'écume aux lèvres, elles ont passé le test (bon, c'est une blague, j'espère que c'est évident!) :o)

Je suis agréablement surprise de l'attrait de mes paniers . Je trouve qu'ils ont de la gueule! :o)





Et pour emballer le tout, je suis les recommandations faites par JulieJulie lors de notre séance photo: je récupère le raffia! :o)

samedi, avril 04, 2009

Nouvelle-Orléans

Une petite case dorée fut créée. Involontairement, par la force des choses. Une petite case emplie d’une inestimable valeur. Au début, le contenu de cette case était immobile. Impénétrable. Intouchable. Figé dans le temps. De l’extérieur, on aurait même pu croire qu’il n'existait pas.

Pour assurer la protection de son contenu et assurer la survie de sa propriétaire, tout fut barricadé. Cadenassé. À double tour. Le casier à toute épreuve fut immergé avec sa clé dans le grand océan Arctique et la vie a continué.

Un jour, on décida d’exploiter le contenu du casier. Pour canaliser sa valeur créative. Ce contenu : de la matière brute. La souffrance condamnée à la latence comme matière brute.

À partir de cette matière, on pouvait à la fois drainer, créer, mettre cette douleur au service de personnages, la rendre vivante et tangible dans des histoires dont on peut potentiellement se dissocier après leur avoir prêté une part intime de nous-même.

À partir de la matière brute, on espérait amoindrir la densité du contenu considérable restant de la petite case. Il y eut une période pendant laquelle l’accommodement entre la petite case et sa propriétaire profita aux deux parties : on libère d’un côté, on crée de l’autre.

Peu le savent mais les petites cases possèdent des dates de péremption. Un jour, les pentures menacent d’éclater, la porte de sauter, le contenu d’exploser. Oh, on peut bien sûr étirer le temps, exploiter la matière créative encore abondante mais on ne peut se dissocier éternellement de son contenu, créatif ou pas.

Un jour où l’autre, qu’on le veuille ou non, se réapproprier la matière brute devient nécessaire. Pour ne pas devenir fou de chagrin. Plonger dedans. Cesser de la regarder sous la perspective de personnages et refaire siennes émotions, douleur, souvenirs. Se réapproprier son histoire.

J’aurais bien espéré y arriver, à mettre ce point final sur mon livre avant que les pentures ne lâchent. Suis plutôt en train de flancher. Bien oui, je viens de traverser mars, le pire mois de l’année pour moi : celui de sa mort, de son anniversaire, aussi.

Le plus incompréhensible pour moi c’est que je croyais que parce que le mois de mars de l’an dernier avait été relativement serein que celui de cette année le serait encore plus. Erreur. J’ai fait un pas derrière, peut-être même deux.

Accepter son impuissance devant une situation, trouver un sens à la mort de son enfant ne signifient pas être insensible au manque du disparu. Que nenni.

Mars m’a fait la vie dure hypocritement. Pas de grosses et lourdes misères mais plutôt une ombre qui pèse en permanence, qui assombrit votre sourire pourtant sincère, alourdit, surligne dans les moindres racoins de votre âme ce qui vous a été arraché. Une ombre tenace de nostalgie qui use la carapace, qui rouille la petite case, qui vous gruge l’impénétrable sans pourtant échapper une seule larme. Mars fut même un mois de gratitude envers la vie. Gratitude d’avoir été la mère de cet enfant, reconnaissance de l’avoir eu tout ce temps dans ma vie, sentiment d’avoir été très grassement privilégiée qu’il m’ait été donné de le connaître.

Avril trahit mars, lui chipe le symbolique. Depuis quelques jours, rechute, je suis une Nouvelle-Orléans en puissance. Une photo, un souvenir, un moment où je prends trop de temps pour penser à lui et…

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Mon allaitement me cause des misères. Ça fait chier à s’admettre, je suis pro-allaitement jusqu’à la moelle, j’en suis (fièrement) à mon 120e mois de cocooning lacté. Constat difficilement crédible pour tout adepte de l’allaitement : j’ai des pannes de lait.

L’angoisse vécue par les pannes de production lactée, je connais. Après la mort de mon fils, mon corps a fait la grève de production du lait de Frédéric. Drastiquement. J’ai mis du temps à comprendre ce qui m’arrivait, j’ai angoissé et finalement bûché fort pour le ressusciter à l’aide des potions de mon amie.

Il y a quelques jours, après recherches sur le net pour comprendre quelles pouvaient être les causes de mes pannes et y remédier, une question demeurait : si on condamne les biberons de complément en poudre dégueulasses donnés pour compenser pour le lait que mon corps refuse aléatoirement de produire, je fais quoi, en attendant que ma production se rétablisse, pour rassasier ma fille qui hurle de faim à mon sein outre lui sussurer tendrement (et amèrement) à l'oreille: "Ben oui belle doudoune d'amour, tu bois du lait pas bon, tu bois du lait dégueulasse, hein, le lait de maman est bien meilleur..."?

J’ai fait ce que je ne croyais plus devoir faire après mon premier enfant : je me suis référée ailleurs. J’ai appelé une amie qui baigne dans la maternité alternative, une perle dont l’extrême gentillesse a élargit la brèche de mon barrage et ma pudeur émotive fut mise à nu. Nouvelle-Orléans. Elle est débarquée quelques heures plus tard avec son soutien et tout le kit nécessaire pour booster ma production.

En soirée, une marraine d’allaitement hors-pair par son écoute, son empathie et son ouverture retournait mon appel logé le matin. New Orleans again : moi qui ai toujours parlé de façon détachée de la mort de mon fils, ce n’est désormais plus envisageable, comme si trois ans de chagrin endigué me rattrapaient brutalement au détour. Avec une étrangère en plus…

Ces dernières années, je me souviens m’être demandé si j’aurais préféré ne jamais connaître Thomas pour me préserver d’avoir eu à souffrir de son départ.

J’ai songé à la question en mars et je sais maintenant que je préfère nettement avoir eu cet enfant et souffert de son départ inattendu que de ne l’avoir pas connu du tout et avoir donc été épargnée de ce tenace sentiment de perte. Je me sens privilégiée de l’avoir porté, mis au monde, de l’avoir allaité, d’avoir pris soin de lui, de l’avoir tant de fois humé, d’avoir caressé ses cheveux si fins, d’avoir joué avec lui, de l’avoir eu dans ma vie. Je suis incroyablement privilégiée d’avoir été sa maman.

Thomas était le fruit d’un amour naissant déjà très puissant entre mon homme et moi. Son arrivée plus que précoce dans mon ventre a suscité de sérieux questionnements sur notre avenir amoureux. Même consciente du contexte « moral » particulier de cette grossesse, je désirais à tout prix cet enfant. Je sais qu’en dépit de mon amour foudroyant pour mon homme, je l’aurais quitté s’il n’en avait pas voulu aussi. Parce que j’aurais été incapable d’assumer un amour aussi pur avec un trou béant dans le coeur, parce que je n’aurais pu regarder mon homme dans les yeux sans voir ce qui aurait pu être, parce que cet enfant devait naître.

Déjeuner au resto avec ma Momz ce matin. Brèche dans ma coquille d’huître, fuite dans mon barrage. Je suis une contrôlante qui perds le contrôle. Je suis la Nouvelle-Orléans.

vendredi, avril 03, 2009

Les bulles géantes

Trop géniale, la recette de bulles géantes de Martine.

J'ai été aussi impressionnée que les enfants par la grosseur des bulles.



La technique de Tout-Doux: reculer et laisser entrer l'air dans une bulle qui s'allonge par elle-même.



Ici, on sent le réflexe aux aguets dans les genoux. Attraper les bulles, c'est aussi amusant que de les regarder s'envoler.



La technique de Coco: reculer en élevant lentement les bâtons. Cela donne des bulles encore plus longues qui ont l'air d'avoir leur volonté propre!

À refaire absolument!

mercredi, avril 01, 2009

Vendre

Dans une optique marketing, pour vendre, il faut savoir créer le besoin là ou il n'est pas (encore) indispensable.

Voici donc appliquée ce schème au merveilleux monde de la tambouille cosméto.

Pour vendre...

-Offrir gracieusement d'abord vos produits question de susciter l'ouverture et créer habilement la dépendance à la qualité;

-Créer, de préférence, des savons qui assèchent la peau question de faire mousser ensuite la vente de vos crèmes hydratantes;

-Faire parvenir quelques uns de vos produits coup de coeur à Céline Dion et afficher sur votre site web que la vedette possède vos produits chez elle (même si elle ne les utilise pas, on s'en fout, tout est dans l'art de laisser entendre);

-Pour être tendance et conforter ceux qui pourrait s'en soucier, faites-vous un point d'honneur d'imprimer sur vos étiquettes "non testé sur les animaux", "ce produit ne contient pas de gras trans, pas de porc, pas de dérivés de pétrole" ou, pour les écolos, "Ce produit est emballé avec du papier recyclé";

-Chatouiller la fibre se*uelle de vos futurs clients en vantant les vertus aphrodisiaques de tel ingrédient contenu dans votre produit;

-Abuser des qualificatifs "somptueux", hydratant", "sensuel", "envoûtant", "coquin", "doux", "onctueux", "à tomber", "gourmand" , "décadent" pour éveiller les sens de vos futurs clients et suggérer le plaiiiiisir;

-Ne pas hésiter à montrer sur la page explicative de votre produit la peau nue d'une femme superbe dont le sourire de contentement suggère son entière satisfaction depuis qu'elle s'est enduite de votre crème miracle aux vertus réparatrice-exfoliante-émolliente-relaxante-amaigrissante-inspirante-rafermissante;

-Pour démontrer que même si vous êtes une petite entreprise, vous vous souciez de la recherche et du développement, imprimez de façon cyclique sur vos étiquettes "nouvelle recette améliorée".

Merci à Grand-Charme pour sa contribution originale à cette chronique marketing en direct de BidonCity!